Doux nuage se trouvait sur une plateforme suspendue au dessus du vide grâce à des chaines accrochées au plafond, la novice regarda en bas, du feu. Horrifié, elle fit deux pas en arrière mais sa patte arrière glissa. Elle se rattrapa en mettant tout son poid sur la plateforme. Que faisait-elle là ? Elle ne le savait pas, Où pouvait-elle bien être ? Elle n'en avait aucune idée. Mais elle fut encore plus étonné quand elle leva la tête, horreur ! Le plafond s'était rapproché, elle regarda de tout les cotés, tentant de fuir... Mais elle dérapa, et tomba, tomba, si longtemps qu'elle se demandait si elle atteindrait le fond quand ce fut fini, elle vit tout noir. Mais elle sentit qu'elle respirait, la novice ouvrit alors les yeux.

L'astre du jour envoyait ses rayons à l'intérieur de la tanière des novices. Doux nuage se leva et s'étira. Lorsqu'elle sortit de la tanière, elle fut d'abord ébloui par le soleil, puis ses yeux s'habituèrent à la lumière. C'est une belle journée : après mangé, j'irai chasser. Décida-t-elle. Elle alla donc chercher de quoi manger sur le tas de gibier. Elle se choisit une souris plutôt dodue et retourna la déguster seule, devant la tanière des apprentis. Une fois rassasiée, elle se dirigea vers le tunnel d'ajonc qui servait de grande porte pour entrer et sortir du camp. Elle courut jusqu'à la clairière ombragée pour se dégourdir les pattes. Elle se reposa quelques instants, avant de repartir pour chasser. Alors qu'elle cherchait du gibier dans les racines d'un arbre, le vent lui apporta une odeur familière : un lapin ! Elle s'approcha de lui en se tapissant tant bien que mal : elle n'avait pas encore appris les positions pour chasser le lapin ! Quand elle ne fut plus très loin, la proie se retourna et vu la jeune chatte. Le lapin se mit à courir, concient du danger qu'il courait. Alors Doux nuage s'élanca derrière le rongeur. Elle courait, si vite que le lapin avait du mal à la distancer. Elle sentit une mauvaise odeur, celle-ci grandissante au fur et à mesure qu'elle avançait. Quand la jeune novice compris, c'était trop tard, elle s'arrêttait en s'écorchant les coussinets sur le chemin du tonnerre.
Un monstre passa en trombe en créant un tourbillon de poussière malodorante qui fit reculer Doux nuage. Un monstre arrivait alors de l'autre coté de la route Elle se jeta en arrière pour sauver sa peau et tomba dans le fossé. Elle était tombée sur sa patte qui la faisait à présent terriblement souffrir. Elle essaya de se relever, sans succès. Sa jambe lui faisait trop mal et l'apprentie n'était pas prête à souffrir autant. Mais ce qui est fait est fait. Il faut qu'on sache que je suis ici, songea-t-elle. Elle miaula alors une longue plainte qu'elle répeta plusieurs fois. Elle se demandait si quelqu'un allait venir l'aider. Heureusement qu'elle avait eu la résolution de manger avant son départ. Le soleil se couchait, alors qu'elle lançait encore ses plaintes déchirantes.

Miaulement. Miaulement sinistre. Miaulement de douleur. Miaulement de peur. Un chaton, un apprenti. Que faisait-il là ? La féline traversa en vitesse, priant pour qu'aucuns de ces Monstres n'aient l'idée de passer au même moment. Elle n'avait aucun moyen de le savoir. N'avait-elle pas déjà, par le passé, poussé de tels hurlements ? Son front la brûlaient. Ces six cicatrices malsaines, qu'elle portait, cachées sous sa mince fourrure, la brûlaient. Celui qui appelait était blessé, sans doute incapable de bouger.

Peur. Douleur. Et surtout, cette odeur de sang qui emplissait d'avantage son museau à chaque instant, devenant toujours plus présente, toujours plus marquante. L'odeur du sang. Son sang. Son visage qui la brûlait, ces six marques, parallèles trois à trois, de même longueur, qui, à jamais, resteraient gravées dans sa chair. Mais ce jour-là, elle ne le savait pas encore. Maintenant, elle le sait. Ces marques qui à jamais l'ont privé de quelque chose de bien plus important que sa vue, sa vie. Son avenir. Toutes les ressemblances qu'elle a pu avoir avec sa mère, Etoile. Cela s'arrêtait là, elle ne serait plus qu'une infirme. Et même si un jour elle devenait Plume, elle le savait, plus jamais elle ne pourrait être la même.

