Après le drame de l'Assemblée sanglante, la vie reprend son cours...normalement ? |
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Admi VIP à jamais dans nos coeurs ♥
Nombre de messages : 485 Age : 31 PUF/Surnom : SoobRem & N'Eclat Rang Cours RPG : Chef Amour : Le seul et l'unique : Tornade de Glace Autre(s) Compte(s) : Aucun Avertissements : Date d'inscription : 08/11/2008
Profil du/des Minous
Affinités :
Mentor/Apprenti: Nuage de Plume
But/Projet :
| Sujet: » A tear 26/10/2009, 13:47 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: » A tear 1/11/2009, 22:23 | |
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H A R S H R E A L I T Y H A R S H L I F E...
Le vent soufflait dans mon pelage, tel une promesse de lendemain, je fermai les yeux avec délectation, un ronronnement doux fit vibrer mes cordes vocales alors que je jouissais de la caresse du soleil souriant dans ma fourrure tigrée. Je marchai, la légèreté et la souplesse de mon pas faisaient que j’effleurais à peine le sol, ballerine au sommet de son art, plénitude crevant les yeux. Je marchai, les yeux fermés, et pourtant je voyais devant moi, je voyais des plaines d’herbe tendre balayées par des bourrasques du vent le plus pur, et devant moi, le ciel, le soleil, la Vie. Soudain, je bifurquai, tournant brusquement sur la gauche, là où deux yeux de ciel m’observaient.
« Retrouve-moi à côté du Promontoire Nuage de Plume. »
J’entrouvris doucement les yeux, apercevant dans l’éclat du soleil levant des poils blancs comme la neige la plus belle. Je refermai les yeux, parfaitement réveillée. Un soupir de soulagement, de découragement de joie, et de tant d’autres choses souleva ma poitrine. Soulagement, c’était mon premier rêve lumineux depuis l’Assemblée : un semblant d’espoir éclairerait-il ma courte vie ? Découragement, pourquoi m’étais-je réveillée ? Joie, je ne voyais qu’une seule raison de ce réveil pas Étoile de Glace : mon entraînement avec le mentor de mes rêves allait enfin commencer.
Mon regard s’illumina. L’espace d’un instant, on eût cru discerner l’éclat de mon ancien regard, fantôme du passé que l’on croyait à jamais disparu.
Je me levai et m’étirai prestement mettant de l’ordre dans ma fourrure grise et blanche. D’un pas qui se voulait léger, je sortis de ma tanière comme une fleur, essayant de faire revivre l’image que je donnais, il y a quelques jours, en sortant de la Pouponnière.
J’eus le temps de discerner un museau qui pointait de mon ancien refuge, lestement ramené dans la chaleur du massif de ronces par une patte maternelle. Maternelle... Mon regard glissa sur mon Chef et mentor. C’étaient ses yeux à elle qui m’évoquaient le plus le regard d’une mère. D’une mère brisée, désespérée, certes, mais d’une mère quand même. Ses yeux brillèrent un instant d’une lueur haineuse tandis que ses prunelles d’un bleu à couper le souffle s’attardaient sur l’orifice où avait disparu son fils, sa vie.
J’eus mal pour elle, elle qui, pour son Clan, assumait ses responsabilités de Chef et laissait, non sans une douleur monstre ses trois chatons aux pattes d’une autre. Juste pour elle, pour tenter de faire naître un sourire sur ce visage ravagé, je tentai une parole amicale, rendant hommage à sa force d’affronter tous ces ennuis :
« Tu es le meilleur Chef que ce Clan est jamais vu, c’est bien connu mais je peux pas m’empêcher de le répéter. »
Trouvant ces mots un peu trop sérieux et plus adaptés à un ancien gâteux qu’à une jeune apprentie comme moi, je continuai avec plus de légèreté :
« On commence l’entrainement ? Je vais rouiller si je continue à chasser les mouches du tas du gibier.
Jetant un regard en oblique au dit tas de gibier décidemment peu rempli, je poursuivi en souriant :
... Qui à vraiment besoin d’être regarni. »
Concluant ma tirade d’un petit ricanement amusé, je baissai la tête et lissai les poils rebelles de mon poitrail à grands coups de langue.
Ce faisant, je me rendis compte que j’avais réussi à sortir un sourire et un rire sans forcer, comme avant. Avant... Secouant mentalement la tête, je refusai les images de ma joie d’Avant, bannissant les âpres profondeurs des larmes et du désespoir. Non, je n’oubliais rien, bien sûr, j’acceptais encore moins ces morts et ces rebellions. Mais je dénis à quiconque, même à d’aussi horribles actes, le droit de changer quoi que ce soit de ma façon d’être. D’être moi.
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