La Guerre des Clans
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 Une douce chaleur fait naître et renaître bien des choses ~ PV Nuage Mélancolique.

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Fumée du Ciel
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Fumée du Ciel

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MessageSujet: Une douce chaleur fait naître et renaître bien des choses ~ PV Nuage Mélancolique.   Une douce chaleur fait naître et renaître bien des choses ~ PV Nuage Mélancolique. Empty16/7/2013, 18:36

F U M É E . D U . C I E L φ


Une douce chaleur s’avançait doucement sur sa fourrure. Telle la pluie qui mouille un pelage, la caresse des ardents rayons du soleil réveillèrent Fumée du Ciel. Il sentait quelques chats bouger autour de lui, et une senteur suave de miel lui monta à la tête. Dans le camp, on pouvait entendre un léger brouhaha signalent que le Clan était déjà éveillé. Autour du camp, les mélopées mélomanes des oiseaux s’élevaient dans le ciel azur. Le jeune guerrier ouvrit les yeux avec paresse, révélant leurs bleutés. Il étira chacun de ses membres, puis il s’ébroua bruyamment, faisant tomber en même temps les petits morceaux de fougères accrochés à sa fourrure grise. Fumée du Ciel sortit prudemment de la tanière des guerriers, évitant les quelques félins encore endormis. Dehors, il s’arrêta un instant, ébloui par la clarté du ciel. Le beau firmament était fait de céruléen et de lactescent, tableau poétique d’une chaude journée. Une boule de feu brillait paisiblement au dessus de sa tête, réchauffant entièrement toute la forêt et ses habitants. Des petits moutons blancs brettaient vivement sur la voûte céleste azurine. Fumée du Ciel sentait l’air frais arrivé dans le camp, courant sur sa fourrure. La journée s’annonçait chaude et belle. Une journée ordinaire de la belle saison. Les Clans étaient enfin sortis d’une longue et pluvieuse mauvaise saison, qui avait persisté longtemps, comme la glace sur un lac. Maintenant, les proies étaient de sortis, les fleurs libéraient leurs parfums envoûtants, la forêt vivait, et les fruits apparaissaient. Fumée du Ciel se dirigea vers le centre du camp, pour voir s’il y avait quelque chose à faire. Il n’avait pas été désigné pour une patrouille dans le matin. Le félin se dirigeait vers le réserve bien garni de gibier quand il fut interpellé par le guérisseur du Clan. Le petit chat gris changea donc de direction pour aller vers l’antre du soigneur du Tonnerre. Fumée du Ciel s’arrêta devant lui et le salua, puis Âme de Chaton lui dit qu’elle avait besoin d’un guerrier pour accompagner sa jeune apprentie, Nuage Mélancolique, car elle devait aller chercher des herbes pour la réserve. Mais elle ajouta qu’elle préférait la savoir accompagné. Le félin au pelage semblable à la fumée hocha la tête, puis il alla s’asseoir devant le tunnel menant à la sortie du camp, pour attendre l’apprentie. Le chat du Tonnerre remarqua qu’il avait beaucoup à faire avec les guérisseurs, et pas que dans son Clan. Fumée du Ciel fit une toilette rapide pour se remettre d’aplomb, quand l’apprentie guérisseuse du Clan renommé brave apparue. Le jeune félin hocha la tête pour lui dire bonjour, et il remarqua qu’elle semblait fermée. Il se dit qu’elle devait être dans un mauvais jour, puis il bougea la queue pour lui faire signe qu’ils partaient, et il se mit en route, mais pas trop rapidement, pour lui laisser le temps de le suivre. Car dans le Clan, on savait qu’elle avait eu un malheureux accident, et que maintenant Nuage Mélancolique ne pouvait utiliser que trois de ses pattes. Les félins passèrent le tunnel, et ils s’engouffrèrent dans une forêt d’ombre et de lumière.


<><><><><><>


Fumée du Ciel marchait vite, sentant sous ses pas la fraîcheur des herbes et des fougères. Les arbres puis les sentiers défilaient à côté des deux chats. Ils devaient aller vers les Grands Pins,  dans une petite clairière dégarnie, lui avait on dit. Ainsi, il avait prit la tête de la marche et ils allaient vers leur destination. Le chat à la robe de suie observait les arbres et leurs feuilles vertes, synonyme de fraicheur et de sécurité pour le félin. Le léger vent qui soufflait comme un murmure sur les bois faisait trembler la verdure, et les coins d’ombre étaient les bienvenues. Une chaleur poignante régnait sur la forêt, telle une ombre de plomb. A travers les branches et les ombrages, l’épaisse lumière du soleil donnait sur le chemin des chats. Des raies lumineuses cognaient sur le sol, réchauffant le dos du félin gris foncé. Ses petites pattes le portaient toujours plus loin, avec Nuage Mélancolique à ses côtés.  Les félins se faufilaient à travers les bois, leurs pas étouffés par les gazouillis des oiseaux et des écureuils, camouflés par les herbes hautes ; Fumée du Ciel entendu même des rongeurs, mais il ne pouvait pas chasser. Tel des plumes, des spores et du pollen flottaient dans l’air, chatouillant les moustaches sensibles du félin gris. La forêt semblait vivante, tout bougeait autour du guerrier. Il pouvait enfin courir simplement, sans trêve ni problèmes. Fumée du Ciel ralentit un peu pour retrouver le rythme de Nuage Mélancolique. Il vit son pelage gris trancher sur la verdure. Ils approchaient de leur destination. Légèrement, le guerrier lâcha :


« - Ce qu’il fait chaud aujourd’hui ! Un temps parfait pour une sieste… Sauf que nous avons des herbes à trouver. »


Le guerrier fit esquissa un sourire en regardant la jeune apprentie guérisseuse. Puis ils continuèrent. Le matou trouvait Nuage Mélancolique peu bavarde. Mais bon, certainement qu’elle lui dirait à quoi servent les herbes qu’ils allaient ramasser. Fumée du Ciel esquiva un tronc couché sur le sol, puis il traversa les Grands Pins. Le félin remarqua un plant de violette des bois qui poussait collé à une pierre. L’union du minéral au vivant. Une pierre sur le chemin de la vie. Mais juste à côté, il remarqua un étourneau qui recherchait des insectes près du sol. Fumée du Ciel s’aplatit au sol, il baissa sa queue puis il prit un pas rapide pour se rapprocher de l’oiseau. Celui-ci le vit venir, mais le félin sauta le plus haut possible pour retomber sur l’étourneau, lui plaquant les ailes. Alors il lui mordit vivement la gorge, et s’en fut finit. Un filet de sang s’échappa de la blessure. Fumée du Ciel releva la tête, puis il appela Nuage Mélancolique, à travers les plumes.


