♣. NOM : Gloire du Matin
♣. SEXE : Femelle
♣. CLAN : Vent
♣. RANG : Guerrière
♣. ÂGE : 3o lunes
♣. DESCRIPTION PHYSIQUE : Gloire du matin, du haut de ses trente lunes est une chatte d'une corpulence très fine. On a du mal à croire que ces petits membres arrivent à soutenir son corps (aussi fin) sans se briser mais c'est ce qui fait d'elle une excellente grimpeuse dans les arbres et une bonne coureuse. Légère comme une plume et fine comme un fil de fer, elle n'est pas faite pour le corps à corps c'est évident. On peut parfois trouver qu'elle a une allure de jeune apprenti mais en réalité elle est guerrière depuis quelques lunes. Son pelage est marron tigré légèrement grisé et ses grands yeux marron innocents. Elle possède une queue ni trop longue ni trop courte qui permet à son petit corps poids plume de maintenir son équilibre. Sa fourrure est, elle, assez courte. Elle a un corps parfait pour les longues distances et le tout-terrain, ses pattes quoique minces sont robustes et musclées. Ses grandes oreilles pivotant vivement de tout les côtés lui assurent une ouïe extrêmement développée. C’est d’ailleurs le sens qu’elle utilise le plus souvent. La vue et l’odorat lui sont également utiles mais elle avantage son ouïe. Cet assemblage d’avantages physiques font d’elle une excellente chasseuse et traqueuse.
♣. DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE : Gloire du matin à un caractère un peu similaire au Dr Jekyll et Mr Hyde. L'une de ses personnalité, la première, la meilleure et la plus rare, est celle de la guerrière volontaire et vouée à son clan. Et la deuxième est celle solitaire, indifférente, manipulatrice voir mesquine. Mais pourtant ces deux côtés ne sont pas bien distincts. Elle peux être très vouée à son clan, volontaire et prête à tout (ce qu'elle est à peut-près tout le temps) en restant distante, solitaire et un peu manipulatrice. Bien-sur il n'est pas difficile de deviner à quoi sont dut ces deux côtés. Le premier est celui que sa mère lui a toujours transmis. Celui de la douceur et de la gentillesse, de la générosité et de l'envie d'aider. L'autre côté est celui que son père qu'elle n'a jamais connu lui a transmis. L'estime parmi son clan peut-être mais l'écart. Aussi étrange que cela puisse paraitre c'est tout de même sa mère qui lui a légué sa méfiance envers l'affection et surtout l'amour. Gloire du matin a trop entendu sa mère dire que l'amour est un piège dans lequel il ne faut pas tomber. Il vous attire et vous ravit puis vous torture pour enfin vous tuer. Elle aime bien-sur les membres de son clan et s'entend bien avec eux. Elle discute, par chasser comme n'importe qu'elle chat qui connait ceux de son clan mais cela s'arrête là. Elle n'ira pas faire sa toilette en compagnie de son(sa) meilleur(e) ami(e) au pied du promontoire ni ne discutera pas au bord d'une rivière avec son prince charmant. Elle peut être froide mais reste ouverte envers son clan, elle ne veut pas être la risée de tout les chats, elle veux qu’on la laisse tranquille. Elle n’aime pas l’agitation ni l’excitation, elle agit toujours dans le calme et le silence sans être paresseuse pour autant. Bien que l’éducation de sa mère ait été bénéfique pour Gloire du Matin, celle-ci n’est pas vraiment « généreuse » et « douce » Elle estime que chacun peu se débrouiller dans la tranquillité et la solitude mais que l’esprit de groupe est parfois nécessaire afin d’arriver à un but commun.
♣. TICS & MANIES : [Facultatif]
♣. HISTOIRE : Il faisait doux. Le vent soufflait doucement sur la campagne en éveil. Les oiseaux chantaient déjà et le soleil n'allait pas tarder à caresser la prairie de ses doigts d'or. Les arbres tendaient leurs longs bras noueux vers le ciel emplis de nuages. L'herbe ondulait doucement faisant miroiter la rosée qui y était déposée. Une tâche plus colorée contrastait dans ce paysage verdoyant de début de printemps. Cet hiver avait été froid. Pas plus que les autres peut-être même moins, la petite tâche n'aurait sut le dire. Elle avait passé tout l'hiver enfermée. Enfermée de son plein gré bien-sur. Enfermé dans un lieu chaud où elle s'était pelotonné contre les autres reines de son cas. Maintenant elle n'avait plus supporté de rester enfermée. L'enfermement, la solitude et l'ennui ne l'agaçaient pas plus que ça. La seule chose qu'elle avait supporté à grand peine durant ce mois et demi de pouponnière était la visite quotidienne du père. Chaque jour était toujours plus dur que les autres. Chaque matin qu'il entrait dans la pouponnière pour la voir. Quand les larmes étaient plus fortes qu'elle, elle était contrainte de tourner la tête un instant pour l'empêcher de la voir reprendre sur elle. Il aurait été trop heureux de voir sa peine et sa douleur. A chaque fois elle relevait le menton haut pour tenter de le défier des yeux ... il gagnait toujours ... et il repartait comme il était venu, l'attristant encore plus. Il voulait la tuer. Mourir de rage et de douleur ne serait pas une belle fin il le savait, surtout pour une reine porteuse des petits de son pire ennemi.
