Depuis à peu près quatre jours, je m'étais installé sur les terres du Clan du Vent. J'étais arrivé un soir de Pleine Lune. Autrement dit un soir d'Assemblée pour les Clans . J'avais à ce moment là les coussinets en feu, la langue pendante, la respiration haletante et saccadée. Je m'étais alors écroulé - autant de fatigue que de manque de sommeil - dans un tas de feuilles irrégulier.Je devais avoir dormi.. Un jour ? En même temps, parcourir une Forêt en une semaine seulement pour un vieux chat de mon âge n'était plus très raisonnable. Plus du tout, les félins qui étaient encore en vie et faisant mon âge, on n'en voyait plus beaucoup. Certain matous me regardaient avec curiosité : " Quel âge peut il avoir ? " Devaient il se demander en me croisant sur leur route. Alors je m'arrêtais, faisais une petite pause et leur disais, calme. J'avais bien l'habitude. " J'ai 72 Lunes, épatés ? " Et je les laissais là, en plan. Tranquille, je disparaissais de leur champ de vision avec l'aide d'une maison où un buisson.

Je me réveilla, là, sur le tas de feuilles que j'avais aplati durant ce jour entier de flemmardise totale. Je m'étais levé, avais baillé durant trois minutes entières, ébroué de toute cette poussière qui s'était accumulée lors de mon long sommeil. Puis, je m'étais dirigé vers les Terres du Clan du Vent. J'avais longuement traqué un espèce de lapin à l'air dodu, je l'avais attrapé après trois heures intenses d'observation. Maintenant, j'étais en train d'admirer ce Rocher pareil à une montagne sans somme visible. Sauf que lui était bien visible, et impossible à escalader. Je le regarda d'interminables minutes, puis m'en lasse. Cependant, l'image de ce roc reste dans ma tête.

Je marcha ensuite vers les Quatre Chênes - oui, je connaissais désormais chaque lieu de cette Forêt ci, j'y vivais depuis 4 lunes maintenant. je parcouru une lande déserte, avant de parvenir aux Quatre Chênes. Les quatre arbres majestueux, je n'y vis aucun chat. Je ne sentis que des odeurs encore fraîches. C'était tout. Je me sentis seul, ici, seul... Alors je repris ma route. Je ne savais pas vers où me diriger. Alors je me fia à mes pattes et mon instinct. Qui me guidèrent de nouveau au pied du Rocher. Je l'admira une deuxième fois, et sentis l'envie de dormir m'envelopper. Je ferma les yeux durant disons un instant, et les rouvris ensuite, lentement.

Soudain, je dressa l'oreille et écouta. Des bruits de course, des rires. De qui pouvaient ils provenir ? Je resta sur place et attendis que les auteurs de tous ce boucan se montrent de leur plein gré. Je m'assieds tranquillement, je pris mon temps, et vis deux chatons débouler devant moi.