« - Petite pause repas ! On reprend la route après. »


Le félin voulait reprendre des forces, il n’avait pas mangé depuis le matin. Il déposa l’oiseau sur une fougère. Il remarqua en releva la tête, qu’au dessus de lui se tenait une sorte d’arbre qui tenait en équilibre, appuyé contre un frêle bouleau tout de  blanc vêtu. Le tronc vacillant était très épais et fait d’un bois dur. Fumée s’ébroua, content de sa prise. C’est alors qu’il remarqua qu’aux Grands Pins, il faisait plus frais que dans la première partie de la forêt. Un vent plus long et lourd soufflait, comme provenant des Hautes Pierres. Sa fourrure bougeait sous le poids de l’air, ses moustaches frémissaient. La chaleur se faisait moins oppressante, l’ombre grandissante ; enfin un endroit un peu rafraîchissant. Alors qu’il allait croquer dans sa proie, un coup de vent balaya l’endroit d’une main de fer, telle une vague haute et puissante qui s’écrase sur la plage. Les feuilles tombèrent des arbres et les fougères plièrent sous l’assaut du zéphyr. Le petit chat eu l’impression d’être un insecte dans la tempête. Il s’agrippa au sol, et le coup de vent partit comme il était venu. Fumée du Ciel poussa un soupir de soulagement. L’ambiance de ce coin de forêt devenait… étrange. Il regarda l’apprentie qui l’accompagnait, quand il entendit un bruit sourd. Le chat à la robe morne tendit l’oreille, anxieux. C’est alors que le bruit se répéta, comme un craquement long et morbide. Puis l’air siffla, comme si quelque chose le fendait rapidement. Le guerrier ne comprit vraiment pas ce qui se passait, puis il vit un éclair de fourrure grise qui bougeait. Soudainement, il vit du coin de l’œil une énorme masse brune qui se rapprochait dangereusement. Il eut juste le temps d’avoir le réflexe de sauter le plus loin possible sur le côté que le tronc d’arbre vacillant s’écrasa par terre dans un grand boum fracassant, faisant fuir les oiseaux des alentours. Le minou sentit de l’air fouetter sa queue. De la poussière s’éleva dans l’air, et le guerrier du Tonnerre éternua. Il vit l’endroit où il était à l’instant, écrasé sur le tronc. Son cœur s’accéléra, il sentit une montée d’adrénaline en lui. Quelle chance ! S’il n’avait pas bougé, il serait mort cet instant ! Fumée du Ciel essaya de réfléchir, mais il ne pouvait cesser de fixer le tronc. C’est alors qu’il pensa à Nuage Mélancolique.


« - Nuage Mélancolique ! »



Pas de réponse.



« - NUAGE MÉLANCOLIQUE ! Tu vas bien ? »




Le félin attendait, l’oreille aux aguets. Il espérait de ton son cœur qu’elle n’avait rien. C’est alors qu’il se rappela que sa proie se trouvait sous le tronc. Dommage, il ne mangerait pas tout de suite.



Dernière édition par Fumée du Ciel le 3/8/2013, 15:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une douce chaleur fait naître et renaître bien des choses ~ PV Nuage Mélancolique.   Une douce chaleur fait naître et renaître bien des choses ~ PV Nuage Mélancolique. Empty30/7/2013, 12:00


 ღ Nuage Mélancolique ღ

Je ne l'oublierai jamais...




  • Une nouvelle nuit paisible s’installa dans la forêt. Le gazouillis des merles cessèrent laissant place aux hululements des chouettes à peine visibles dans la pénombre. Le vent se fit plus doux et froid ; le bruissement des feuilles se firent plus tendres et calmes. Chaque félin du Clan du Tonnerre regagnait son antre, dans l’espoir de se faire bercer par les doux bruits des alentours. Moi, je me couchai une fois tous les chatons et anciens examinés une dernière fois. Mes patients une dernière fois examinés, je m’engageai dans mon antre, me plongeant ainsi dans l’obscurité totale. Mes pattes collantes et pleines de remèdes, je partis au fond de mon antre afin d’y baigner mes membres poisseux dans de l’eau clair qui luisait sous le rayon de la lune. Mes pattes de nouveau propres, je m’installai dans ma litière douce grâce aux plumes, fraîche grâce à la mousse. Encore une perte de temps aujourd’hui ! Je posai alors le bout de la queue sur le museau, sombrant ainsi dans un sommeil sans fin. 
  • ◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►

  • Quand je me réveillai, une forêt grise argentée brillant comme une étoile dans le ciel, m’éblouissait. J’étais sur le terrain de chasse du Clan des Etoiles. Nul chat en vue, nul gibier, ni signe de vie d’ailleurs, ce qui me paraissait étrange, car dans mes rêves, d’habitude, il y avait toujours signe de vie. Mais là, la forêt semblait morte. Puis, des paroles me soufflèrent une phrase qui dut se faire répéter plusieurs fois pour comprendre.

