Quelle panique ... PV

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Quelle panique
Petite Neige

J'aurais pu dormir, mais à mon grand regret, tu existais ...

Vol d’Alouette revint de la chasse en bayant à l’extrême. Cette journée avait été épouvantable. Tout d’abord, elle avait du participer à la patrouille de l’Aube, ce qui signifiait deux choses insupportables ; se lever tôt le matin et supporter-tant bien que mal- la présence des autres guerriers du clan. Depuis qu’elle était lieutenante, Alouette s’arrangeait toujours pour constituer les patrouilles de sorte à en faire le moins possible et plutôt à partir en corvée de chasse. Etoile Rousse l’avait remarqué. Evidemment. La chef avait donc insisté pour que Vol d’Alouette se joigne à la patrouille de l’Aube.
D’humeur acariâtre, la lieutenante s’était levée et avait rejoint les autres qui l’attendaient déjà. Alouette, fermée sur elle-même, avait fait avancer la patrouille en agitant mollement la queue. Attentive au moindre bruit ou à la moindre odeur qui marquerait la présence d’un autre clan, la chatte n’avait pas prêté une seule seconde attention aux commentaires inutiles de ses camardes de clans. Revenue au camp, elle était directement partie pour une corvée de chasse…

Le ciel devenait bleu sombre lorsque la lieutenante revint avec toute ses proies en bouche. Elle les déposa dans le tas de gibier avant de remarquer qu’une petite troupe de chat était rassemblée au centre du camp. Voyant le regard de son chef se poser sur elle, Vol d’Alouette avança vers l’attroupement. Il n’y avait pas moyen de nier … Etoile Rousse lui annonça alors qu’une chatonne avait disparue. Et ? Alouette fit une petite grimace contrariée, histoire de faire croire qu’elle en avait quelque chose à faire avant que les paroles fatidiques n’arrivent ;

-« Vol d’Alouette, va reconnaître les alentours pour voir si Petite Neige n’est pas tout près. Si ce n’est pas le cas, on enverra une patrouille à sa recherche. »

Impassible, la lieutenante acquiesça. En son fort intérieur pourtant, elle avait juste envie d’étrangler la chatonne. Alouette avait des choses plus intéressantes à faire que de partir à la recherche d’une jeune chatte égarée-dormir, par exemple. Mais, comme d’habitude, la loyauté envers son chef l’emporta et la jeune chatte tourna les talons pour se mettre à la recherche de cette petite peste.

Le ciel était noir d’encre, maintenant. Les arbres rares mais hauts dominaient la chatte de toute leur hauteur. Mais les arbres n’étaient pas les seuls à démontrer leur pouvoir, le paysage entier semblait immense. Le marécage spongieux, dans lequel s’engagea la lieutenante, continuait jusqu’à l’horizon. A cette heure où le soleil cédait la place à la lune, reine de la nuit, tout semblait bien trop grand dans ce monde. Les ombres longues des quelques arbres semblaient vouloir absorber la fine silhouette qu’était la jeune chatte. Si son visage resta neutre, Vol d’Alouette sourit intérieurement en imaginant la peur que devait ressentir devant tant de grandeur… Ce serait déjà une punition en soi.

Soudain, un craquement de branche alerta la lieutenante. Sur le qui-vive, Alouette s’approcha du bruit espérant trouver Petite Neige et pourvoir l’étriper.

[désolée, c'est vraiment minable mais j'ai essayé de faire vite --' Je essayerai de faire mieux au prochain post...]

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|Quoi? Minable? Ca va pas la tête? C'est hyper long & bien! Jamais je ferrais de tels Rps... Quelle panique ... PV Icon_sad

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Le ciel était d'un bleu rosé. C'était le matin, et le camp de l'Ombre n'était pas encore actif. Juste quelques chats s'étaient levés; certains mentors pour enmener leur apprenti à l'entrainement, une patrouille s'apprêtait à partir. Mais aussinon, personne ne s'était encore levé. Personne? Une petite boule de poils blancs comme neige s'avançait discrètement à travers le camp, à pas de loups. Espèrant être à l'abris des regards, Petite Neige s'avança vers l'entrée du camp de l'Ombre. Elle s'était réveillé tôt ce matin. Tout le monde dans la pouponnière dormait. Mais la petite n'avait pas réussi à retrouver le sommeil. Une idée absurbe lui était alors venue dans l'esprit: elle voulait découvrir ce qui se trouvait à l'extérieur du camp. Comme elle était curieuse, elle rêvait depuis longtemps de faire son premier pas hors du camp. Alala, les idées des chatons sont toujours absurdes...

