La Guerre des Clans
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Après le drame de l'Assemblée sanglante, la vie reprend son cours...normalement ?
 
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 A simple poisoned life [prio Bois de Cerf]

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Chante Lune
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MessageSujet: A simple poisoned life [prio Bois de Cerf]   A simple poisoned life [prio Bois de Cerf] Empty28/3/2010, 13:53

« Les blessures physiques sont mortelles et entraînent la mort
Les plaies qui fendent le cœur entraînent une lente agonie. »



    Ploc

    La vie s’évanouissait peu à peu dans ce corps frêle. C’était si fragile, si facile.

    Ploc

    Le sang formait un tâche écarlate sur le sol grisâtre, elle s’agrandissait, aussi vite que la mort happait l’âme de cette pauvre créature.

    Ploc

    Elle s’arrêta de gesticuler. Elle venait enfin de comprendre que la vie en elle même était vain. Son espoir était mort, il ne restait plus qu’elle le suive.

    Ploc

    Son dernier soupir venait juste de franchir la barrière de son museau, plus jamais elle ne reverrait la lumière du jours.

    Ploc…

    « Tu es bien chanceuse de voir la mort maintenant, car crois moi, la vie de vaut pas d’être vécu. Tu vas enfin pouvoir te réveiller, ton cauchemar est fini. Quant à moi, il ne me reste qu’à admirer ta chance et continuer de vivre. Oui, mourir est quelque chose de beau… Quand est-ce que je pourrais me réveiller à mon tour ? »

    Le lieutenant du clan du Tonnerre était en train d’observer sa proie, couchée sur le sol, en face d’un écureuil mort qui venait tout juste de recevoir un coup de griffe mortel sur sa tempe. Mort, il était mort, et elle l’enviait. Plus le temps passait, plus elle se délectait de voir mourir ses proies, elle ressentait une sorte de bonheur en elle-même, car elle était persuadée de les rendre heureux…
    Parfois, Chante Lune avait peur d’elle même, de ce qu’elle ressentait en tuant, de ses crocs et ses griffes, de cette envie de sang, de son passé.
    Elle se leva et vint observer la petite flaque de sang qui reflétait son image. Elle vacilla, recula; ce n’était pas elle qu’elle avait vue, mais son frère quand il s’était délectait de voir la souffrance d’elle et sa sœur.
    Oui, plus le temps passé, plus elle ressemblait à son frère… Et le comprenait. Tout cela l’effrayait et elle donna un coup rageur dans la flaque de sang, mais un miaulement de terreur franchit sa gorge et elle nettoya rapidement les tâche de sang qui assombrissaient un peu plus son pelage encre. La minette avait peur de la mort et du sang, de cette hémoglobine qu’elle avait fait couler. Plus que de son frère, elle avait peur d’elle même, car elle devenait sanguinaire, et elle ne voulait faire plus de mal qu’il n’en avait été fait. Pourtant, mourir devait être si bien…
    Elle se sentait devenir folle.

    Une rafale ébouriffa son pelage, et un doux rire tinta dans ces tympans. Heureusement que sa sœur était là, car sinon elle deviendrait folle pour de bon. Seul le rire de défunte frangine parvenait à lui redonner la raison, mais ces derniers temps, il se faisait plus rare…
    La combattante se décida à manger sa proie, avec dégoût néanmoins. Après avoir enterré les ossements de la pauvre créature, elle se mit à courir à un rythme effréné. Depuis l’attaque du clan de la Nuit, elle avait toujours était seul ou entourée de traîtres; bien qu’elle en était une elle-même par rapport au clan du crépuscule. Maintenant, elle avait peur de tuer les membres du clan du Tonnerre, souvent elle eu envie de le faire, souvent elle s’éclipsa en pleine nuit. Courir l’épuisait, et la fatigue posait une chape de brume sur ses pensées, ses envies. Tout ce qu’elle voulait c’était de s’arrêter, de mourir. Elle courut pendant longtemps jusqu’à ce que ces pattes rencontrent le sable jaunâtre, et ce ne fut qu’une fois après avoir franchi les premiers mètres dans le désert qu’elle finit par s’effondrer. Haletante, le museau entre les pattes elle laissait le sable lui meurtrir les yeux, qu’importe, elle voulait être seule. Chante Lune reste longtemps ainsi, pleurant toutes les larmes qui lui restaient, abandonnant pour un fois son air stoïque et se laissa aller, elle avait tout perdue, tout, et même si elle était lieutenant, elle le savait que sa place n’était pas dans se clan, elle n’y était pas née, pour eux, elle n’était qu’une vulgaire solitaire. Ils ne connaissaient pas son passé, ils ne pouvaient pas savoir. Si ils le savaient de toute manière, qui lui ferait confiance. Traître un jour, traître toujours.
    Au final, la minette était comme son frère, sauf que c’était lui qui l’avait poussé à bout. Elle était lasse, tellement lasse; tout était vain en se bas monde, rien ne valait la peine. Tout n’était que sable autour d’elle, même le vent en était chargé, elle s’y sentait bien. En guise de plafond, elle avait une merveilleuse voûte céleste qui dardaient ces milles petites lumières sur la Terre; et une lune somptueuse achevait se paysage merveilleux. Seul le vent venait déranger le silence, tout était si calme, le désert était beau, elle y était bien. Seule. C’était un endroit parfait pour mourir, pour se laisser mourir .
    Le lieutenant décida qu’elle mourait ici, elle ne cilla pas, et elle attendit. Que le temps était long, pourquoi ne pouvait-elle pas arrêter de souffrir une bonne fois pour toute ? Elle n’arrivait à trouver le sommeil, et elle commençait à avoir soif, qu’importe, elle ne bougera jamais d’ici.
    Elle laissa ses pensées vagabondaient dans le passé, dans ces lointains souvenir où elle était encore heureuse et insouciante. Et puis, elle se souvint de ce que leur père disait souvent.
    Elle se le répéta à voix haute.