                            Même les arbres les plus dangereux, ne sont pas plus fort que l’amour…

    Je ne comprenais pas. Je levai la tête vers la Toison Argentée d’un bleu magnifiquement foncé, parsemé de petites étoiles brillantes. Regarder la Toison Argentée me permettait de réfléchir. Soudain, une fumée grise voila la Toison. La fumée ressemblait à celle d’un incendie  Paniquée, je mis mon museau au vent, mais aucune odeur de feu. Était ce une prophétie ? Ou une prédiction ? Tout se bousculait dans ma tête…
    ◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►

    - Nuage Mélancolique debout !
    C’était Ame de Chaton.
    - C’est déjà l’heure ? répondis-je en baillant à m’en décrocher la mâchoire.
    - Fumée du Ciel t’accompagne pour aller chercher des feuilles de bourrache.
    - Fumée du Ciel ?!
    C’était un matou ! Âme de Chaton ne savait-elle pas que je les détestais ?!Je ne protestai pas car de toute manière, mon mentor était aussi têtue qu’une mule. Alors, en soupirant, je m’étirai les muscles un par un, songeant au plus profond de moi à la prophétie de mon rêve. Fumée du Ciel, qui était campé à l’entrée de la tanière, me salua d’un hochement de la tête que je ne renvoyai pas, et il sortit de pied ferme dans la clairière. Il faut toujours que je me traine un boulet pour aller chercher des plantes ! pestais-je dans mon fort intérieur. Quand je sortis de mon antre, le soleil réchauffa immédiatement ma fourrure sombre, sombre identique à mon cœur brisé. Secouant la tête pour ne pas me préoccuper de mon passé, je sentais aussi l’herbe douce et tiède sous mes coussinets glacés. Le camp était actif aujourd’hui. Les guerriers allaient et venaient, à croire que c’était le beau temps qui les rendaient simplement de bonne humeur… La saison des Feuilles Vertes certes était présente, mais pour combien de temps ? Clopin-clopant dans le camp, je me dirigeai vers Fumée du Ciel, assit devant l’entrée du camp, me dévisageant patiemment. Soudain, je m’arrêtai nette. Une petite minute ! La fumée ! La phrase ! Sa fourrure ressemble exactement à la fumée dans le ciel que j’avais vu ! Au par pitié Clan des Etoiles dîtes moi que je me trompe ! M’enfonçant dans la forêt de plus en plus, le matou gris sombre à mes côtés, je ne disais pas un mot. J’étais douteuse, plus que jamais…

    ◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►

    Fumée du Ciel et moi, continuions le chemin silencieux, chacun de son côté. Du sien, il admirait attentivement la forêt de nouveau giboyeuse et joyeuse. Pour lui, je devais être un glaçon permanent qui ne fondra jamais. Je m’étais montrée aussi froide que possible. Mais pourquoi ? Il n’était pas le même mâle que celui que j’aimais autrefois. Quelque chose en mon cœur, me le disait. Tandis qu’il admirait la forêt revivre, je réfléchissais à ma prophétie. Pourquoi le fumée serait alors intervenue au moment précis de la phrase ? Mais je suis Apprentie-GUERISSEUSE ! Pourquoi m’avoir révélé ça ? Le Clan des Etoiles ne veut pas que j’accomplisse ma destinée ?! Ou alors…ce n’est pas les guerriers de jadis qui m’ont révélé cela…Mais alors qui ? Tellement prise dans mes pensées, je ne remarquai pas l’arrêt de Fumée du Ciel et je failli le percuter. Son regard était gentil, doux, affectueux. Il me semblait tellement différent des autres… Mais qu’est-ce qui me prends ! Je deviens folle ?! Il disparut dans les fougères, pour une raison que je ne connaissais pas. Mais de toute façon, j’étais sure qu’il reviendrait. Alors, je m’assis, enroulant la queue autour de mes pattes et réfléchissais toujours. Quand il revint, une souris lui pendait de la gueule. Il la posa devant moi, et la découpa en deux par égal, m’en donnant un morceau. Je le regardais avec admiration. Sa présence de me gênait pas finalement. Et puis il pourrait m’apprendre à chasser ou combattre !! Revenant à la réalité, je regardais ma patte tordue. Jamais je ne pourrais chasser ni combattre… Le destin est si injuste ! Je voulais hurler mes paroles mais j’aurais été prise pour une chatonne alors que j’avais onze lunes. Soudain, Fumée du Ciel se précipita sur le côté. Prise de panique, je relevai brusquement la tête mais n’eus pas le temps de voir ce qui se passait, une chose brune s’écrasa lourdement sur mon pauvre petit corps. J’arrachai un cri de douleur qui fit fuir les oiseaux des alentours. Je sentais mes muscles se déchirer un par un, mes os, se broyer sous le poids lourd, du sang gicla, tintant le chose brune en rouge écarlate. Puis, le néant, le vide, la mort. Etais-je morte ? J’entendais les cris paniqués du petit matou gris, mais impuissante, je ne pus rien faire juste souffrir. Pourquoi tant de souffrance pour une jeune chatte comme moi ? Soudain, un paysage gris m’entoura. Le terrain de mes rêves. Celui du Clan des Etoiles. J’étais belle et bien morte. Puis, je vis un matou à la silhouette petite et maigrichonne qui s’approcha de moi. A son odeur, c’était un guerrier du Clan du Tonnerre, jadis.
    - Suis-je morte ? Quel était cette chose qui m’a foudroyé comme le tonnerre ?
    Le félin sintillant s’approcha et posa le bout de son museau sur ma tête. Là, je vis une féline grise tigrée avec un matou gris sombre. Hé mais….C’est moi ! Au dessus de la tête de la féline tigrée, un énorme arbre menaçait à tomber à tout instant. Et c’est ce qu’il fit. Il tomba lourdement sur la femelle qui n’eus pas le temps d’y échapper. Le matou de jadis réapparut devant moi.
    - Maintenant  tu sais tout… Ton Clan à besoin de toi…..IL a besoin de toi ! Tu ne peux pas mourir tout de suite, tu es trop jeune, vas !
    Le néant revint d’un coup. L’odeur de la peur et de la mort me dégoûtait. J’en oubliais presque la douleur.
    - Nuage Mélancolique ! Tu vas bien ?!
    Du sang se baladait un peu partout dans ma gueule mais je répondis agonisante, ce qui se voyait bien dans ma voix.
    - Fumée du Ciel ! Aide moi !
    J’étais tout aussi paniquée que lui. Et si il me laissait mourir sans rien faire ? Et si, il ne pouvait pas m’aider ?! Je sentis soudainement une douce fourrure chaude qui m’attrapa la patte avant droite. Mon cœur battit fort. Il n’était pas comme les autres, ça c’était sur. Et ça, je ne l’oublierai jamais…

