Larme de Lune

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« Juste Hope »

Tout est calme dans le désert. Il fait nuit. Tu t'y balade. Tu as des regrets. En fait, tu aimerais retrouver ta vie d'antan... Tu n'est pas à ta place, tu n'est pas acceptée. Tu ne trouve pas le moyen de te faire des amis, de prouver que tu vaut ta place de lieutenant. Tu as tout fais, sauf ça... Maintenant tu te lamentes dans le désarrois, maintenant tu n'as plus à quoi te raccrocher. Tu regrettes ton choix, tu souhaite redevenir malade, comme aux premiers jours, tu souhaites devenir aveugle, pour ne plus voir tout ces visages inconnus... Tu es seule, et pour le première fois, tu regrette. Tu lèves les yeux vers la lune et verses une larme. Tu n'as plus aucune raison de vivre. Tu veux en finir. Mais comment ? Tes pas te mènent vers le camp, mais tu refuser, tu n'est pas fatiguée et tu n'as aucune envie de les voir, aucune envie de les entendre. À présent, tes yeux regarde le ciel, ou plutôt, les étoiles. Tu repense à ce rêve... Tu t'en souviens très bien. Tu repense à ce que tu as accepté sans prévenir ta famille... Sans aucun scrupule tu les as quittée. Aujourd'hui tu dois être morte à leurs yeux... Ils doivent déjà t'avoir oubliée... Déjà à ton plus jeune âge ils ne tenaient plus compte de toi. Tu étais exclue, pas acceptée, comme aujourd'hui : tu te sens rejetée. Tu voulais de la solitude, maintenant, tu l'as. Tu n'es pas contente ? Tu n'es jamais contente, maintenant tu voudrais de la compagnie, mais tu sais d'avance que personne ne viendras... 

Tu avais tort, quelqu'un vient, approche. Dans ton coeur, tu sens ses pas résonner. Fais un effort et ressaisie toi ! Cesse de te lamenter, cesse de penser ! Il faut juste que tu sois toi ! Tu te lève dans le doute. Tu t'attends à un ennemis, tu sors tes griffe. Tu commence à t'impatienter, tu le sais, il t'observe. Alors tu lance tout simplement : 

« Salutation. »

Tu attends une réponse. Au bout d'un certain temps tu te demande si tu n'as pas rêver et si tu n'es pas en train de parler seule. Non ! Impossible ! Tu l'as entendus, pas vus, juste entendus... Tu t'interroge, peux être que ça n'était qu'une souris ou un petit rongeur. Non, les pas étais trop lourd, mais ça ne pouvais pas être un blaireau non plus... Juste un chat. Un chat qui aime jouer à cache-cache. 

sorry, it's short

Larme de Lune

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Tu n'aimes pas ce ton amical. Enfin, ce n'est pas que tu ne l'aimes pas, c'est que tu n'en n'a nullement l'habitude. Des amis ? Tu n'en as pas souvent. En fait, tu n'en as jamais eu. Personne ne peux comprendre ta souffrance. Enfin si, mais cette personne tu ne la connais pas encore, dans ce cas. Tu lève tes yeux vers ta chef. Tu n'as pas vraiment envie de répondre, mais tu te force. 

« - Si j'étais malade je ne pense pas que Museau de Givre me laisserais sortir. »

Tu parles d'un ton presque calme. Un peu de colère se mêle à ta voix, mais elle n'a pas l'air de s'en douter. Toi, malade ? Quelle idée... En fait, cette phrase t'avais plutôt remémorer ces instants de maladie, dans le froid, seule blottis contre toi même... Personne ne connaissait ton histoire. Personne a part ta famille. Et tout à coup, ton chef surgis dans ta vie et tous tes souvenir reviennent. Pendant un instant tu le regardes, horrifiée pensant qu'il savait la vérité, l'instant d'après, tu pense que c'est tout simplement impossible. Tu ne sais plus, tu ne sais pas. Tu es juste perdue au milieu de ce vaste monde. «Maladie», ce mot sonnait juste dans vie. Tu t'en souviens... Ce fameux jour de guérison... Museau de Givre doit connaitre la vérité, mais dans ce cas... Étoile d'Ombre, ton chef, aussi... Tu lui jettes un regard désespéré. Mais néanmoins, tu gardes le silence. Tu n'oses pas parler, tu as honte. Tu as honte de toi. Mais la honte n'est pas la pire chose. Encore plus, tu as peur de sa réaction, tu as peur de la pitié dans sa voix. La peur. Se sentiment incontrôlable donnant des frissons quand tu n'en veux pas. Tu as des idées folles. Tellement folle que ne suis plus le fil de tes pensées, tu te laisse entraîner dans un tourbillon sans fin de mots : 

« - Maladie, mort, froid, glace, blanc, noir, disparition, morte... Guérison, solitude... Compassion ? »

Toi même ne sais plus ce que tu racontes. Tu ne distingues plus le vrai du faux. Prise de vertiges, tu t'écoules sur le sol. Étoile d'Ombre accours vers toi, mais tu le repousses d'un coup de patte, dans ta tête tu t'en excuse. Un mal de tête horrible te prend. Tu crie et tombe dans le coma.