    « Il faut sourire au monde, pour pouvoir aller de l’avant, ce n’est pas avec la haine ou la tristesse qu’on ira bien loin, ne l’oubliez pas »

    Dans un hoquet de chagrin, elle leva ses yeux gris brillants de tristesse, et elle articula, comme un message pour son père.

    « Mais moi, je ne veux plus aller de l’avant, ça fait mal, tellement mal au cœur, je ne veux pas, je veux être avec vous. »


    Le vent envoya une gerbe de sable dans yeux, la combattante les frotta avec ses pattes, et reposa sa tête sur le sol, couchée sur le sable, attendant la mort. Cette rafale, un instant Chante Lune se dit que c’était sa sœur, qui désapprouvait son acte. Alors elle décida de lui parler, on doit s’ennuyer quand on est mort. Cela doit être palpitant d’observer la souffrance des vivants.

    « Et toi Rire Mélodieux? Es-tu heureusement dans le ciel ? Tu sais, je suis désolé d’abandonné, mais je ne peux plus, je suis lasse crois-moi. Mais n’oublie pas, toi tu es le rire du vent et moi je suis le chant de la lune, tu n’auras qu’à observer la lune pour m’entendre chanter, mais ne t’attend pas à une sonate joyeuse, mais plutôt à un Requiem. »


    Le vent se leva de nouveau tel un grondement, mais la chatte ébène ferma les yeux cette fois-ci. Et elle plongea dans un sommeil étrange où la mort n’était que la seule issue de sortie. N’était-ce pas la réalité? Chante Lune ne savait que répondre, elle flottait, elle attendait voilà tout. Le soleil était à son zénith, elle se sentait toute engourdit, après tout elle n’avait pas bouger, et elle ne comptait pas bouger. Elle se sentait affaiblit, mais sa peur d’elle même avait disparut, tout comme son envie de sang ou sa tristesse. Elle était vide, voilà tout. Elle était devenu le désert et ne faisait qu’un avec lui. Pourtant, une présence vint troubler sa lente agonie, elle percevait les pas qui foulaient le sable. L’odeur que lui apportait le vent était celle d’un matou du clan du Tonnerre, Bois de Cerf plus précisément, le guérisseur. Intérieurement elle grommela, mais décida de ne pas bouger. rien ne pourrait la faire bouger, absolument rien .




« Quand une âme est malade, on connaît déjà son sort
Voici la preuve formelle de l’existence des tragédies. »

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MessageSujet: Re: A simple poisoned life [prio Bois de Cerf]   A simple poisoned life [prio Bois de Cerf] Empty30/4/2010, 20:17

Life is lie

Une bise malsaine et détestable s’insinuait sournoisement dans le cœur du matou écaille. Elle lui glaçait l’âme depuis bien trop longtemps. Pour lui, depuis ce moment, tout n’avait été que rage, désillusions, souffrance, haine. La vie n’était plus rien. Les jours l’assassinaient au fur et à mesure des saisons, le laissant de marbre, dépourvu de tout dans ce monde sublimé par d’écarlates ténèbres... Pour lui, plus rien n’avait eut lieu d’exister après sa mort. Et, pire que tout, ce sentiment qui le rongeait de l’intérieur à chaque fois que le Clan des Étoiles l’amenait à son contact. C’était un honneur bafoué. Sans ce doux pelage rayé dont la fragrance délicate lui revenait en rêve, il n’était plus qu’une carcasse. Il abhorrait la vie, car il l’aimait.