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MessageSujet: Re: Une douce chaleur fait naître et renaître bien des choses ~ PV Nuage Mélancolique.   Une douce chaleur fait naître et renaître bien des choses ~ PV Nuage Mélancolique. Empty8/8/2013, 20:02

F U M É E . D U . C I E L φ

Le ciel semblait bouger au rythme de ses fous rires, balançant les nuages au loin. Le céleste vent continuait sa longue course à travers les arbres, bougeant les feuilles et murmurant aux arbres. Le coin de la forêt était toujours à l’ombre et semblait être un oasis de fraîcheur dans la fournaise du dehors. Le soleil ne se lassait pas de cogner des ses chauds rayons et de réchauffer la terre et l’eau. L’air était tout aussi empli d’odeurs alléchantes, de parfums sensuels et de chauds courants d’air.  Mais dans le petit bosquet où se trouvait Fumée du Ciel, le paradis était inversé. Le félin au pelage pareil au ciel d’orage  était paniqué. Il n’avait aucunes réponses de Nuage Mélancolique ; ses appels étaient vains. La poussière entourait toujours l’air, et formait comme un nuage en suspension. Du pollen, de la mousse et des pétales flottaient, comme portés par une main invisible. Les sons semblaient étouffés au félin, ses oreilles étaient trop chaudes. Ses yeux le piquaient, et il sentait que ses vibrisses s’affolaient, le prévenant de dangers évidents. Fumée du Ciel sentit son cœur se serrer : ce n’était qu’un arbre, mais qu’il tombe chez lui, dans sa forêt, dans un endroit qui lui était si familier, et que ce simple morceau de la terre puisse faire autant de dégâts le déboussolait. Il fallait qu’il retrouve l’apprentie du Tonnerre, c’était vital. Mais, le petit chat s’assit dans l’humus frais. Il ferma les yeux, puis il laissa son cœur prendre le contrôle. Inspiration, expiration… il ne voulait pas perdre son sang froid. Le guerrier se prit à écouter les chants de la forêt. Une dizaine de sons différents sortaient du vert des arbres, et cela rappela au chat sa condition. Il était une âme parmi tant d’autre, sa vie régie par ses choix et ses actes. Et un jour, proche ou lointain, il recevrait le pardon ou le serment du Clan des Étoiles. Alors Fumée du Ciel rouvrit les yeux, se sentant déjà mieux, la frayeur de l’action dissipée. Il se mit en quête de la petite chatte grise et blanche. Il avait connu la peur avant d’être consolé, et le soleil connu la rancœur avant d’être apaisé. En cherchant autour du tronc et des branches par terre, le félin ne trouva rien. La petite n’était pas autour de l’arbre mort. Mais où pouvait-elle bien être ? Il allait continuer ses recherches quand il aperçut une sorte de fumée, de poussière entre le blanc et le gris qui s’échappait du sol, sous le tronc. Intrigué, il commença à s’approcher. Mais soudainement, un petit flash de lumière sortit du même endroit, vif et fugace. Le minou à la robe grise fit un bon en arrière, surpris. Cela dura si peu, une partie tellement infime de l’espace temps que Fumée du Ciel crut avoir rêvé. Il ne savait pas ce que c’était, et si cela venait de son cerveau ou de la Mère Nature. Confus, il s’ébroua, prêt à refaire encore une fois le tour du tronc décimé. Mais, dans un murmure de détermination, il entendit une voix féline s’élevant des entrailles de l’arbre décanté :


« -  Fumée du Ciel ! Aide-moi ! »

Immédiatement, le chat gris releva la tête.  Le cri venait de dessous de l’arbre. Son cœur fit un bond dans sa poitrine ; le souffle glacial de la peur courut sur lui. Il espérait avec force que la féline du Tonnerre allait bien ! Fumée du Ciel bondit jusqu'à Nuage Mélancolique, puis il se baissa pour mieux voir.  Une odeur qu’il avait jusque là ignoré lui monta à la gorge. Un cocktail répulsif, effrayant ; celui de la peur et du sang. Il fut pris de panique : celle qu’il devait accompagner était-elle blessée ? Avait il faillit à son devoir ? Fumée du Ciel remarqua la frimousse de l’apprentie, et son regard paniqué. Elle était plaquée au sol et ne pouvait le voir. Au dessus d’elle,  une tâche de sang vermeil encore frais coulait le long de l’écorce. Encre bien étrange sur une feuille à l’état pur. Une fine goutte glissa, et pendant un instant, il crut voir le reflet de toute la forêt dans un liquide de vie. Le félin au pelage comme la fumée se reprit vite. Si la jeune chatte était blessée, il devait faire au plus vite. Et il ne devait surtout pas céder à la terreur. Sa capacité de réaction déterminerait de la survie de l’apprentie guérisseuse. Alors, il se colla en dessous du tronc, et de toutes ses forces, de toute sa détermination,  il poussa de ses épaules pour élargir l’espace entre le sol et l’arbre. Tout en poussant, il essaya de rassurer le membre du même Clan que lui :


« - Nuage Mélancolique ! Je te sors de là. Reste avec moi, surtout retiens toi de t’endormir ! Tiens, tu vas citer dans ta tête tout les membres du Clan ! »

