♣. NOM:Petit Corbeau ♣. SEXE: Mâle ♣. CLAN: Le clan du vent. ♣. RANG: Chaton ♣. ÂGE: 3 lunes

♣. DESCRIPTION PHYSIQUE: Le pelage long, soyeux, de ce petit animal sauvage est de couleur Noir, parsemmé de rayures Grises et de reflets blancs. Plongez dans ses grands yeux d'un bleu azur si intense qu'ils en deviennent hypnotisants, et vous crorez nager en plein Océan Pacifique, lorsque l'azur est frappé par un soleil chatoyant. Il est petit - mais ça, c'est normal, puisque c'est un chaton -, et ses grosses patounes de bébé-minou le feront ressembler à une peluche ambulante. C'est "cro meugnon" à voir, comme créature. Sa queue souple, son museau fin, son regard innocent, tout contraste avec la maladresse de ses mouvements et ses chutes occasionelles - mais spectaculaires. Lorsqu'il a peur, son pelage dressé sur sa peau le fait ressembler à un hérisson noir. Lorsqu'il est mouillé, on peut même le confondre avec une éponge (et oui, une éponge !), même si c'est rare qu'il soit mouillé ; sauf quand il pleut - et encore, il reste généralement à l'abri.

Cette petite peluche sur pattes n'en est pas moins équipée pour se battre... Avec ses semblables. Ben oui, il ne va tout de même pas s'attaquer à des guerriers du rang de sa mère alors qu'il ne sait même pas chasser ! De petites griffes pointues terminent le bout de ses doigts, blanches, piquantes comme celles des épineux qui le protègent du froid, la nuit - comprenez par-là la pouponnière. Ses dents, étincellantes tel l'ivoir, elles-aussi, ne sont pas encore assez pointues ou assez longues pour déchirer la chaire, ou infliger une quelconque blessure à l'ennemi. Mais peu importe ; il ne s'en sert que pour jouer. Ca tombe même plutôt bien. C'est simplement ridicule lorsqu'il imite les guerriers de son Clan en feulant sur les autres petits, mais bon, c'est un chaton, alors...

♣. DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE: « Mystère … et boule de gomme ! »
Parfois, certaines personnes sont incompréhensibles.
Parfois, certaines personnes vous paraissent mystérieuses.
Parfois, certaines personnes vous donne envie de leurs ressembler.
Parfois, certaines personnes vous paraissent tout simplement bizarres.

C’est ainsi que l’on pourrait qualifier Petit Corbeau. Avez-vous déjà rencontrés des personnes qui, lorsqu’elles parlent, disent des choses tellement bizarres et mystérieuses que vous vous demandez d’où elles sortent de telle phrase ? Si non, venez parler a Petit Corbeau et vous comprendrait ce que je viens de dire.

Mystérieux et bizarre, voici ce qui qualifie Petit Corbeau. Il dit toujours ce qu’il pense, mais jamais de la façon attendue. Il semble tout le temps dans la lune, perdue dans ses pensées. Ses grands yeux bleus reflètent toutes ses émotions et vous pouvez lire en lui comme dans un livre ouvert mais ce qui se reflète en lui est tellement… Bizarre que personne sauf ces plus proches amis peuvent la comprendre. Il pense à des milliards de choses à la fois, et son esprit est toujours encombrés de tas de question. Il n’est pas timide du tout. D’ailleurs, si il le voulait, il irait vers tout le monde. Mais ce qui le retient, ce n’est pas la peur des personnes, c’est la peur qu’un jour, quelqu’un le comprenne entièrement sans qu’il ne le désire. Pour l’instant, seule c’est plus proches amis, avec qui elle parle librement sans détourner ses propres propos et comme il n'en à pas beaucoup, effectivement, il est souvent seul.

♣. DÉFAUTS: [2]CurieuxIndéchiffrable ♣. QUALITÉS: [2]Prudent.Fidèle.

