La Guerre des Clans
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Après le drame de l'Assemblée sanglante, la vie reprend son cours...normalement ?
 
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MessageSujet: ~ Song.   ~ Song. Empty11/7/2009, 16:46

~ S. O. N. G.
P. V. Brise d’Oméga.


« Faire semblant ne dure qu’un temps. »
« Ne pas penser. Ne pas réfléchir. Se taire. Ouvrir les yeux. Se relever et Avancer. »


    Les méandres de la pensée sont bien incompréhensibles parfois, vous savez.

    J’aurais eu tendance à croire qu’en de si sombres temps, mon esprit serait occupé à galoper d’un sujet à l’autre, que ma tête serait sur le point d’exploser sous l’effet de la peur, de la peine, de la haine et sous l’oppression exercée par toutes ces idées, toutes ces pensées. Toutes plus importantes les unes que les autres. Comment aurais-je pu deviner le vide qui m’assourdissait en ce moment. Je ne savais que penser, j’étais comme privée de ma liberté de penser, comme si l’on m’avait coupé une partie de moi. Je ne pensais rien, je n’y arrivais pas. N’étais-ce que légitime défense ? Me protégeais-je ainsi des dangers du monde extérieur ? Ce devait-être ça. Mon subconscient me préservait surement de la vérité du vrai monde. Plantant mes griffes d’ivoire dans le sol poussiéreux de la plaine, fermant les paupières aussi fortement que je le pouvais, je me retenais de rentrer au Camp ventre à terre, hurler aux chatons que leur monde n’était pas celui enclin aux contes de fées et aux Bisounours qu’ils imaginaient, tel le monde que je m’imaginais à leur âge. Je voulais leur ouvrir les yeux, leur épargner toutes ces douleurs, toutes ces vérités qui leur seraient plus tard jetées à la figure. J’aurais aimé qu’on eût cette grandeur d’âme à mon égard. Et pourtant je ne bougeais pas, je ne pensais à rien. C’était au dessus de mes forces. J’aurais aimé savoir comment j’accomplissais cela. Comment je parvenais à me priver inconsciemment de ma pensée. Quelqu’un m’aurait annoncé cette possibilité il y a quelques jours, que je lui aurais ri au nez. Il y a quelques jours… Ma plénitude d’il y a quelques jours semblait loin à présent. Je me souvenais de mon incommensurable bonheur lors de ma nomination au rang d’Apprentie. Apprentie d’Étoile de Glace, qui plus est. Étoile de Glace… Un souvenir essaya de se creuser un passage jusqu’à moi. Un souvenir que je savais d’une importance capitale. Mais je ne tentais pas de me rappeler. Un instinct inconnu jusqu’alors m’avertit que si la vérité m’assaillait, les larmes le feraient peu après. Je préférai jouir quelques minutes encore de ce vide cotonneux dans lequel je me trouvais. Chaud et confortable. Sans m’en rendre compte, je m’allongeai sur le dur sol des Hauts-Plateaux, laissant le soleil réchauffer mon visage et mes pattes engourdies, laissant le soleil parer mes griffes rougies par le sang d’un éclat vengeur. M’abandonnant à l’oubli, je me laissai peu à peu emporter par l’inconscience.

    Je me réveillai quelques heures plus tard, soupirant à la vue de mon pelage souillé du sang que je n’avais pas pris la peine de nettoyer après… l’Assemblée. A peine pensé ce mot, je m’infligeai une impressionnante claque mentale. Je n’aurais pas dû penser ce mot, je n’aurais pas dû me rappeler, m’attarder sur mes poils carmin. Je n’aurais pas dû… Arquant le dos, j’essayai de me protéger physiquement contre l’assaut mental que je subirais sous peu. Prenant une grande et profonde inspiration, j’ouvris les vannes du souvenir. Serrant la mâchoire, je me rappelai enfin…

      « Le clan du chaos est ici ! Quelle stratégie adopter ?! Vite, je ne pense pas que le temps soit indéfini pour nous ! Aide-moi... S'il te plait !
      - Il est trop tard Étoile de Brume. Ils ont du comprendre que nous les avons repérer et ils vont passer à l'attaque... Nous ne pouvons fuir comme des lâches en laissant le Promontoire aux chats du Chaos. Nous sommes 4 clans et tous les guerriers sont prêts à se battre. Perdre cette terre ça serait un trop gros coup au moral pour eux. Il n'y a qu'une alternative. Un clan contre quatre, Étoile de Brume. Nous avons nos chances et si... »

      « Pour Nuage de Renard... »

      « Souffre misérable ! Et regrette de t'être attaqué en personne à la redoutable meneuse du clan du Chaos !
      - Tornade... »