Fumée du Ciel continua de pousser vers le haut, et il continua pendant quelques minutes. Ses épaules le brulaient, son souffle se fit court, il lui semblait que toutes les peines des  étoiles lui tombaient dessus, mais jamais il ne laisserait un membre du Tonnerre dans un danger de mort. Il faut bien la douleur avant d’être apaisé, il faut bien l’attente avant d’être rassasié. Alors, dans un dernier effort, le petit félin redoubla d’effort, et il vit que l’ouverture était bonne. Il baissa un peu la tête pour saisir la patte droite de Nuage Mélancolique, puis il commença à tirer en arrière. Au dessus de lui, il sentit que le tronc glissa un peu et se rapprocha du sol plein de feuilles, mais le chat n’en fit rien et il continua de tirer. A force de persévérance, et d’effort intense, il vit que la petite féline commençait à sortir d’en dessous du rondin. Il poursuivit son but encore un peu, quand il vit qu’il avait réussi à l’extirper. Mais il n’avait pas le temps de se reposer, pas le moindre instant à perdre. Il la tira encore un peu, sur un petit lit de feuille. Alors, il la laissa un instant pour se dépêcher d’aller cueillir un  peu de mousse. Il se souvenait que dans l’antre des guérisseurs, les patients avaient toujours une litière proche et chaude. Il était dans une forêt, donc il n’avait le temps que de prendre de la mousse. Mais le chat gris était exténué, alors son œuvre prit plusieurs minutes. Quand il eut finis de la ramasser, il plaça le lit de fortune sous Nuage Mélancolique. Alors, il prit le temps de souffler un peu. Il regarda la petite chatte en douleur étendue là, son pelage ébouriffé et pleins de brindille. Il ne put déterminer d’où venait une éventuelle blessure. C’est alors qu’il se rappela que des plantes pouvaient ralentir une hémorragie, et que d’autres pouvait atténuer la douleur. Mais lesquelles déjà ? Des feuilles ou des graines ? Le genièvre ? Non… Sa mémoire ne l’aidait pas. Il ne lui restait qu’un choix, que son mentor lui avait déconseillé : faire parler un blessé. Il se rapprocha du visage de l’apprentie, surveillant son regard métallisé quelque peu voilé. Ses yeux de la couleur du ciel au crépuscule regardèrent bien si son ventre se soulevait et s’abaissait. La peur de faire une erreur lui mordait toujours les entrailles, mais il essaya de parler d’une voix rassurante :


« - Petite ! J’espère que tu as bien écouté notre guérisseur, car je vais avoir besoin de toi. Te souviens-tu des plantes qui permettent d’atténuer la douleur, et de celle qui pourrait t’aider à cicatriser ? J’irais les chercher rapidement. Tu as été très courageuse. Une vraie apprentie du Tonnerre ! »


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ღ Nuage Mélancolique ღ

Pourquoi as-tu fais-ça ?


[size=12Le vent lançait des bourrasques que même moi j'entendais sous mon arbre à présent à moitié rouge vif. Je ne me sentais pas bien. Je toussai alors une fois en crachant du sang. Puis une deuxième fois. Et une troisième. Je me rendis compte que je suffoquais rapidement. Si il ne se dépêchait pas, je ne serais plus de ce monde dans quelques minutes. Malgré les terribles efforts du petit matou, j'avais la l'imprétion de ne pas bouger, et mes poumons me brûlaient terriblement. Je fermais les paupières de plus en plus et laisses muscles pendouiller, sans plus rien faire. J'étais à deux poils de la mort. Je le sentais. Des frissons me parcoururent l'échine me rappelant l'odeur de la mort. Et des enfers. L'espoir la quitta peu à peu mais Fumée du Ciel m'encouragea à rester éveillée :

« - Nuage Mélancolique ! Je te sors de là. Reste avec moi, surtout retiens toi de t’endormir ! Tiens, tu vas citer dans ta tête tout les membres du Clan ! »

Malgré la souffrance que j'endurais, ces chaudes paroles me redonnèrent un peu espoir et je commençai :

- Etoile d'Encre, Pelage de Brume, Ame de Chaton, moi, toi... Moi et toi...

Et sur ces pensées, je m'endormis, surement pour toujours... Les yeux clos, je ne voyais et ne sentais pas Fumée du Ciel m'extirper du tronc colossale de l'arbre. Il me trensporta jusqu'à un nid de feuilles confortables. En dehors du tronc, les feuilles dançaient sur le sol, comme pour fêter la mort de la jeune chatte. Le vent soufflait des mots incompréhensibles et les oiseaux perchés sur leur branche confortable chantaient comme si de rien n'était. Quand je rouvris les yeux, j'étais allongée sur le dos et le ciel azur était parsemé de petits moutons blancs qui jouaient à saute mouton. Ma vision était tout de même floue et quand je vis la tête de Fumée du Ciel au dessus de la mienne, j'en voyais trois. Je secouai alors la tête mollement, et regagna la vue que j'avais. Fumée du Ciel m'encouragea de nouveau :

« - Petite ! Je ne suis pas petite ! J’espère que tu as bien écouté notre guérisseur, car je vais avoir besoin de toi. Te souviens-tu des plantes qui permettent d’atténuer la douleur, et de celle qui pourrait t’aider à cicatriser ? J’irais les chercher rapidement. Tu as été très courageuse. Une vraie apprentie du Tonnerre ! »


Ses paroles me résonnaient en bourdonnement dans la tête et j'en fis une grimace de douleur. Mais je m'efforçai alors de réfléchir... Voyons...L'oseille est efficace contre la douleur. Mais pour la cicatriser, je dirais que des toiles d'araignée suffiront. Avec un ultime effort, j'articulai :

- De l'oseille. Pour la douleur. Des toiles d'araignée pour laisser cicatriser. Donnes moi quelques graines de pavot aussi, tu sais, les graines noires dans ma pile ?

Je priai pour qu'il allait se dêpécher la douleur était insuportable. Soudain, ses paroles me revinrent à l'esprit : Tu as été très courageuse. Une vraie apprentie du Tonnerre !

Il se levait et aller partir mais je l'arrêta :
- Attends ! Fumée du Ciel, étais-tu sincère quand tu as dis que j'étais une vraie apprentie du Clan du Tonnerre ? Et pourquoi me sauves-tu ? Tu pourrais très bien dire que je me suis faites écrasée par un monstre. Quoi qu'il en soit je t'en suis extrênement reconnaissante, je ne l'oublirai pas, promis.