Souffle d’or...

Tournoiement indistinct des feuilles mortes ...

Frémissement roucoulant de la rivière...

Elle.

A cet instant, Bois de Cerf avait pleinement conscience du monde irréel qu’il côtoyait. Le doux parallélisme du rêve. Il pouvait la voir, grande et rayonnante d’une aura de force qui le fit sourire. Son minois enchanteur le fixait, mais l’expression qui figeait ses traits était la haine. Il le savait. Son propre bonheur de la revoir était entaché. Elle ne voulait plus de lui, comme s’il était la cause de sa disparition, le seul obstacle à son amour pour Étoile de Cristal. Et c’était insupportable.

Sa respiration saccadée et rauque résonnait comme un râle dans l’immensité disproportionnée de sa caverne. Cette grotte qui savait tous ses secrets. Tout son amour. Toute sa folie. Cet ignoble espace qui restait minéral et granitique à toutes ses prières, toutes ses supplications. Il ne savait plus.

Oui, il l’aimait. Il voulait sa propre mort. Il l’aimait mais son dégoût incommensurable de l’existence le poussait à ne plus l’aimer. La loi, aussi. Il ne pouvait pas aimer. Aimer. Aimer. Aimer. Aimer. Tonnerre. Ses yeux. Sa voix. Son parfum.

Oui, il allait mourir.

XxX

Fatigué de son accès de folie pure, le guérisseur dormait. Pour une fois le pays des songes ne l’accablait pas de réminiscences immondes. Il goûtait aux délices de la paix. Dans un état d’inconscience brute. Un peu comme la mort, en fait. Étendu dans une position de véritable martyre il dormait. Sa fourrure hirsute et sale baignait dans la poussière printanière, livrée à un abandon total. Ouvrant soudain un œil trahissant sa détresse il se leva, calme et impassible, seul, comme s’il adressait un défi silencieux à un adversaire inexistant. Il prit conscience qu’il ne pouvait plus rester ainsi. Le prix en aurait été la folie pure. Il fallait qu’il bouge, qu’il respire l’air sylvestre, qu’il oxygène ses vieux poumons las d’être imprégné de l’odeur de la maladie environnante. Il devait revivre.

Il avait déjà arrêté son choix quant à sa destination. Le Désert. Là que tout commençait ; monde parallèle à celui régi par les lois des Clans. L’origine de tout. Lieu qu’il avait traversé avec ses homologues claniques avant de recevoir le funèbre présage d’un cataclysme. Tiens donc. Un cataclysme, pour changer. La chose qui l’avait le plus déboussolé le jour de l’annonce, c’était que le Clan des Étoiles se soit ben adressé à lui. Lui qui avait perdu toute foi depuis d’innombrables lunes. Lui dont les apprentis mourraient dans des circonstances toutes plus sanguinolentes les unes que les autres...


C’est tremblant de toutes parts et l’œil torve que le guérisseur du Clan du Tonnerre quitta sa tanière, peut-être pour la dernière fois.

Seul le chuintement à peine audible du sable sur le sable chatouillait l’oreille du vétéran écaille. Un vent chaud, chargé de toutes les senteurs divines, s’insinuait dans son odorat émoussé par l’âge. Ses prunelles, fatiguées des soins des chats de sa tribu, étaient pour ainsi dire surprises de cette platitude mouvante. Jamais personne n’avait vraiment observé le Désert. Il constituait dans l’opinion commune un obstacle entre la vie féline et l’entité qui était censée les représenter par delà les cieux. Personne n’avait véritablement pris le temps de le détailler, de le scruter en détail... C’était en fait un lieu que l’essence solaire réchauffait de ses rayons, à qui elle insufflait la vie... C’était en somme un bel endroit pour mourir.

D’une démarche chancelante, Bois de Cerf avançait, tâche mouvante au milieu d’une immensité mouvante au gré du vent. Il allait à la Pierre de Lune, pour quémander au Clan qu’il avait maudit la mort. Qui d’ailleurs n’exaucerait sûrement pas ce « privilège ». Quelle descendance pour le Clan du Tonnerre ? Le Clan des Étoiles ne pouvait laisser un de ses « protégés » dépourvu de guérisseur... Mais c’était le défi que le chat brun-roux allait leur lancer. Voir s’ils allaient le maudire, lui, jusqu’au bout.
Il distingua soudainement au loin une forme étalée de tout son long au sol. Un cadavre de plus ? Une bête qui avait eu cette chance ? Il accéléra le pas, poussé par une curiosité jalouse irrépressible. Le vent avait décidé de souffler dans la mauvaise direction, ce jour-là ; mais, désormais suffisamment près pour discerner le corps allongé, Bois de Cerf renâcla. Chante Lune. Morte ? Son échine couleur d’encre se soulevait à intervalle régulier, ce qui prouvait le contraire. Elle voulait mourir, alors. Au creux de l’étendue sablonneuse. Un choix original et partagé par le guérisseur. Quelqu’un avec qui il pourrait bien s’entendre, en somme... Mais il n'allait pas la laisser mourir, là, sous ses pauvres yeux envieux. Ah, ça non ! Il allait la déranger, la piquer au vif, comme il savait si bien le faire. C'est ainsi que d'une voix grave et sarcastique, il rompit le silence mortifère:
"Eh bien, Chante Lune. Drôle de posture pour un lieutenant qui a juré fidélité à son Clan ..."

