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 |  Sujet: Sombres Pensées 8/6/2009, 21:59 | |
| SOMBRES PENSEES
[libre]
- Lorsque l'on sombre dans le désespoir, c'est à jamais. Même si cela peut s'atténuer, c'est toujours là, la tristesse et les ténèbres ne quittent jamais, s'accrochent ; lorsqu'une déchirure se produit, quelque soit sa nature, c'est toujours dans un coin de notre cœur. Même si il semble que ce sort s'acharne plus sur les uns que les autres. Sur les plus touchés, cela à des répercussions terrible sur l'entourage que les touchés en question. Petit Cimetière en faisait partie. Allongé dans la poussière, le petit chat était seul. Il en avait l'habitude. Il ne voulait pas des autres. Il les forçait à penser à... sa famille. Dès qu'il fermait les yeux, une vision terrible s'imposait au mâle crème. Une vision qui l'empêchait de dormir, de jouer, de rire. De toute façon, Petit Cimetière avait toujours été renfermé, mais jamais autant qu'aujourd'hui. Depuis qu'il était arrivé dans le camp, rien ne l'intéressait, sauf son baptême d'apprenti -qui ne l'inspirait pas plus que ça, finalement. Les yeux dans le vague, le chaton fixait un point visible que de lui même. Son pelage soyeux était tout sale. Depuis bien longtemps, 'Cimetière c'était désintéressé de sa toilette. Il s'en fichait. Il ne pensait qu'à une chose. Ce cauchemar qu'il avait vécut, il ne pouvait pas l'oublier. Lorsqu'il essayait de s'abandonner à autre chose, cette vision s'imposait dans son esprit. Un jeune Bipède empoigna Patte de Fer, et tout ses frères et soeurs. Ou, à vrai dire, son frère et ses deux soeur. Petit Cimetière, au fond de la cage, n'avait pas essayé de les défendre. Au matin, sa famille gisait. Que ce soit dans la cage, endormis dans leur sommeil, ou par terre, dans une mare de sang.
- Depuis combien de temps n'ai-je eut de pensées heureuses ? songea avec désespoir le petit chat. Depuis combien de temps n'ai-je pas adressé la parole à quelqu'un ? Petit Cimetière n'en savait rien. Il se leva d'un air désemparé. La poussière vola. Il se retourna, décidant de se concentrer un instant sur la poussière jouant dans le halo de la lumière. Puis il se laissa tomber au sol. Ses yeux gris reflétaient toute la tristesse qui le taraudait. Mais au fond, était-ce utile d'être triste ? Non. C'était de la plus grande des inutilités. Pleurer, cauchemarder ne rendrait pas sa famille au jeune chat. Il ramena ses pattes sous lui et ferma les yeux. Il se reposa là quelques minutes, puis ouvrit les yeux. Le petit chaton regarda autour de lui. Le crépuscule était là, et les chats du Clan se reposaient, mangeaient, discutaient. Le chaton les enviaient. Pourquoi ne pouvait-il pas avoir eut une histoire... Normale ?
- Le jeune chat rentra dans la pouponnière d'un pas lourd. Personne n'était là. Dans cette grotte qui sentait le lait maternel, Cimetière était mal à l'aise. Il ne supportait plus bien les lieux clos depuis son séjour dans la cage du labo. Les murs gris de roc était tapissés de mousse humide. Les litières étaient correctements alignées. Les reines venaient surement de les changer. Soudain, des bruits d epas parvinrent à l'oreille du chaton.
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