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Après le drame de l'Assemblée sanglante, la vie reprend son cours...normalement ?
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Nous avons une nouvelle Staffienne, Ombre d'Argent ! Elle est de retour dans le Staff en tant que Modette, alors c'est super !
« Suis-je seulement vivante ? Moi, allongée sur ce sable fin et doux, les yeux fermés, la langue rêche. Ma tête me tourne, la douleur me traverse le corps tel un serpent venimeux, il veut mettre fin à ma vie, c'est fini... J'ai peur, je ne veux pas mourir, pas aujourd'hui ! Ma tête est vide, mes pensées s'échappent, comme la vie de mon frêle cadavre. J'ai la tête vide, un véritable désert, désert que je n'arrive à combler, je n'arrive à trouver l'oasis de cette étendue de sable qu'occupe mon cerveau...
Pourquoi suis-je dans ce désert, perdue au milieu de cette aride chaleur, de ces étranges et dangereux serpents ? Pourquoi étais-je venue ici, moi, l'inconsciente femelle que je suis, ou plutôt que j'étais... Pourquoi fallait-il que je meurs aujourd'hui ? Étais-je de trop sur cette chienne de planète ? Un poids mort, inutile, voilà ce que je deviens et ce que je serai toujours. »
Elle partait, partait de son Clan, ne sachant pas trop où elle allait. Ses seules pattes étaient son guide, guide peu habituel pour cette chatte aimant réfléchir. Elle ne supportait plus ces cris, cette effervescence, elle devait partir, partir dans un endroit silencieux et calme, pour réfléchir, penser. Elle suivait donc un chemin étroit, les arbres se faisant de moins en moins présent à mesure qu'elle avançait. La chaleur devenait plus lourde, l'air plus sec. Elle ne savait pas encore qu'un piège naturel se refermait sur son pauvre être fragile...
Une ombre noire se détachait dans le paysage jaunâtre de ce qui apparaissait tel un désert immense. Elle le reconnue aux pierres se détachant dans le lointain, petites et maigres comparées à l'immensité de l'aride désert. Le crépuscule était à présent tombé, laissant divaguer les nuages. Épuisée par se marche, elle s'allongea sur une pierre plate en hauteur, se surélevant pour échapper aux serpents.
Elle dormit d'un sommeil pâle et sans rêves, se laissant bercer par l'air chaud du désert. C'est lorsqu'elle se réveilla que sa soif apparue, la déshydratation lui asséchait la gorge. Cherchant des yeux un point d'eau, elle fut horrifiée de constater qu'aucunes oasis n'étaient visibles du point où elle était. Elle ne voyait plus la forêt, rien que du sable, effrayant... Alors se mettant sur ses pattes flageolantes, elle se laissa guider jusqu'à qu'elle tombe et qu'elle ne puisse se relever. La mort s'approchant petit à petit lorsqu'une odeur féline apparue, lui redonnant un mince espoir. Alors, de sa voix rêche elle demanda ;