***

Petite Neige courrait à présent, à quelques mètres du camp qu'elle venait de quitter. Elle est tellement excitée, elle ne s'empêchait de sautiller joyeusement. Enfin, elle courrait, je veux plutôt dire qu'elle trottinait à lente allure, à une allure de chaton. Elle huma l'air, comme elle l'avait vu souvent faire les guerriers. Pleins d'odeurs nouvelles emplirent son nez. Elle respira un grand coup, car ces odeurs qui flottaient dans l'air étaient délicieuses. Sans doute les odeurs de la forêt, songea-t-elle. Heureuse, elle continua à avançer. Sans le remarquer, elle s'éloignait de plus en plus de son camp.

***

La chatte blanche et grise s'était arrêtée. Elle faisait une pause pour reprendre son souffle. Elle observa le ciel, et fut étonnée de le voir noir d'encre à présent. La dernière fois qu'elle l'avait vu, il était bleu et rose. Elle commença à avoir peur. Oh non! C'est sûrement un mauvais présage, pensa-t-elle. Un orage? Pff, j'aurais dû rester au camp! Désespèrée, elle se retourna alors pour savoir où elle était. Après tout, le camp devait être tout près. Mais quelle ne fut sa stupéfraction qu'on elle remarqua qu'elle était perdue. Oh non, il ne manquait plus que ça! Elle se mit à pleurer. A pousser de longs miaulement égux. Elle restait plantée là, n'osant pas bouger tellement elle avait peur. C'est alors qu'une grosse goûte s'écrasa sur son museau.

***

Petite Neige était tapié dans l'ombre, toute petite, toute recroquevillée. Elle était effrayée. Elle venait d'entre un bruit dans les fougères. Elle avait quand même réussi à se bouger, et avait courru à fond de train vers l'obscurité. Comme si cela ne lui ne lui faisait déja pas de trouille. Un chat apparu alors devant les fougères. La petite fut assez soulagée on peut le dire: au moins c'était un chat, et pas un autre quelquonque animal. Sans le vouloir, elle se rua vers le félin. C'était une femelle, et la Petite Neige la reconnut tout de suite:
- Vol d'Alouette!
s'exclamat-elle.
Devant elle se tenait le lieutenante du clan de l'Ombre.

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Vol d’Alouette fit un pas en direction bruit avant de voir le ciel s’illuminer pendant un bref instant et, quelques millisecondes plus tard, d’entendre le grondement funeste et terrifiant du tonnerre. Puis la pluie se mit à tomber.
*Manquait plus que ça …*
Alouette se mit à courir vers la source de bruit, espérant réellement, maintenant retrouver Petite Neige pour pouvoir vite se mettre à l’abri. Le vent se mit à souffler avec force et l’on voyait partout dans la forêt les branches des arbres qui ployaient, craquaient et gémissaient sous la pression du vent. De grosses gouttes de pluies s’écrasaient avec fracas sur tout le corps de la jolie lieutenante et son poil si soyeux devint plat et terne. Une lumière de rage illumina les yeux de la lieutenante. Elle détestait la pluie…
Enfin, elle arriva devant une petite clairière où elle aperçu une boule de poil blanche qui semblait terrifiée par l’averse soudaine. Secouant imperceptiblement la tête, Alouette se dirigea vers la jeune chatonne. Celle-ci dut entendre la lieutenante car elle se leva et couru vers Alouette. Dans ses yeux, la chatte lisait le soulagement de retrouver quelqu’un de connu. Quelle tristesse, ne faites jamais des chatons, c’est horripilant !

-« Vol d'Alouette! »

Les yeux brillants de la chatonne se heurtèrent à ceux glacés de la lieutenante. Dans ce regard éperdu qu’elle lui lançait, Alouette remarquait sans peine la peur qu’elle venait d’avoir. Sans marquer aucune expression sur sa jolie figure figée, Vol d’ Alouette leva la patte droite et toucha délicatement l’oreille de la petite chatte. Elle se moquait pas mal que la petite ait peur mais bon, il fallait pas qu’elle commence pleurer. Il n’y a rien de plus insupportable qu’un gosse qui pleure. Bref, tout ça pour expliquer pourquoi, la lieutenante insensible de l’Ombre venait d’avoir ce geste doux envers la petite.
Elle fit un pas à coté de la chatonne et miaula d’une voix froide ;

-« Tu es là … tout le monde te cherche, tu sais ? »