Et je j'attendais sa réponse, laissant ma souffrance en deuxième préoccupation. Ce guerrier n'avait rien de commun à mes yeux. Quelque chose de lui faisait palpiter mon coeur. C'est alors que je compris la prophétie qui m'avait été révélée : L'arbre, l'amour, la fumée, mon coeur qui palpite. C'était mon coeur qui avait pour ainsi dire ses murmures depuis le début. Une nouvelle énergie me submergea, celle qu'on appelle "la passion".

[/size]
[*]
Thank you..
Je ne te remercierai jamais assez. Prends mon coeur en guise de reconnaissance..
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Fumée du Ciel
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Fumée du Ciel

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F U M É E . D U . C I E L φ

« Ce n'est pas tant l'aide de nos amis qui nous aide que notre confiance dans cette aide. »
Epicure


Fumée du Ciel n’était qu’un chat, qu’un esprit de plus sur cette terre foulée par bien d’autres avant lui, et qui serait foulée par bien d’autres longtemps après lui. Mais chaque essence vivante bouillait d’énergie en elle, de vie et de pensées. Alors il était lui-même, et cela serait indiscutable tant que son cœur ne cessera pas de battre. Au fil des pulsions de ce muscle qui nous permettait de vivre, il courait, il parlait, il se battait. Mais pas seulement pour lui-même. Pour tout être digne de vivre, digne s’inspirer le vent qui charriant les fraîches odeurs du pollen et de l’air chaud, digne de boire l’eau qui coulait dans les ruisseaux, essence de la vie, liquide plus précieux que l’or, et aussi digne de vivre librement, sans ordres ni contraintes, libre de courir là où le vent le portera, là où les étoiles brilleraient. Alors le félin vivait pour tout son Clan, pour la mémoire des chats qui avaient été et qui existeraient toujours dans les mémoires. Il était fier et libre comme l’air, seul maître de ses frontières. On ne peut juger quelqu’un sans le connaitre, et parfois les rencontres apportaient une nouvelle fraîcheur à la vie. Pendant qu’il regardait Nuage Mélancolique en train de saper ses paroles, Fumée du Ciel se dit que le Clan des Étoiles leurs accordaient des destins bien étranges, parfois. L’apprentie au pelage blanc et gris grimaça sous la douleur, et un instant, elle sembla chercher les réponses qu’elle devait lui donner. Le matou au pelage de fumée et aux yeux d’eau remarqua qu’un peu de sang commença à couler le long de sa litière de fortune, tachant de rouge sombre le vert clair des fougères. Au dessus d’eux, le vent baladait docilement les branches légères et solides, chatouillant les feuilles et les épines. L’ombrage empêchait la grosse chaleur de pénétrer dans la petite clairière, et le félin à la robe sombre avait déjà oublié quelle était la dure sensation de la poussière et de l’hypnotique feu qui réchauffait l’air. Pour l’instant, seul le bruit du vent sur les troncs et dans l’herbe comptait, créant une fausse parole des entrailles de la terre. Le ciel était toujours aussi bleu et toujours aussi chargé des petits nuages tout blancs, ou gris clair. Mais dans la forêt, les petites bêtes se trimbalaient, tout simplement, sans plus gros appareil que leur vie. Des papillons multicolores ou unicolore voletaient ci et là, leurs majestueuses ailes sentant les courants du zéphyr pénétrant. Une multitude d’insectes vivaient le jour, lorsque les journées étaient les plus longues. Des fourmis transportant des petits fruits ou des feuilles,  des scarabées, des chenilles qui montaient aux arbres dans le grand espoir de devenir plus grandes. Et encore, on entendait le bruit léger mais perceptible de rongeurs qui farfouillaient pour trouver des graines comestibles, courant d’une racine à l’autre, en passant sous les bosquets. Au loin, un pivert s’attaquait à un arbre, faisant face à la dureté de l’écorce. Cela créait une sorte de mélopée naturelle et sans rythmique, mais agréable en bruit de fond. Encore, quelques oiseaux planaient au dessus d’eux en pialant. Alors, dans toutes ces voix,  celle de l’apprentie guérisseuse retentit, l’arrachant de sa contemplation. Elle semblait avoir un peu de mal à parler, mais ses paroles furent compréhensibles :


« - De l'oseille. Pour la douleur. Des toiles d'araignée pour laisser cicatriser. Donnes moi quelques graines de pavot aussi, tu sais, les graines noires dans ma pile ? »


Fumée du Ciel ouvrit grand ses yeux, intéressé. Il avait à trouver une petite liste, mais pas la plus compliquée ! Reprenant sa respiration, prêt à se relancer dans une course contre la mort qu’il espérait gagner de tout cœur, il se releva. Il prit la direction des profondeurs de la forêt, mais la petite chatte l’interpella, le regardant :


« - Attends ! Fumée du Ciel, étais-tu sincère quand tu as dis que j'étais une vraie apprentie du Clan du Tonnerre ? Et pourquoi me sauves-tu ? Tu pourrais très bien dire que je me suis faite écrasée par un monstre. Quoi qu'il en soit je t'en suis extrêmement reconnaissante, je ne l'oublierai pas, promis. »


Le félin aux yeux du bleu de l’océan se stoppa, puis il se retourna, doucement. Son regard de saphir se posa sur l’apprentie de son Clan qui était couchée par terre, le visage essoufflé, du sang sur son pelage de neige, et ses yeux le regardant. Ses yeux d’un gris profond et clair, comme la lune baignée d’une couleur d’étoile, le fixait. La féline semblait franche quand elle se disait reconnaissante, et le guerrier en eut le cœur réchauffé. Nuage Mélancolique avait de la considération pour ceux qui l’aidaient, apparemment. Un sourire se peignit sur les lèvres du chat gris. Il savait très bien pourquoi il l’avait sorti de cet enfer de nature et de terre ; et pour lui, tout semblait évident. Fumée du Ciel était heureux d’avoir réussi la première partie de son sauvetage, il n’aurait pas put supporter de la voir bloquer là-dessous. Même si maintenant, il angoissait à l’idée de ne pas retrouver les feuilles, à l’idée de devoir annoncer une mauvaise nouvelle au Clan, à l’idée de ne plus revoir cette frimousse sympathique… et la dure lassitude coulant dans ses muscles reprenait du servie, en même temps que sa tête essayait de lancer sa mémoire visuelle.  Malgré tout, sa réponse était toute faite. Le félin regarda Nuage Mélancolique, et il lança :


