La Guerre des Clans
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 En quête d'une réponse | Feat. Nuage d'Ombre {ABANDONNE}

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Espoir d'Oxyde
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Espoir d'Oxyde

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MessageSujet: En quête d'une réponse | Feat. Nuage d'Ombre {ABANDONNE}   En quête d'une réponse | Feat. Nuage d'Ombre {ABANDONNE} Empty15/4/2012, 21:05

En quête d'une réponse


Feat. Nuage d'Ombre



"Le temps est sans importance, seule la vie est importante."

~Le cinquième élément~





Silence absolu, obscurité noyante. L’écho de la pensée se répercutait aux murs humides de la grotte. Le félin couché à même le sol écoutait ce silence. Sa respiration semblait c’être mêlée aux rejets invisibles du lichen. La glaise froide et dure vibrait de sons, tous différents ou presque. Des miaulements, des piaffements, des bruissements, des glissements. Des pas, seul bruit livrant l’habitation certaine de ces Grottes humides et sombres. Espoir d’Oxyde était seul, silencieux, en train de réfléchir. La nuit était en train de tomber, ombre glissante sur le voile du soleil. Le félin rouille ne savait que faire de cette soirée. Il voulait juste être seul, un moment avec son esprit, ses pensées, lui-même à découvert. Oxyde se leva, calmement, étirant au passage ses muscles endormis. Ses yeux étaient parfaitement habitués au noir, il se repéra facilement dans les Grottes, frôlant les parois avec légèreté et avançant rapidement. Après un petit instant de course dans le noir, le félin ressortit des Grottes, la dernière flamme de la lumière du soleil dans les yeux. Il cligna vivement des yeux, embrasant du regard ce crépuscule naissant et cet astre solaire mourant. Espoir d’Oxyde resta encore un instant à traîner, regardant ce paysage magnifique, qui semblait tellement proche et tellement divin qu’il serait loin. Pourquoi donc le soleil laisse t’il place à la lune ? Pourquoi cette boule de feu géante cède-elle sa place à la nuit, dissimulant la lumière ? Et la lune, cet astre lointain, mystérieux et rêve de tous, que-ce donc au fond ? Par les belles journées, on peut l’apercevoir, pâle et presque invisible, dans la direction opposée au soleil. Un combat éternel ? Une lutte entre le jour et la nuit ? Le félin au pelage de rouille n’avait pas encore de réponses à tout cela. Il secoua la tête, sortant de sa rêverie. Ses yeux verts profonds reflétaient les rayons expirants du grand soleil sur l’horizon. Espoir d’Oxyde sortit furtivement du camp, et ceci en partie grâce à l’obscurité. Il continua de marcher en toute liberté sur ses terres, les terres du Chaos. Sols foulés maintes fois. Terres de glaces, terres de feu. Le félin courait librement, juste être libre. Cavalier solitaire sur un sol doyen. Le rythme de la rage battant ce sol sans âge. Montant les Collines, allant par son chemin. Mélopée de l’ambition accomplissant son ascension. Sous ses pattes, l’herbe douce et neuve glissait presque. La palette de couleur grandissait avec la saison. Espoir d’Oxyde continua de courir, observant au passage la lune venir complètement remplacer le soleil. Le félin couleur rouille s’arrêta un instant dans un tout petit bois. Les ombres projetées par les arbres créaient des mouvements insolites. Espoir se coucha sur le sol frais et doux, savourant les parfums sauvages et libres de l’endroit. Juste à côté de lui grandissait un éphémère pâturage de fleurs, des «  herbes de la Trinité  » ainsi que des chardons colorées, sous un buisson d’aubépine sauvage. Le matou observa un instant, juste un instant lunaire ce bouquet de couleur. Sous la lune cachée par les arbres, des éclats