Elle lança un dernier regard à Petite Neige avant de regarder autour d’elle. Elles étaient loin du camp et il continuait à pleuvoir à verse. Un autre éclair illumina le ciel avant de faire gronder le tonnerre. Vol d’Alouette allait dire à la petite de la suivre lorsque le monde devint lumière. Lumière et bruit. Un instant plutot, Alouette voyait une clairière agitée par le vent où les feuilles mortes voletaient et où la pluie tombaient en cordes et puis … de la lumière. A peine une milliseconde plus tard, le monde redevint noir et la lieutenant compris ce qui venait de se passer.
La foudre venait de tomber à une vingtaine de mètres de là. Le pelage de la lieutenante se hérissa sur sa nuque, le bruit et la lumière étaient, pour une fois, survenu en même temps. Et la lumière avait été aveuglante… des taches sombres dansaient devant les pupilles de la chatte, encore éblouie par la foudre. Pendant quelques secondes ce fut le silence le plus complet, la pluie, le vent, Alouette n’entendait plus rien. La panique la prit à la gorge, elle était devenue sourde. Mais soudain, le bruit revint, ce n’était qu’une surdité passagère, la foudre était tombée trop près. Alouette regarda Petite Neige pour vérifier qu’elle allait bien lorsque le tonnerre gronda à nouveau. Mais sans éclair.
*Sans éclair ?*
La lieutenante se retourna juste à temps pour voir que ce qu’elle avait pris pour le tonnerre était en réalité l’arbre touché par la foudre qui tombait en grinçant. Le bruit atroce était encore rendu pire par le fait que l’arbre touché brulait. Des flammes s’élevaient sous la pluie et l’arbre penchait de plus en plus… dans quelques instants il serait tombé. Sur les deux chattes.
Les oreilles rabattues sur le crane et le pelage hérissé, Alouette prit Petite Neige par la peau du cou et couru le plus vite possible hors de danger. Fine et souple, la lieutenante avait toujours été bonne en sprint, là, elle dépassa tous ses records. Puis elle entendit le craquement funeste de l’arbre qui s’écrasait sur le sol. A à peine quelques que de renard des deux chattes de l’Ombre venait d’atterrir une grosse branche en flamme. La petite boule de poil blanche toujours en bouche, Alouette recula encore de quelques pas avant de la lâcher.
Elle lécha rapidement la tête de Petite Neige avant de miauler ;

-« Ca va ? »

[lol, merci ^^ mais ton post est tout aussi grand que le mien donc sache que ça va :D]

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Les yeux de Petite Neige rencontrèrent le regard bleu glacé de la lieutenante du clan de l'Ombre. Elle dut baisser le regard, car elle se sentait toute timide devant sa lieutenante, qui ne sembalit pas de bonne humeur. La patte de la grande chatte effleura la tête de la chatonne. Vol d'Alouette lui dit d'un ton pas très gentil:

-« Tu es là … tout le monde te cherche, tu sais ? »

Elle baissa encore plus les yeux. Quelle honte! Elle n'aurait jamais du quitter le camp! Elle se promit qu'elle ne ferrais plus jamais ça, au moins jusqu'à ce qu'elle ait le droit de partir, quand elle sera apprentie. Mais peut-être quelle ne serait jamais apprentie... Comme punition pour ce qu'elle venait de faire. La petite était très inquiète, et sa gorge se serra. Elle essaya de ne rien faire paraître, et releva la tête, comme si de rien n'était. Tout d'un coup, elle entendit un bruit sourd. Affolée, elle cria:

-« Qu'est-ce que c'est? »

Mais jamais personne ne l'entendit, car le bruit était assoourdissent, et Vol d'Alouette ne semblait pas avoir entendu. Non, elle observait plutôt l'arbre devant elle, qui émettait des grinçements inquiétants. La seconde d'après, et pris Petite Neige dans sa gueule, et courrut en un sprint le plus rapide que la chatonne n'avait jamais vu. Ce qui était un peu normal car elle n'avait que 5 lunes. Juste après, elle entendit un énorme craquement. Surprise, elle se retourna, et vit l'abre qui gisait par terre. Elle se rendit alors compte qu'elle avait échappé à deux doigts de la mort. Elle faillit s'évanouir, mais des coups de langue de la part de sa lieutenante la rassura. Celle-ci demanda également, inquiète:

-« Ca va ? »

Petite Neige se remettait lentement du choc, mais elle avait encore la peur sur le ventre, alors elle répondit, en bagayant:

-« Ou... Oui. M... Merci de m'avoir sauvé!... »

Elle doutait que la guerrière l'ait comprise.