♣. HISTOIRE: « Petit Corbeau ! Tu m’entends ? Hé la marmotte, tu t’réveilles ? Maman est partie ! »

Si je me souviens de cet épisode de ma vie…Tss…Patte d’Argent réussissait toujours à m’entrainer dans ces bêtises, et moi, pauvre petite chose geignarde et craintive, je le suivais sans trop me poser de questions. Quel crétin je faisais ! Quel crétin je fais encore, maintenant que j’y pense…

Revenons à cette matinée de Printemps. Je devais avoir…Quoi ? Entre Trois ou quatre lunes. Bref, j’étais assez grand pour marcher seul et était parfaitement conscient de mes actes. Maman venais de quitter la Pouponnière pour pouvoir se dégourdir un peu les pattes et elle nous avait laissé seul, comme des grands. Je dormais encore quand mon frère me réveillât. Lui et cette manie de se lever tôt…Bref, d’un regard enthousiasme, doué d’une inspiration que je ne partageais pas, il essayait de me faire comprendre son intention. Sortir, dehors, voir le nid de la pie dont lui avait parlé les Anciens.

« Tu comprends ? Est-ce que tu m’entends au moins ? C’est fou comme tu peux avoir l’air dans la lune, toi dis donc… »

Cette phrase, je ne savais pas encore que je l’entendrais toutes les deux aubes environs. Sûr, qu’à cet instant, son projet d’escapade m’intéressait peu et il me tardait surtout de me rendormie contre le pelage chaud de Maman.

« Tu viens alors ou quoi ? T’es vraiment nul ! Tu fais jamais rien !»

Piqué au vif ? Même pas. M’en fichais pas mal qu’il me compare à je ne savais qu’elle fiente d’oiseau ; j’avais sommeil. Et pourtant, allez savoir pourquoi, quand je l’ai vu s’éloigner l’allure gauche avec pourtant le regard décidé, je me suis levé. Pourquoi ? Je n’en savais rien, il n’empêche que j’ai vite rejoint mon petit frère si téméraire. Il m’avait accueillit avec un sourire satisfait. Je savais que ma présence l’importait peu, en fait, et qu’il voulait juste pouvoir être punis avec quelqu’un si on lui disait quelque chose.

J’abrège l’épisode ? Ok. Je suppose que vous en avez assez entendu pour comprendre que mon petit frère tiens assez peu à moi. Vous voulez une preuve ? C’est moi qui ait du monter sur ce fichu tronc, avec mes griffes de bébé. C’est moi qui suis tombé, inerte et inconscient sur le sol.

Et de un : premier passage chez la Guérisseuse. Je l’aime, elle est ses herbes médicinales qui embaument son Repère. Elle et ses manières douces et calmes quand elle me soignait. Je ne l’aime pas, elle sa fâcheuse manie de prévenir mes parents. Ils étaient arrivés tous les deux en trombe : Elle, inquiète et déboussolée de voir son tout premier aussi mal en point, Lui à faire la morale, tout aussi anxieux je suppose, sauf qu’il criait quand même. Quoique non, il ne criait même pas, mais il parlait de ce ton froid et glacial et j'aurais presque préféré le voir me hurler dessus plutôt que de continuer à me fixer avec son regard distant.

« Tu aurais pût te tuer ! Un Futur Apprenti ne se surestime jamais tu sais ! Tu savais que tu n’aurais pas put monter sur cet arbre ! Et ne me dis pas non ! Et je t’interdis d’accuser ton frère ! Ne te compare pas à lui Petit Corbeau, tu m’entends ? Vous êtes différents. Lui, il est plus doué que toi pour certaines choses….[…] »

Et à partir de là, je n’ai plus suivit. Je me suis dit que le monde était injuste. Après tout, Lui, il disait "certaines", mais au fond, il pensait "beaucoup". Et ce coup au cœur qui me prenait, c’était parce qu’il avait raison…Dommage que Patte d'Argent soit mort l'hiver pécédent cette épisode....


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