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MessageSujet: Re: A simple poisoned life [prio Bois de Cerf]   A simple poisoned life [prio Bois de Cerf] Empty24/5/2010, 20:22

[Désolé pour ce rp médiocre, mais je voulais pas mettre plus de temps que ça TT]

« Eh bien, Chante Lune. Drôle de posture pour un lieutenant qui a juré fidélité à son Clan … »

Le guérisseur du Tonnerre lui faisait face, le sourire narquois et le regard ironique, il fixait le lieutenant. Elle, elle le fixait, d’un regard froid, indifférent et terne. La lueur qui y brillait avant, il y avait bien longtemps s’était depuis bien longtemps éteinte, laissant la chatte là, dans un gouffre de désespoir immense. Elle ne bougea pas, ne cilla pas, ne pipa mot.
La minette préférait laisser le silence s’installer entre eux deux tandis que le vent chargé de sable jouait avec son pelage angora. Le soleil dardait ces rayons sur cette plage infinie et desséchée, le sol était immobile, avait l’air de s'être arrêter net un jour où il ondulait joyeusement. Des collines, des monticules de sables, tout d’or ternis et d’azur. Seules les rafales insatiables brisaient le silence. Etait-il devenu pesant ? Le lieutenant ne savait que dire car elle, elle supportait ce silence. Mais parfois il ne fallait pas abuser de ce calme.
Chante Lune constata qu’elle ne s’était pas redressé pour saluer le guérisseur du clan, et qu’elle lui manquait considérablement de respect ainsi. Qu’importe pensa-t-elle, je vais mourir d’ici peu…. Elle pensa a rétorquer une éventuelle réponse, une réplique aussi cinglante que celle de son protagoniste. Elle avait donc juré fidélité à son clan ? Oui peut être, mais ne dit-on pas que l’on ne peux avoir que un seul clan et qu’il restera à jamais le sien ? Elle ne pouvait être fidèle au clan du Tonnerre, car ce n’était pas son vrai clan.
La chatte au pelage encre émit un petit rire sarcastique et se tue. Sa gorge était de feu à cause du manque d’eau, et ces poumons étaient irrités à force de respirer du sable, émettre quelconque son lui était douloureux. Qu’importe, si c’était le prix de la mort.

Le lieutenant finit par humer l’air, elle tendit ses oreilles, chercha le rire cristallin de sa sœur, rien. Seul le mugissement inlassable du vent venait brimait le silence. Pas un éclat de voix, aucune présence du passé, rien, seul le néant. Alors elle darda un regard sardonique sur Bois de Cerf, il y avait bien une pointe de tristesse, de mélancolie ; mais qu’elle était son importance face à l’importance de cette lueur infernale ? D’une voix éraillé et cinglante, un sarcasme l’état pure, comme elle les aimaient, elle rétorqua

« Un lieutenant ayant jurer fidélité à son clan ! Voyez-vous ça ! et si j’ai juré fidélité à trois clans, et que deux de ces clans sont détruits ? Que je suis la seule survivante, et bien je reste fidèle à eux ! »

Elle tremblait, baissa la tête, la douleur la submergea. Elle cru étouffer, comme si elle était enveloppé dans une chape de souffrance, comme si le passé tout entier l’engloutissait dans les abîmes du supplice. Ô comme elle désirait tant en finir, tout abandonner et sentir enfin la douce sensation qu’offrait la sérénité, le doux réconfort qu’elle avait connue dans le passé, dans son enfance. L’insouciance. À la fois si beau et paisible, c’était un océan de bonheur, on s’y laissait emporter doucement, mais ensuite on ne voyait plus où il nous menait. C’était un océan qui se jetait dans un autre, celui de la désillusion, c’était inéluctable.
Une envie de criait la pris, de hurler. Non, ce n’était pas une envie de crier, mais de tuer, oui, elle voulait faire subir à tous ce que elle, elle avait vécue, leur faire comprendre le véritable sens du mot souffrance, effacer ces sourires, supprimer ces rires tous aussi illusoires et candides les un que les autres. Qui était-elle réellement ? Une question qu’elle se posait souvent.
Puis Chante Lune luta, non elle ne devait pas tuer, elle en avait peur, elle avait peur d’elle même. Tout ça à cause du passé, à cause de son frère qui lui a soutiré toute chance d’être un jour heureuse. Elle releva la tête, jeta un regarde de haine et de douleur envers le guérisseur.