d’argent invisible nimbaient les sous-bois. On entendait malgré la nuit le piaillement curieux d’une fauvette grise et celui lugubre d’une chouette. Espoir d’Oxyde ce laissa bercer un moment par tous cela. Moment de tranquillité enfantine, mais essentielle. Au bout d’un certain temps, le félin au pelage comme oxydé se leva, léchant au passage sa fourrure remplie de mousse et d’aiguille. Il reprit sa route. Mais au détour d’un arbre, il remarqua un lapin brun. Le félin se coucha directement, en position de chasse. Espoir d’Oxyde se faufila entre les arbres et buissons, veillant à faire le moins de bruit possible, mais compte tenu du sol pondéré et taciturne, cela était facile. Le chat arriva derrière le lapin, et après avoir calmé les battements de son cœur et prit sa respiration, il s’élança à pleine vitesse possible vers sa proie. Mais celle-ci l’entendit bien avant et elle déguerpit. Mais le félidé ne s’en découragea pas et il entama la course poursuite de la vie et la mort. Le chasseur et la proie. Le souffle glacial et celui de la survie. Mais plus apte à ce genre de végétation, Espoir réussit à sauter sur sa proie. Le lapin voulut le griffer, mais le chat roux foncé esquiva la patte et mordit au coup sa victime. Il s’écarta et elle mourut, baignant de son sang rouge qui froissait le calme de l’humus de la forêt. Espoir d’Oxyde vida le lapin et il se mit à manger, rassasiant sa faim grandissante de sa promenade. Après avoir assouvi sa faim, le félin couleur rouille reprit sa route à travers la forêt obscure. Le temps passa rapidement et fixement, à se repérer à travers les obstacles. Au bout d’un moment, le guerrier sortit de ces bois devenus oppressant. Au dehors, la nuit brillait dans son manteau d’argent. La lune et les étoiles perçaient les derniers nuages. L’herbe ondulait, et l’air sentait le renouveau pressant. Espoir d’Oxyde se remit en route, toujours son idée en tête. Il avait prit la nuit, juste pour ça, mais le temps qui passe ne le dérangeait pas. Il avança un moment, à travers collines et champs, lorsqu’il arriva à la frontière, ce lieu préférable au Clan du Chaos. Il marcha doucement en direction des rares lumières, artificielles. En face de lui se trouvait la Ville des Bipèdes, seule ombre imposante au loin. Les relents désagréables surprirent déjà le minou, mais cela ne le stopperait pas. Il venait en ce lieu pour un but précis. Essayer de trouver un fragment de réponse à sa question. D’où était assis le félin, on ne voyait pas grand-chose au-devant. Espoir d’Oxyde se leva et il commença à ramper vers les murs ternes. La verdure disparaissait de plus en plus à mesure qu’il avançait, remplacée par juste de l’herbe, sèche et grasse. Un mur se dressa soudain devant le chat roux foncé, et il sauta avec agilité par-dessus. Il continua d’avancer, maintenant dans la ville endormie. Le chat se faufilait entre les murs, dans les rues. Mais le guerrier du Chaos tournait en fait en rond, et il revint sur ses pas, mécontent. Il traversa un trou dans une barrière, puis un buisson particulièrement tenace. Dans la nuit, le matou ne vit pas qu’il se trouvait dans un jardin de Bipèdes. Quand il le remarqua, il ne bougea plus. Puis dans un bruit, une chatte sauta une clôture et atterrit en face de lui. Elle portait sur elle l’odeur du Clan de l’Ombre et celle des chats sauvages. Au moins ça. Mais Espoir d’Oxyde ne put retenir un bond en arrière et un feulement puissant. En face de lui, la petite chatte qui semblait noire sous la voute nocturne en fit de même. Après seulement quelque instants à regarder la nouvelle arrivante, et toujours désorienté dans cette ville, ne voulant en rien le montrer, le félin roux foncé demanda d’un ton brusque mais ironique :