La petite tâche sauta par dessus une flaque. Ses yeux étaient de nouveau aussi humides que l'herbe dans laquelle elle marchait à présent. La seule différence était que l'eau de la rosée n'était pas aussi salée que celle de ses larmes. Pourquoi avait-elle repensé à ça. Maintenant elle était en dehors du camp. Elle ne le verrait plus. Elle se redressa et leva le nez en l'air pour la dixième fois depuis qu'elle avait commencé sa balade. Une nouvelle fois le vent ne lui apporta pas d'odeur. Pas son odeur. Pas l'odeur de ce ... elle repris son chemin en se forçant de bloquer ses pensées. Bientôt elle serait arrivée. Bientôt elle serait assez loin. Elle était sure qu'il ne la trouverait pas. Ses petits seraient en sécurité ici. Était-ce cela l'instinct maternel ? Peut-être. C'était sa première portée. Quoi de mieux qu'une portée de petits démon tous plus ressemblants les uns que les autres à leur père. Sans savoir pourquoi elle pensait pouvoir les aimer. Non elle ne le pensait pas. Elle ne s'en sentait pas capable mais elle ne se sentait pas non plus capable de les abandonner. C'étaient ses petits aussi, il n'avait pas le droit de s'occuper d'eux tout seul. Elle était leur mère.
Face à elle un bouquet d'herbes abrité par un buisson en contre haut lui ouvrait les bras. Épuisée, elle s'y laissa tomber et commença à faire sa toilette. Elle attendrait ici. Elle n'avait plus la force d'avancer d'avantage. Les heures passèrent. Elle se demanda si elle s'était trompée. Elle les avait sentit venir pourtant. Était-il possible qu'il s'agisse d'une fausse alerte ? Non, ils l'avaient appelée, ils viendraient. Les heures continuèrent à défiler. et la petite tache ne bougea pas, pas même pour aller chasser ni se soulager. Le soleil qui a son arrivée n'était pas levé avait maintenant apparut dans le ciel, caché par quelques nuages même s'il n'éclairait pas encore très fort. La petite tâche leva les yeux vers le ciel et ses yeux recommencèrent une nouvelle fois à s'humidifier. reprendrait-elle un jour confiance en elle ?
Soudain son ventre se contracta fortement, secouant tout son corps. Elle rebaissa le museau et ferma les yeux. Ils ne lui seraient pas utiles. Elle savait exactement ce qu'il fallait qu'elle fasse bien que ce soit la première fois qu'elle aie des chatons. Après avoir inspiré une immense goulée d'air ses muscles faciaux se plissèrent sous l'effort. La pauvre bête souffrait maintenant autant mentalement que physiquement. Son corps se secoua de spasmes et ses paupières se rouvrirent automatiquement. Elle haletait, les yeux écarquillés par la douleur. Elle aurait aimé que quelqu'un lui vienne aide pourtant elle savait qu'elle était trop loin du camp. Elle n'aurait jamais du partir c'était idiot ! De toute façon s'était trop tard maintenant, l'un avait déjà entamé son voyage vers la sortie et pointé le bout de son nez dehors. Les autres ne tardèrent pas
à le suivre. Il y en avait trois pour l'instant. Pourvu que ce soit les
seuls ! Léchant mécaniquement le plus proche de son museau elle était au bord de l'évanouissement. Ses sens étaient pratiquement incapables de lui décrire précisément la situation et ses membres étaient si douloureux que mis à part un engourdissement total elle ne ressentait rien. Pourtant quand un pelage doux la frôla elle le sentit. Elle compris que quelqu'un l'avait retrouvée. Elle se concentra pour essayer de reconnaitre ce chat si jamais elle le connaissait. Son instinct lui criait de le repousser pour protéger ses petits mais son corps tout entier réclamait de l'aide. Elle leva les yeux en direction du chat qui lui était familier et les rabaissa aussitôt. Non ! Pas lui ! Soudain à la douleur s'ajouta la panique. Elle ne pouvait pas le laisser faire. Il ne toucherait pas à ses petits ! Un râle monta de sa gorge et s'éteint presque immédiatement. A partir de ce moment tout devint flou et confus ...