« Pourquoi veux-tu rappeler le passé ? Ne croies-tu pas que j’en ai eu assez comme ça ? Non tu ne peux pas savoir. Aucun de vous ne peut savoir la véritable sens du mot souffrance ! AUCUN DE VOUS NE PEUT SAVOIR CE QUE C’EST QUE LA DOULEUR ! »

La minette était essoufflée, sa gorge la brûlée, ces poumons étaient de feu, et elle restait là, pantoise, fixant le sol les yeux écarquillés. Elle devenait folle, c’était comme si elle se voyait dans un reflet, elle voyait sa chute peu à peu. Non, jamais elle n’avait réussi à surmonter ces épreuves, jamais. Elle avait juste fait mine de les oublier, d’ignorer le passé, ô mais malheur à qui voudrait effacer le temps passé, car celui-ci, en guise représailles revenait vous empoisonner. Puis peu à peu votre esprit devenait fou, ce poison là, qui circulait dans ses veines à elle, était un mélange frauduleux, de la rancœur, de la mélancolie mais l’élément de base était la douleur. Qu’elle haïssait le passé et la vie.
Chante Lune fixa son interlocuteur, ces pupilles étaient un mélange entre la haine et la douleur, elle attendait une réponse, et quoi que ce félin répondrait, elle répliquera un sarcasme, elle en avait marre, elle en pouvait plus, elle voulait être seule.
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MessageSujet: Re: A simple poisoned life [prio Bois de Cerf]   A simple poisoned life [prio Bois de Cerf] Empty24/8/2010, 18:59


  • La chose flasque que le guérisseur du Clan du Tonnerre surplombait devint soudain hirsute et lui vomit un flot de paroles qu’il fut incapable de comprendre.

    « Un lieutenant ayant jurer fidélité à son clan ! Voyez-vous ça ! et si j’ai juré fidélité à trois clans, et que deux de ces clans sont détruits ? Que je suis la seule survivante, et bien je reste fidèle à eux ! »

    Sous son œil critique, le lieutenant s’offrait en spectacle. Littéralement. Ce ne fut que lorsqu’elle se mit à hurler sa douleur que le guérisseur réalisa que leur deux âmes étaient réunies dans la souffrance. Un mal différent, certes, mais létal. Elle était visiblement rongée par son passé, un passé qu’elle ne se résolvait pas à oublier. Lui, de son côté, était rongé par l’amour. Qui resterait à jamais impossible et corrompu. Les deux esprits qui faisaient face étaient gangrénés. Leur enveloppe charnelle n’était que la frêle représentante de leur présence infime sur la planète. Ils n’étaient rien sous le vaste regard du monde, mais ils souffraient. La brise qui avait accompagné le matou brun-roux jusqu’à l’endroit de sa rencontre prit de l’ampleur, pour former à ses oreilles un écho des paroles dévastées de la guerrière. Elle n’avait pas pris la peine de se relever, si bien que Bois de Cerf la toisait. Chose qu’il ne voulait pas. Mais parler en cet instant aurait équivalu à une déclaration de guerre. La chatte qui dirigeait son Clan était encore agitée de soubresauts incontrôlés, elle posa délibérément la tête par terre, pour mettre fin à leur discussion qui s’était réduite à quelques mots seulement. Bois de Cerf soupira. Avait-il vraiment besoin de subir les états d’âme de leur lieutenant en plus de sa propre déperdition ? Le doute, dans ce cas-là, n’était pas permis.

    La scène tournait au ridicule. C’était un véritable dialogue de sourd. D’un côté, la chatte angora aux reflets d’encre qui refusait le dialogue, de l’autre, le guérisseur qui venait une nouvelle fois de s’abandonner à la contemplation du Désert. Il avait une nouvelle fois détaillé l’ampleur de l’étendue aride, et avait laissé le vent jouer avec sa fourrure soyeuse. Il s’était imaginé, lui, du haut de la Toison Argentée, rire de la scène pittoresque qui se jouait en bas. Ce ramassis de traîtres et de meurtriers avait l’équivalent d’innombrables pièces de théâtre, à longueur de temps, sous leurs prunelles mortes et pourtant plus narquoises que jamais.