    Les horreurs se succédaient, s'enchaînant de plus en plus rapidement, jusqu’à ce que je ne comprenne plus rien à rien. Lorsqu’une giclée de sang m’obscurci la vue, je mis un terme à la torture. Je rouvris les yeux, les écarquillai et sentis des larmes si souvent damnées couler le long de mes joues. M’affalant une nouvelle fois dans la poussière, indifférente à la pureté de l’air et au gazouillis des oiseaux, je retrouvai enfin ma lucidité. Ma respiration se fit haletante quand je mesurais l’ampleur de la récente tuerie des Quatre Chênes. J’avais perdu ma meilleure amie, ma Chef, une partie de mon mentor… Je me sentais vide. Mais pas le même vide que tout à l’heure, non, ce vide là se situait dans les profondeurs de mon cœur. J’avais l’impression qu’une partie de moi – ou plutôt trois, devrais-je dire – m’avais été arrachée. Une autre vérité s’imposa alors à moi. J’avais entendu les paroles d’un félin que je n’avais pas reconnu, perdue que j’étais dans d’insondables gouffres de douleur. Il avait dit – et je me rappelais parfaitement de sa voix empreinte de peur et de douleur – que les Chefs des Clans du Tonnerre et de l’Ombre avaient eux aussi péri dans le carnage. Qu’ils avaient été accompagnés dans la mort par Griffe des Neiges et Cœur Démesuré, Lieutenants des Clans de l’Ombre et de la Rivière. Ainsi que par tout un tas d’autres courageux chats.


    Je me souvenais des paroles de mon Chef, lorsque la Guerre m’avait pris ma tante et mon innocence. Je me souvenais à la perfection de son image de vainqueur fatigué et de sa voix claire et douce…


    « Petite Plume, tu viens de voir la triste réalité de la guerre. Vois-tu, Rayon de Soleil a combattu tout simplement parce que telle est sa nature. Son Clan a toujours été prioritaire pour elle. Et son Clan était en danger. Nous l’avons emporté, et il nous reste suffisamment de guerriers pour organiser des patrouilles et pour défendre le territoire. Nous devrions nous réjouir de ça sans pour autant nous oublier les valeureux chats qui ont trouvé la mort aujourd’hui. Nous devons juste la ranger à la place qui convient : Sans culpabiliser mais sans oublier tout à fait. N’oublie jamais ça Petite Plume… »


    Alors une mélodie vint à moi. Une chanson d’une douceur incomparable, qui me rappelait les fredonnements de ma mère, lorsque je ne parvenais pas à dormir. Je me relevai et tournai sur moi-même pour voir d’où elle venait. N’apercevant rien, je haussai les épaules et me rallongeai sous les yeux de l’astre de jour. « A quoi bon ?! » n’arrêtai-je pas de me dire. Je ne parvenais pas à comprendre comment la vie parvenait à reprendre son cours, comme si rien de s’était passé. Personnellement, j’avais envie de hurler mes tourments au ciel, de courir sans plus jamais m’arrêter. D’oublier. J’aurais donné un rein pour replonger dans ma torpeur d’il y a quelques heures. La chanson se fit alors plus insistante. Fil de soie sur trame d’harmonie. Je me laissai bercer par cette musique de conte de fées et l’écoutai pleinement. Enfin, aussi pleinement que mon esprit en deuil le permettait. Je perdis la notion du temps, je m’en fichais. J’étais seule, je le savais, mon amie, ma confidente, mon rayon de soleil était parti. Pourtant, dans ma solitude, il me semblait que je n’étais pas si seule que cela. La chanson monta alors dans de joyeux aigus. Signe encourageant, il me semble. Mes muscles se détendirent imperceptiblement sous l’effet soporifique de la berceuse. Non, je n’étais pas seule. Cette voix, qui chantait si bien, était avec moi. Bien que j’ignore qui elle était, elle était avec moi. Coupant court à cette fatalité, je me corrigeai rapidement : J’ignorais qui elle était pour l’instant. Je découvrirais qui s’amusait à chantonner gaiement après un Balayant les horizons venteux du regard, je vis le soleil, sur le point d’achever sa course dans les profondeurs de l’Ouest. Je m’étonnai du temps qui s’était écoulé, je n’avais pas l’impression d’être restée de si nombreuses heures sur ce plateau rocailleux. Me relevant lentement, je me dressai face au soleil et murmurai de silencieux adieux aux pauvres chats qui avaient gagné le Clan des Étoiles, la veille au soir. Je me retournai et, tournant le dos au crépuscule rosé, j’assumai pour la première fois les paroles du prédécesseur d’Étoile de Brume. J’ « acceptai » la mort de tous ces félins et m’ouvrai au futur. Je réalisai alors que je n’étais pas seule, dans cette plaine aride…
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MessageSujet: Re: ~ Song.   ~ Song. Empty15/8/2009, 16:05

UP Brisou' ^^'
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