******************
"Maman c'est qui Papa ?
-C'est quelqu'un de méchant. Il ne faut pas parler de lui mon chéri.
-Mais pourquoooiii !
-Parce-que si tu parles de lui il t'entendra et viendra te faire du mal. Quand j'étais jeune il m'a dit qu'il m'aimait puis il m'a fait du mal.
-Oui mais c'est quiiiii ?
-Cela n'a pas d'importance retourne jouer avec ta sœur."
La pauvre reine poussa son ainé du museau vers sa sœur, "Petite Gloire". Leurs autres frères et sœurs dormaient encore un peu plus loin mais la femelle avait été réveillée par ses deux petits matinaux. Elle les regarda du coin de l'œil. Ils étaient si différents de leur père. Si naïf et curieux. Elle les aimait ... peut-être moins que toute mère aurait aimé ses petits mais elle les aimait. Cette chose était plus importante que tout pour elle. Elle n'avait jamais été sure de pouvoir leur porter assez d'affection pour qu'ils ne souffrent pas comme elle. Leur père ne s'était pas mêlé de ça. Il avait respecté son choix de tenir son identité à l'écart. Elle aurait aimé le remercier de tout son cœur pour avoir accepté ça mais elle ne l'avait pas fait. Elle le détestait tant que même le geste le plus bon de la planète qu'il lui aurait tenu ne l'aurait pas assez touché pour qu'elle le remercie. Les petits avaient grandit dans l'insouciance. Leur père avait choisit leur noms, des noms que la reine détestait bien évidement. Quoi de plus vantard que "Petite Gloire". Elle lui avait fait croire que c'était le nom de la fleur à côté de laquelle elle était née, "Gloire du matin". Ce n'était pas faux mais ce n'était pas la raison de son nom. C'était la petite qui ressemblait le plus à son père. Celui-ci l'avait bien vu et il avait compris qu'en lui donnant ce nom "Petite Gloire" il ne ferait que grandir la douleur de sa mère quand celle-ci prononcerait son nom. Cette gloire c'était celle de son père. Il avait réussit à faire passer à sa fille sa finesse, son agilité et son élégance. Ces grands yeux qui se montraient si doux et compréhensifs alors qu'une autre personnalité se cachait derrière. Petit Gloire lui ressemblait tellement ...
♣. DÉFAUTS : Gloire du matin est distante, parfois froide. Elle ne se lie pas d'amitié ni d'amour et n'approfondit pas ses relations. Elle aime la solitude et déteste les gens qui ne se mêlent pas de leurs affaires, à tendance à envoyer balader ceux qui tentent de la faire parler d'elle, de son passé, de son mauvais caractère ... Est une mauvaise combattante physique. Elle peut porter une grosse atteinte morale sur ceux qu'elle n'aime pas si elle veux (même si elle ne le fait pas souvent) mais des blessures physiques cela sera plus dur étant donné sa corpulence. Elle est têtue et n'aime pas les ordres s'ils ne viennent pas d'un de ses supérieurs (lieutenant, chef)
♣. QUALITÉS : Volontaire et partante pour aider son clan en cas de besoin. Bien-sur cela seulement en si c'est important. Un apprenti enquiquinant qui lui demande d'aller lui chercher une proie sur le tas de gibier elle l'enverra ch*er. Elle sait écouter les ordres de son chef et de son lieutenant, de son guérisseur à la limite mais déteste qu'on la commande à tout bout de champ. Elle est indépendante et autonome mais elle apprendra à aimer bien assez tôt si les gens autour d'elle ne sont pas assez bête pour tomber dans le piège de se caractère à l'abord intimidant puis désintéressant. Sa petite corpulence et sa discrétion lui donnent une qualité de plus, la discrétion. Son pelage se fond facilement dans le paysage et elle supporte facilement de rester sans parler ni bouger aucun muscle que celui des oreilles. Elle est également avantagée à la course par son poids mais pas par sa puissance et elle grimpe très aisément aux arbres ! Son ouïe est très développée comme dit dans la description. Elle peut entendre une souris, un oiseau ou un autre chat à des dizaines de mètres et inversement, elle peux être très discrète et infiniment peu bruyante.
♣. CODES : [Oop'z, deux codes de disparus. O.O] [Illuw a gobé le troisième :V]
Plus que le dernier codes, la signa et tu es validée!!