    Lui tournant obstinément le dos, à l’instar d’un chaton fraîchement grondé par sa mère, Chante Lune ne bougeait pas. Seule sa respiration redevenue calme prouvait qu’elle faisait toujours partie du monde des vivants. Ce corps terrassé était beau. Il représentait aux yeux du félin brun le mal qui, rongeant les environs, s’étendaient jusqu’à avoir totalement englouti l’infinité sablonneuse. Cette tâche sombre était à la fois souffrance et mort. Douleur et passion. Un néant avide de sang. Exactement comme le Clan des Étoiles, en fin de compte.


    Ecœuré par la comparaison manifestement juste qu’il venait d’établir, il renâcla. Cette chatte mortifère commençait à l’agacer au plus haut point. Une égoïste, rien de plus. Car, si le guérisseur était bel et bien partagé entre désillusion et haine, il n’en servait pas moins loyalement sa tribu, à la mesure de ses possibilités. L’animal qui gisait à ses pieds avait une charge encore plus immense sur les épaules. Celle de diriger un Clan. Et voilà qu’elle fuyait ses responsabilités, s’inventant des tribus à qui elle aurait également juré fidélité, dans le passé. S’efforçant de mêler un minimum de douceur dans sa voix, Bois de Cerf commença :

    « Relève-toi, Chante Lune »

    La chatte demeura sourde à cette demande poliment formulée. Ses oreilles ne frémirent pas le moins du monde à l’annonce du guérisseur à la voix suave. Ulcéré, l’imposant matou réitéra sa demande :

    « Je t’ai demandé de te lever, Chante Lune »

    Cette fois, plus question de mettre en scène une voix mielleuse. Dans la réplique du guérisseur, la plus petite parcelle d’humanité était inexistante. Comme dans son être.


Bon. Je vais pas non plus te faire attendre un an (j'crois que j'en suis pas loin... ) Dis moi si ça va :]
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MessageSujet: Re: A simple poisoned life [prio Bois de Cerf]   A simple poisoned life [prio Bois de Cerf] Empty1/11/2010, 19:30

« Relève-toi, Chante Lune »

La voix du guérisseur était douce, presque aurait eu t-elle envie de se lever devant cet élan de gentillesse. Mais il aurait mieux fait de ne pas briser le silence, il faisait partie du désert et cette quiétude était si agréable…
Chante Lune ne fit rien, elle ne daigna même pas bouger ses oreilles, le museau collé contre le sable, la respiration calme.
À quoi bon lui répondre ? Il faudrait lui expliquer tout son passé pour qu’il comprenne, et encore…
Oui, ne pas répondre était la meilleur solution, après tout, il lui fallait mourir. C’était sa meilleur vengeance : ainsi morte elle pourrait enfin se repaître de la souffrance des vivants, de ce monde de traîtres et de victimes. Ô, comme elle prendrait un plaisir fou à observer ces myriade de vies, les voir se débattre, aimer et souffrir, croire au bonheur ; et mieux encore, ne pas percevoir la mort.
Son absence de réponse eu l’air d'irriter le matou, car celui-ci lui ordonna d’une voix dure que seuls les êtres ayant connus la souffrance pouvaient avoir.

« Je t’ai demandé de te lever, Chante Lune »

Ho ! Alors comme ça cet importun se permettait de hausser la voix et lui donner un ordre ?
Elle ne pu s’empêcher de ronronner d’amusement, un rire cynique franchit sa gorge desséchée.
Qu’est-ce qui l’avait poussé à agir ? La folie, ? La fatigue ? La haine ? La souffrance ?
Personne ne saurait le dire et pas même le lieutenant. En un bond souple elle se leva et fit face à Bois de Cerf, et bien qu’il fut plus grand qu’elle, elle le toisa et afficha un sourire sardonique. Ces griffes s’enfonçaient dans le sable chaud, qui virevoltait hors de son pelage aux poils légèrement négligés. Une effroyable haine étaient en train de s’emparer d’elle, toutes ses années de souffrance, tout ce temps où elle avait combattue son désir sanguinaire brisa la barrière de sa conscience. Tout un flot se déferlait en elle, la noyait, l’empêchait de respirer et lui faisait perdre toute raison, aussi infime était-elle. Son esprit n’était que spectateur, et ce ne sera que plus tard que son erreur l’accablera, pas pour l’instant, ho ça non !
Tandis que sa queue fouettait l’air devenu lourd du désert, elle plissa ces deux pupilles onyx et afficha un visage dédaigneux. Une voix froide franchit sa gorge, un peu enroué et pâteuse à cause du manque d’eau.

« Je ne savais pas qu’un simple guérisseur se permettait de donner des ordres ainsi. »

Elle marqua une pose, et tendit ces muscle, prête à attaquer.