- Que fais-tu là petite ?



[PS : Désolé c'est pourri, manque d'inspiration ><]
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MessageSujet: Re: En quête d'une réponse | Feat. Nuage d'Ombre {ABANDONNE}   En quête d'une réponse | Feat. Nuage d'Ombre {ABANDONNE} Empty23/4/2012, 16:47

Je courais. Je courais et vite. Mon souffle me semblait sur le point se s’arrêter à chaque instant. Mon cœur lui ratait battement après battement, sous l’effet de l’adrénaline, de l’effort et de la peur. Au oui j’avais peur. Affreusement peur même. Si cela continuait ainsi, cette peur finirait même par causer ma mort. Pourtant je continuais inlassablement de courir, de m’enfuir. Je fuyais pour ma vie, pour ma peau. Il fallait à tout prix que mes pattes gardent le rythme, qu’elles continuent à battre furieusement la terre, fiévreusement. Elles devaient continuer à me porter loin d’ici, loin de lui. Foulant à peine le sol, je sentais mes griffes crissaient sur la pierre, sur les cailloux, sur le sol rocailleux. Elles allaient surement être abimées, cassées. Tant pis, elles serraient pire si je m’arrêtais de courir. Elles me fessaient mal mais je devais continuer afin de voir une nouvelle fois le jour se levait. Mes yeux aussi me fessaient mal. Sensible à la poussière et aux couleurs qui défilaient bien trop vite devant mes rétines, des larmes coulaient abondement, des larmes de douleurs et de peur, le long de mon pelage noir comme la nuit. Pelage qui ne resterai pas noir si je me fessais attraper. Pelage soyeux qui deviendrait poisseux. Mes oreilles se plaquaient sur mon crâne avec force pour plusieurs raisons. Le vent dû à ma folle course les agressait et tous les bruits de la forêt me blessaient les tympans à cause de ma vitesse. Mais il n’y avait pas que cela. Je voulais aussi par-dessus tout ne pas l’entendre lui. C’était une erreur bien sur, tous les guerriers me le diraient, mais je n’en étais pas une. Ma bouche était sèche comme les marécages lorsque le soleil tapait trop durement en pleine saison de beau temps. Clan des Etoiles, que ma gorge me fessait mal et qu’il m’était dur d’inspirer de l’air pour alimenter mes poumons et mon cœur affolé. Mon corps entier tremblait violemment, menaçant de me faire perdre l’équilibre à tout instant. Mes muscles souffraient, tout comme mon esprit. Ah, le pauvre. Il était littéralement torturé de toutes les manières possible. La réalité était effrayante, improbable et l’issue incertaine, tandis que mon imagination tournait à plain régime, consument mon courage et mes forces cruellement. Je l’imaginais derrière moi, je le sentais tout proche. J’entendais sa respiration et ses mâchoires gigantesques claquées dans l’ombre.

Dans un temps qui me parut durer éternellement, mon poursuivant sembla abandonner la partie. Il fit demi-tour, me permettant de lui échapper. Mais je ne m’arrêtais pas pour autant de courir, quoi que le cœur plus léger. Je ralentis tout de même le rythme. Je m’aperçus alors que devant moi, un mur se dressait dans la pénombre. Voulant mettre cet obstacle entre lui et moi, je sautais au dessus de la palissade, atterrissant dans de l’herbe. Je me rendis compte qu’il s’agissait d’un jardin de bipède, comme me l’avait décrit mon mentor en me mettant en garde contre eux. Mais pas le temps de me poser des questions ou d’éprouver des incertitudes là-dessus que je fis un bond extraordinaire suite à un feulement rageur dans la nuit. Mes poils, pas encore remis de la mésaventure d’il y a quelque minute, se hérissèrent sur mon dos, si bien que je doublais de volume. L’odeur de chat sauvage me détendit que implicitement, puisqu’elle apportait le Chaos. Mes yeux vairons se fixèrent sur la silhouette d’un chat, mais dans le noir il m’était difficile d’obtenir plus d’informations. Il lança d’une voix sans peur ni reproche:

- Que fais-tu là petite ?


Ce fut l’élément déclencheur. Mes pattes qui tremblaient déjà depuis mon arrivée cédèrent sous mon poids et je m’écroulais au sol. De puissant sanglots s’échappèrent de mes lèvres tandis que tout mon être était ébranlé. Enfin il y avait auprès de moi quelqu’un. Enfin on allait m’aider. J’allais m’en sortir ! Je ne mourrais pas aujourd’hui, sous les crocs de cette monstruosité ! Alors que la peur, la colère, le chagrin et le stress s’échappaient de moi par mes larmes salées, un bruit sinistre retentit dans l’obscurité. Ce même bruit qui m’avait poursuivit de la frontière de mon clan jusque ici. Je lâchais un gémissement de terreur. Mon cœur rata un battement, mes sanglots se turent alors qu’une obscurité insondable menaçait de m’emportait. J’allais m’évanouir. Car, alors que je me croyais sortie d’affaire, le monstre revenait plus féroce que jamais. Ce bruit annonçait une mort douloureuse sous d’innombrables crocs. Le chien approchait.

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