Peur. L'odeur de la peur. Voilà ce qu'elle sentait maintenant, près de ce chaton d'un Clan qui lui était, à quelque chose près, étranger. Un chaton du Tonnerre, sûrement un apprenti, à en juger sa voix. La peur. Grand ennemi. Et elle ne possédait qu'un moyen pour apaiser ce chaton. La féline noire tâchée de blanc ouvrit la gueule, humant les odeurs à la recherche de celle, bien particulière et surtout forte du thym. Une fois ce mince fumet repéré, elle s'élança vers le pied où elle tenta tant de bien que de mal d'arracher une branche. Sa course finit surtout en un roulé-boulé jusqu'au... Massif d'orties qui poussaient juste à côté. Plume Ténébreuse se releva donc, sentant les effets des piqures de cette plante sur ses coussinets, mais ne pouvait tout de même rien faire pour soulager ces piqures dues à une pierre qu'elle n'avait pas sentie. Ce coup ci plus prudemment, elle retourna vers le bouquet de thym, où elle réussit, cette fois-ci, à prélever une branche. Elle ne savait pas vraiment si ça lui serait vraiment utile, mais si l'apprenti était trop paniqué, le thym pourrait l'aider. Bien que PLume Ténébreuse soit plutôt pour éviter d'utiliser de telles plantes pour un rien...

La Guérisseuse s'approcha donc de l'apprenti. Quelle serait sa réaction ? Après tout, elle était venue ainsi sans prévenir, sur un territoire qui est loin du sien. Pourquoi donc était-elle venue jusque là ? Le moment de l'action passée, ses instincts réveillés subitement puis mis en pause, elle ne savait plus ce qu'elle était venue chercher. Mais qu'importait ? Là, sous ses yeux aveugles, se tenait un chaton qui braillait encore quelques instants plus tôt.

- Où as-tu mal ? T'es-tu blessé ?

Son odorat lui permettait de savoir que le chaton ne s'était pas coupé, et donc que des toiles d'araignée seraient inutiles, ainsi que toutes plantes utilisables pour empêcher l'infection. En revanche, sa cécité était un vrai handicap lorsqu'il s'agissait de repérer d'autres traumatismes. Si cet apprenti, du Tonnerre à en juger par son odeur, était tombé du talus qu'elle avait déboulé quelques instants plus tard, il avait pu se faire pire que simplement quelques bleus ou se tordre une patte. Une patte cassée n'était pas inenvisageable, et ramener l'apprenti jusqu'à son camp si c'est de cela qu'il s'agissait, ce ne serait pas une tâche aisée... En attendant la réponse du chaton, elle ne pouvait rien faire de plus qu'essayer de repérer l'odeur des plantes familières.

[Désolé du temps pour répondre et de la qualité du post ._.]

Un chat apparut devant lui, mais sa vision était brouillé, il sentait l’odeur du clan du vent. Quand sa vue redevint normale, elle observa le chat, où plutôt la chatte qui se trouvait devant elle. Elle eut peur et fit mine d’être morte. Mais quand la nouvelle lui posa la question : « Où as-tu mal ? T'es-tu blessé ? »
Elle comprit qu’elle n’était pas dupe. Que peut-elle bien faire sur notre territoire, les autres clans ne doivent pas se rendre des visites, a moins que ce ne soit de force majeure ou… Qu’on soit guérisseur !!!! Se dit-elle avec un regain d’espoir. Mais elle devait se montrer méfiante : c’était quand même un chat du clan du vent ! Elle essaya de se relever pour se montrer forte mais retomba aussitôt sur son arrière-train. La douleur lui coupa la vue pendant quelques secondes et elle laissa s’échapper un petit couinement. Elle se recoucha en faisant comme si elle s’était couchée de son plein gré, et non à cause de la douleur qui déferla dans ses jambes. Puis elle entreprit de faire sa toilette, puis elle déclara :
« J’ai mal à la patte et la réponse à ta deuxième question, est : si je me suis fait mal, c’est que je me suis blessé. »
Elle regarda la chatte, puis lui dit :
« Maintenant, je voudrais bien poser des questions, moi aussi : Comment t’appelles-tu ? Viens-tu du clan du vent ? Si oui, que fais-tu ici ? Es-tu guérisseuse ? Comptes-tu m’aider ? »

[Moi aussi, désolé de la qualité de ce post et du temps de réponse]