« - Et bien, je ne pense pas que n’importe qui aurait supporté ce poids, et tout le monde n’aurait pas résisté le temps d’être sorti de là. Le Clan du Tonnerre est un Clan brave, loyal. Et toi, tu le représentes grandement en étant encore en vie ! Je pense que tu as beaucoup de qualités que tu peux encore découvrir, et la persévérance en fait partie.  Je le pense vraiment, tu es digne de notre Clan. Je suis content que tu sois encore consciente, je ne voulais surtout pas dire au guérisseur que j’avais perdu son apprentie, tout de même. »


Le félin fit une courte pause, en la regardant bien dans les yeux. Il croyait vraiment ce qu’il disait. Malheureusement, elle aurait put y passer, et heureusement, elle était encore en vie. D’autres serait peut-être mort sur le coup, d’autres n’aurait peut-être pas résisté. Alors que l’apprentie guérisseuse était bien là, sans état de choc, encore lucide. Elle était maline et résistance : elle prendrait sûrement très bien la suite de l’actuel guérisseur. Il voulait vraiment qu’elle le croit, car le félin au pelage sombre ne faisait pas souvent des paroles en l’air. Ses convictions étaient bien encrées en lui, et quand une nouvelle se créait, elle restait. Puis, inspirant pour continuer, il continua :  


« - Et puis, il faut bien que quelqu’un s’occupe de nos apprentis, n’est-ce pas ? Je n’aurais pas du nous faire arrêter devant cet arbre dangereux, c’est de ma faute. Et je ne supporte pas de voir mes camarades en danger, c’est un devoir pour moi d’aider ceux qui ont des problèmes. Je ne pouvais pas te laisser, cela m’aurais fais trop de peine… Alors repose toi, je reviens vite, je te promets de courir comme si le Clan des Étoiles lui-même me coursait ! »


Juste après ses paroles, le petit félin lui adressa un clin d’œil puis cette fois, il repartit comme une flèche en direction de la forêt. Sortant de la clairière rafraîchie par le vent et par le grand ombrage des arbres, les trous qui laissaient passer la chaleur du soleil et de l’air se firent plus nombreux dans l’autre partie de la forêt. Tout en courant, donc en évitant les racines, les arbres et les buissons, Fumée du Ciel se rappelait sa petite liste de course à mettre dans le caddies : graines de pavot, oseille, toiles d’araignées… les toiles, il les trouveraient à son point de départ ; pas trop loin. Mais il n’y avait pas pensé avant, alors il continua sa course. L’oseille et les graines, le félin pensait bien les trouver dans la Clairière Ombragée, du moins il l’espérait. Sa destination en tête, le guerrier rectifia sa trajectoire, et il se mit à sprinter le plus vite possible. Rapidement, la vitesse et le vent dans son pelage le grisèrent. Le chat sentit l’adrénaline monter en lui ; parcourant ses veines, rétrécissant sa vision, jouant sur les sens. Il sentait ses vibrisses voler, ses pattes semblaient flotter sur des coussins d’air à la texture d’humus et de terre. Tout son corps appréciait l’effort et le réconfort en même temps, et plus il s’éloignait de Nuage Mélancolique, plus il se rapprochait des plantes médicales. Mais tout aussi rapidement que l’euphorie avait commencé, aussi rapidement que son corps se mit à accélérer sa vitesse de vie, sa tension retomba et ses muscles fatiguèrent. L’effort de tout à l’heure eut droit à un revers, mettant la balle dans le camp de la fatigue. Son petit organisme, quoique musclé, avait besoin d’énergie. Car sa vie de chat sauvage était moins calorique que celle d’un chat de Bipèdes, pour sûr ! Alors, malgré toute sa volonté, Fumée du Ciel du ralentir le rythme. Pendant qu’il fonçait, le félin au pelage de fumée observa sa belle forêt, toute vivante dans la chaleur et la lumière de l’été. Près de lui passèrent futilement des proies, mais il n’arrêta pas.  Le temps lui était compté, enfin plus pour l’apprentie guérisseuse que pour lui. Il continua et finit par approcher de sa destination. En regardant le soleil dans le ciel, il vit que depuis leur départ, pas mal de temps s’était écoulé. D’ailleurs, la fraîcheur du matin commençait vivement à s’écouler, et la fournaise s’accrochait à la terre. Redoublant de courage pour ne pas sentir ses muscles endoloris et ses pattes abîmées, le félin courut encore jusqu'à la Clairière. Il sentit l’odeur marquante et familière du Clan du Tonnerre, et les traces d’entrainement étaient bien visibles. A la place des arbres, cette partie de la forêt était recouverte d’herbe grasse, de graviers et de sable. Mais tout autour se profilait un cercle de résineux encore frais ; et, des racines. Tout de suite, le félin se mit à chercher des graines de pavot. Il commença à farfouiller autour des racines, près des buissons, la truffe à terre. Alors, près d’un frêne, Fumée du Ciel aperçut un plan d’herbe avec plusieurs grandes tiges surmontées par des fleurs aux pétales froissées, très colorées. Le chat gris s’approcha : c’était du pavot. Tout guerrier connaissait ces graines magiques qui réduisaient la douleur. Il coupa les fleurs, puis les prit avec lui.  Ensuite, il continua de chercher, mais il ne trouva rien. Il remonta au centre de la clairière, quand il vit un plan de terre qui avait l’air riche. Il se dirigea vers cet endroit, et arrivé assez près, le félin vit que des feuilles poussaient dessus. En se rapprochant, il vit que des feuilles pas très grandes mais larges poussaient effectivement à la surface de la terre. Il espérait que cela était de l’oseille, car il ne se souvenait pas vraiment de sa forme. L’odeur non plus. Le guerrier arracha les feuilles du sol, avec les racines qui pendaient. La saveur ressemblait à une feuille qui pouvait se manger. Fumée du Ciel pria le Clan des Étoiles qu’il ne se trompait surtout pas. Son précieux chargement avec lui, le petit chat repartit de plus belle. Il reprit la direction inverse de son arrivée, et en repartant, il croisa des félins étonnés de le voir courir ainsi, mais il ne s’arrêta pas. Tout en courant, il ne cessait de se répéter que Nuage Mélancolique allait bien. Ses plantes se baladaient dans sa gueule, mais il essaya de ne pas y penser. Ses pattes le menaient aussi vite que possible, survolant le sol. Mais malheureusement, la fatigue était encore largement présente, alors il arrivait plus lentement que prévu. L’herbe lui chatouillait les jambes, la terre n’était pas froide, et les arbres le regardaient de leurs regards centenaires. Vu du ciel, une tache grise mouchetée de vert courait vers un endroit connu de lui, sautant au dessus de tronc, contournant les arbres, s’aidant de ses griffes pour aller plus vite. Fumée du Ciel arriva tout épuisé et le corps brûlant dans la petite clairière des Grands Pins, déboulant devant l’arbre déchu. Il lâcha son paquetage, mais il savait qu’il lui restait les toiles d’araignées à trouver. D’un coup, il ferma les yeux, se sentit défaillir. Son cœur avait du mal à reprendre un rythme normal, sa poitrine étaient pourvue d’aiguille à chaque inspiration. Ses pattes flageolèrent. Mais il ne pouvait abandonner maintenant, si près ! Lourdement, il prit la direction d’un arbre pour trouver un coin sombre. Alors qu’il passait devant le tronc couché, Fumée du Ciel aperçut une ouverture dans le bois. Il se dit qu’il y aurait peut-être ce qu’il cherchait. Plein d’espoir, le félin tendit la patte. Et, par un coup de chapeau du hasard, il y avait bien des toiles d’araignées. Bien collantes, bien étalées. Le guerrier du Tonnerre les prit entre ses griffes. Retournant près de Nuage Mélancolique, il s’annonça :