« Si tu savais tout ce que la haine pouvait faire, un rire rauque franchit sa gore, beaucoup trop de sang a coulé et continuera tant que des êtres vivants se débattent et survivent. »

Un silence. Elle attendait que ces paroles fassent effet dans cette cervelle de souris, puis au moment où il allait rétorquer quelque chose ; de stupide très certainement ; elle reprit, d’une voix froide et marquée par son passé.

« Ne dit rien, ce ne serait que des paroles d’imbéciles. Non, voies-tu la haine as tué tout ceux que j’aimais, et j’avoue faire moi-même partie de ce que tous appellent traître. Ho, pourquoi je te raconte ça ? Pour que tu sache tout simplement que ce n’est pas en me donnant ce simple ordre que tu m’aideras beaucoup. Je continue donc, la haine m’a aveuglée, empoisonné et j’ai tué, car eux le faisait par simple ambition, moi par vengeance. »

Le lieutenant découvrit ses crocs en un sourire carnassier, et répondit avec fureur.

« La vie est une agonie en elle même, et l’espoir, tel la lumière nous aveuglent. Misérable chats, la vrai souffrance est quand on a compris que la vie était veine et la douleur immuable. Seul la mort est notre échappatoire, notre repos. Elle leva la tête vers le ciel, qui cachait encore la toison argentée, et ronronna, son regard devint triste. Tu ne t’es jamais demandé, pourquoi les mort se plaisaient-ils a observer notre souffrance, pourquoi se délectaient-ils de nos pleure ? Car ce n’est que par simple vengeance. Un mot bien venimeux, douloureux. »

Avec force, Chante Lune envoya un coup de patte dans le sable, le faisant voler entre les deux protagoniste, elle voyait rouge et ces yeux était le reflet même de son courroux, et elle hurla, autant pour sa sœur, pour son frère, pour elle ou encore pour Bois de Cerf.

« Je vous hais tous, autant que vous êtes ! Pendant ma misérable existence je n’ai fait que subir et souffrir, il temps pour moi de me débattre et de faire sombre avec moi des êtres dans les abysses de la souffrance. »

Le guérisseur était près lui aussi à se battre, prêt à parer un coup, une lueur d’incompréhension passa dans ses prunelles vertes, puis se raffermit. La minette laissa échapper de sa gorge un rire cynique ainsi qu’une ronronnement amusé, elle darda sur lui un regard diabolique. Le peut d’esprit qui était encore vivant dans ce corps n’était plus, comme enfermé, dans un coin de sa tête une petite chose se débattait, essayer de reprendre le contrôle. Non sa conscience était impuissante face à cette haine et ce désir de sang. Encore une fois, elle empêcha le chat gris de reprendre la parole et repris.

« Non, je n’ai nullement l’intention de te tuer, pas la peine de te mettre en position de combat. Non, je ne suis pas là pour commettre un tel acte aussi ignoble, bien loin de là. Elle contracta ses muscle et plissa ces yeux, je vais te faire un présent, après tout tu es un loyal guérisseur non ? À moins que je ne me trompe ? Étoile parmi les étoiles, astre perdu dans une myriade de points blancs. Pourquoi ne serais-ce pas à ton tour de rigoler des vivants ? L’oublie de la douleur est un cadeau bien honorifique tu ne trouve pas ? »


[C'est la première fois que Chanty pète un câble, elle devient folle après tout x), bref désolé du retard, et en espérant qu'il n'y ai pas trop de faute =X]

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MessageSujet: Re: A simple poisoned life [prio Bois de Cerf]   A simple poisoned life [prio Bois de Cerf] Empty30/12/2010, 00:47

Perdue dans les larmes.



[justify]La chatte ouvrit les yeux. Elle n'était pas dans la tanière des guerriers, au clan de la Rivière mais ailleurs. Dans un endroit inconnu, perdu quelque part au milieu de ses pensées. Au milieu de ses rêves... D'ailleurs, était-ce un rêve? La femelle n'en savait rien. Mais où suis-je? se questionna la chatte. L'endroit où elle se trouvait était magnifique. Les arbres étaient si haut et et leur feuillage bleuté comme l'eau claire de la rivière qu'on aurait dit qu'ils étaient irréels. L'herbe était verte comme à la saison des feuilles nouvelles et si douce et agréable au toucher. Les fleurs étaient de couleurs éclatantes et leur doux parfum embaumait l'endroit. Une cascade scintillante était au centre de la clairière entourée d'arbres, tous aux feuilles bleutées. La chatte s'approcha de l'eau claire et pure et en lapa une gorgée. Fraiche et délicieuse, un vrai plaisir. Un papillon aux ailes écarlates s'approcha et déroula sa trompe, buvant le nectar d'une belle fleur blanche. Puis il s'envola, léger et gracieux vers le ciel étoilé... Puis il disparut. La chatte blanche tacheté d'argent s'arracha à lui pour observer l'endroit. Il était si beau, cela ne pouvait pas être réel... Toutes ces couleurs, ces parfums... Non cet endroit, ne pouvait pas exister.

-Luna...

Surprise, la chatte se retourna. Il n'y avait personne. Prise de panique, elle regarda de tout les cotés, sans voir nul être.

-Qui est là? Qui me parle?

Soudain, une brume se forma dans la clairière. La femelle cligna plusieurs fois des yeux, mais cela n'arrangeait rien. Une douce odeur vint chatouiller ses narines. Non, ça ne peut pas être lui?! Combien de fois ai-je voulu le revoir, lui et son visage rieur, sa gentillesse, et sa tendresse! La brume se dissipa, laissant apparaitre une silhouette noire. Les contours devinrent plus nets, le visage se forma et il apparut. La chatte poussa un cri.

-Mandragore! est-ce bien toi?!

Le chat noir sourit. Luna courut vers lui, et enfouit sa tête dans le long pelage doux et soyeux de celui-qu'elle avait considéré comme l'être le plus cher de toute sa vie. Toute parole était inutile. Les deux chats ronronnaient bruyamment, tant ils étaient heureux de se retrouver. Mandragore brisa le silence:

-Ma petite Luna, comme je suis content de te retrouver! Tu as bien changé, en physique comme en caractère... Je suis si fier de toi! Si seulement, je n'étais pas mort de cette maladie, j'aurais pu te voir grandir et devenir la splendide chatte que tu es devenue...

Soudain, Luna réalisa.

-A... Alors ce n'est qu'un rêve? Ce... Je ne pourrais jamais te revoir en chair et en os?

Le visage de Mandragore s'assombrit. Luna se retourna et courut.

-Luna!


Perle Lunaire ouvrit les yeux. Elle était dans sa tanière de mousse, dans le gîte des guerriers. Les larmes perlèrent autour de ses yeux bleus. Un rêve. Ce n'était qu'un rêve. Et pourtant, il semblait si réel... La chatte se leva. Plus personne n'était dans la tanière, il devait être tard. Perle Lunaire sortit du gîte des guerriers, retenant à grand peine ses larmes. Son pelage était ébouriffé et à certaines touffes de poils pendait un peu de mousse. Pas très classe tout ça. La femelle se leva et courant, bousculant un guerrier au passage. Celui-ci la regarda, étonné, avant d'aller rejoindre des camarades. La chatte au pelage blanc et d'argent, aussi beau que la lune, avait perdue sa beauté pour la troquer contre le désespoir. Elle sortit en trombe du camp et s'élança dans l'eau gelée, battant énergiquement des pattes. Il n'y avait qu'un seul endroit où elle voulait aller: le désert.


Le désert. Immense étendue de sable doré, au soleil de plomb et à la chaleur étouffante. Endroit où peu d'êtres ressortaient vivants. Perle Lunaire ne comptait pas en ressortir. Elle se mit à courir, volant presque. De plus en plus vite, de plus en plus loin. Ne t'arrête pas, court, court loin... Non, il ne fallait pas s'arrêter. Des rafales de sable chaud lui arrivait et lui brulait les yeux, mais malgré cela, Perle Lunaire ne s'arrêtait pas. Souffrance et douleur la consumait peu à peu. Puis enfin elle s'arrêta, haletante, au sommet d'une dune. Ses yeux, brouillés par les larmes, parvenaient à distinguer deux formes lointaines. A pas lents, elle se rapprocha des deux silhouettes et parvint à distinguer deux chats. Du clan du Tonnerre plus précisément. Perle Lunaire s'approcha doucement, tel l'ange perdu. Apparemment, la situation était tendue. La femelle les regarda. Il s'agissait de Chante Lune, la lieutenante du Tonnerre et de Bois de Cerf, le guérisseur du clan. Elle n'avait que très vaguement entendu leur discussion -Enfin, c'était surtout Chante Lune qui parlait- sur la mort, l'agonie etc, etc... Elle semblait dans une phase de folie incompréhensible et apparemment, voulait tuer le guérisseur. La chatte du Clan de la Rivière ne s'interposa pas, mais s'avança vers eux, son regard bleu délavé par les pleurs les observant à tour de rôle. Son regard devint triste et un pauvre sourire se dessina sur ses lèvres. Elle murmura d'une voix douce mais bien triste:

-La mort... Un bien étrange sujet... Vous faites peine à voir.

Elle resta silencieuse.


[désolé pour ce rp pourri... Un Gros manque d'inspiration U_u']
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MessageSujet: Re: A simple poisoned life [prio Bois de Cerf]   A simple poisoned life [prio Bois de Cerf] Empty30/3/2011, 18:37

C'est à toi Milka =)
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