« - C’est moi ! J’ai trouvé tout ce qu’il faut. »

Il n’était pas sûr de sa réussite, un doute le tiraillait. Alors Fumée du Ciel se dépêcha d’appliquer les toiles d’araignées là il aperçut les blessures, puis il demanda à la petite chatte, car il n’était pas guérisseur et il ne voulait surtout pas se tromper :

« - Maintenant, que-ce que je dois faire avec l’oseille ? Je t’ai aussi posé les graines de pavot devant toi. »

Le petit chat espérait de tout cœur qu’elle l’avait entendu et qu’elle aurait la force pour lui répondre. Il posa les fleurs, et se mit en quête d’en retirer les graines. Après un long moment, il finit par réussir, et il posa les graines de pavot encore fraîche juste devant la bouche de l’apprentie, et il s’assit, attendant sa réponse avec appréhension et fatigue.
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MessageSujet: Re: Une douce chaleur fait naître et renaître bien des choses ~ PV Nuage Mélancolique.   Une douce chaleur fait naître et renaître bien des choses ~ PV Nuage Mélancolique. Empty13/9/2013, 18:55


Sauvée.

[Désolée du retard ^^' Je n'étais plus très inspirée^^".]




  • Le monde tournait autour de moi. Je ne savais plus où j’étais, ni pourquoi j’étais là. Mon cœur tentait de me faire entendre raison : que je ne devais pas aimer un guerrier.  Mais je n’y arrivais pas. La culpabilité, la honte et le remord émanaient de moi. Je n’arrivais toujours pas à y croire.  Je voulu immédiatement qu’il s’en aille chercher les feuilles demandées, mais non, il fallu qu’il reste là, à me regarder à moitié calme, à moitié apeuré par ma perte qui n’arrivera pas de toute façon. Après un long moment de silence et de gémissements de douleur qui me parurent interminables, Fumée du Ciel me répondit un large sourire esquissant ses babines.


    « « - Et bien, je ne pense pas que n’importe qui aurait supporté ce poids, et tout le monde n’aurait pas résisté le temps d’être sorti de là. Le Clan du Tonnerre est un Clan brave, loyal. Et toi, tu le représentes grandement en étant encore en vie ! Je pense que tu as beaucoup de qualités que tu peux encore découvrir, et la persévérance en fait partie. Je le pense vraiment, tu es digne de notre Clan. Je suis content que tu sois encore consciente, je ne voulais surtout pas dire au guérisseur que j’avais perdu son apprentie, tout de même. »


    Mes yeux étaient écarquillés et aucuns mots ne pouvaient qualifier ma joie.  Des larmes de bonheur perlaient le long de ma joue mi grise, mi blanche. Il était sincère. La sincérité me touchait chez les chats, car chacun d’eux ne sont pas tous honnêtes… Je reprends une grande respiration qui me demande tellement d’efforts, que je crache du sang sur le sol tiède. Fumée du Ciel se rappela de l’urgence et fila dans les taillis. Je respirais bruyamment, suffoquant dans mon propre sang. Chaque goulée d’air me faisait ravaler le sang rouge vif qui s’écoulait abondement de mes plaies.  Je ferme les yeux et me concentre sur le rythme de la respiration. Un peu vite Nuage Mélancolique… Calme toi, rappelles-toi ce que t’as dit Ame de Chaton… Je m’efforce d’obéir à cette voix, celle de l’espoir… La douleur et la souffrance régnait au fond de moi, je grimaçais à chaque respiration. J’avais comme l’impression d’être torturée. Au bout de quelques minutes, je vis Fumée du Ciel revenir avec un ballot de plantes dans la gueule.  Avec un ultime effort, je louche sur les baies qu’il dépose devant moi, avec soulagement, je constate que ce sont les bonnes baies.  Je soupire et me calme, fermant les yeux.
    - Merci Fumée du Ciel.. Entoure les plaies avec la toile d’araignée en appliquant le jus des baies.
    Je fais le reste par moi-même et prends les quelques graines de pavot. Je m’endors aussitôt.



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