Après le drame de l'Assemblée sanglante, la vie reprend son cours...normalement ?
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| | | Quand on peut enfin partir... |  |
| | Auteur | Message |
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 | | Sujet: Quand on peut enfin partir... 25/4/2009, 16:37 | |
| Quand on peut enfin partir...
On finit toujours par revenir.
[ PV Âme de Loup ]
Elle venait de partir de cette prison plus que fatigante ou les mots la poursuivait. Elle était fatiguée de ces phrase insatiable qui n'en finissait jamais. Le soleil déclinait déjà à l'horizon et finalement, elle avait faim. Trop faim, et sommeil. Rah... elle maudissait la famille de cette féline sans oublier de s'excuser au près des pauvres chatons qui n'avaient rien fait. Des fois, elle regrettait ce qu'elle avait dit. Mais comme ça lui faisait du bien ! Dans son clan elle restait silencieuse muette, obéissante à tout les ordres que on lui faisait passer. Ces long moment de silence qui ne cessait jamais ! Jamais... c'était un mot qu'elle connaissait par coeur. Il lui était impossible de l'oublier, elle était née avec ce mot en elle. " Jamais je ne serais guérisseuse, jamais je ne me le pardonnerait, jamais, jamais ! Jamais on ne me laissera libre ! " elle était décidément enfermée dans sa prison mentale et même si elle serait solitaire, jamais elle ne serait libre. Jamais on ne la laisserait libre... Jamais elle ne se sentirait libre.
Ce doux silence que le crépuscule offrait comme spectacle à ceux qui osait le regarder la reposa. Elle se sentait plus calme, déjà elle avait oublié une partie de ce qui l'avait troubler pendant tout ce voyage. Plus jamais elle n'allait entendre le doux son du silence, mais ses espérances avait dépassé ce qu'elle imaginait. La brise légère qui l'avait accompagné pendant tout ce voyage se rafraichit. Elle coupait le vent comme une lame qui coupe de la viande, c'était si doux de s'aérer quand on a couru presque toute la journée. Mais le goût âcre de la salive qui continuellement se renouvelait dégouta Nuage Poussiéreux qui comprit enfin qu'elle avait faim. Et la lune était visible dans le ciel, légèrement visible, mais on la voyait.
" Est-ce qu'il s'inquiète pour moi là bas ? Est-ce qu'ils ont remarqué que j'ai disparut ? " se surprit Nuage Poussiéreux à demander.
Il ne devaient s'inquiéter pour elle après tout ! Il l'avaient toujours traitée comme une nul qui n'aimait voir le sang. Du moins, c'était comme ça qu'elle se sentait et se représentait. Ils devaient avoir raison, elle ne servait à rien. Elle avait lâchement quitté le clan pour une histoire qui ne la concernait pas. Elle avait les yeux brillant et rougissait parce qu'elle avait honte de pleurer pour son choix. Elle regarda toute la soirée le soleil danser vers l'horizon et écouta avec attention le chant de la forêt. Les oiseaux devenaient de plus en plus silencieux et la brise se levait de plus en plus glacial pour laisser un léger son vibrer dans les oreilles de Nuage Poussiéreux.
Elle regarda se spectacle, puis les étoiles envahirent ce ciel ténébreux. La nuit approchait et elle aurait aimé être dans sa tanière douillette plutôt que dehors, avec un ventre qui se tordait criant famine et un goût amer dans la bouche insupportable qu'offrait la faim. Demain, elle le jurait, la première proie qu'elle verrait, elle la tuerait et la mangerait avec un appétit, en attendant, cette nuit elle allait mal dormir, elle le sentait. |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: Quand on peut enfin partir... 26/4/2009, 17:12 | |
| C'est la nuit que l'on voudrait croire en la lumière...
Le soleil se couchait enfin, à l'horizon. Les teintes habituelles rouge sang qui accompagnaient cette fin apparaissaient, colorant les nuages d'un violet très clair. Les derniers rayons se battaient avec énergie, révélant leur infinie grandeur dans leur mort. Éclat irrésistible dans une fin continuelle. Sanglants, ils entachaient le ciel de leurs blessures. Insensibles aux pauvres vies animales qui continuaient le combat de la vie et de la mort. Une souris, déjà condamné, cherchait à fuir une mort inéluctable. Un chat, rempli d'espoir attrapait enfin sa proie. Un blaireau, victorieux, venait de tuer l'intrus qui s'était introduit dans son territoire. Une quelconque proie qui nourrissait ses petits peut-être pour la dernière fois de son existence. Un chat noir marchait dans le désert.
L'air calme et serein, il avançait d'un pas régulier, sentant le grand changement de température, en train de se produire. La chaleur inexorable régnant habituellement sur le Désert laissait place à une fraîcheur agréable qui s'inclinerait bientôt devant un froid mordant. Tous les extrêmes étaient réunis dans le désert. Le félin regarda les étoiles qui commençaient à poindre dans le ciel, timides. S'arrêtant de marcher, il s'assit, laissant échapper un léger frisson au contact du sol qui refroidissait plus rapidement qu'il ne l'aurait pensé.
Un léger sourire flottant sur son visage, il soupira de soulagement. Il allait enfin pouvoir trouver la solitude qu'il cherchait depuis quelques temps. Sa dernière tentative en date s'était soldée par un échec à cause d'une petite apprentie, encore innocente, qui avait déboulé sur le Territoire du Clan de la Rivière. Où allait-on si les apprentis ennemis vous dérangeaient en pleines réflexions dans votre territoire ? A croire que tout le monde se liguait contre lui pour l'empêcher de penser à tout ce qui s'était passé.
Un bruit, très léger le sortit de ces pensées vaguement paranoïaques. Regardant autour de lui, le guérisseur vit une forme avancer dans la lumière déclinante. Mais pas vers lui, ce qui pouvait indiquer que la silhouette ne l'avait pas encore remarqué. Ou que sa présence l'indifférait. L'un comme l'autre étaient très bien. Le nuage, qui, quelques instants plus tôt cachait la lune, se déplaça et la forme prit consistance, et, de simple tache noire, devint une silhouette féline, efflanquée. Le félin noir poussa un nouveau soupir, cette fois très différent du premier. Résigné et un poil énervé, ce soupir. Le calme voulu était reporté à une date plus lointaine. S'approchant de la chatte, Âme de Loup la salua d'un coup de tête qu'il compléta de quelques paroles.
"Bonjour..."
Le chat noir s'arrêta, ses yeux verts fixés sur le visage de la féline. Celui-ci lui disait quelque chose. Il était... Vaguement familier. Comme s'il avait déjà vu ce regard perçant, cet air quelque peu mélancolique. Cherchant dans sa mémoire, il essaya de rattraper le souvenir qui le reliait à cette jeune chatte. Mais rien ne vint. Au moment où il allait abandonner sa quête des souvenirs, une image s'imposa, bien différente de celle qu'il avait sous les yeux. Une féline, le cors taché de sang courrait de chats en chats, accompagnant une chatte plus grande et apparemment plus âgée. Sur le visage de l'une se reflétait l'épouvante et le dégoût et sur l'autre, la fascination et en même temps le mépris. Âme de Loup cligna des yeux. Il connaissait la deuxième chatte, c'était la guérisseuse du Clan du Chaos, donc celle qui l'accompagnait ne pouvait être que... son apprentie. Donc, elle était du Clan du Chaos. Instantanément que cette pensée atteignit le cerveau du guérisseur, ses yeux se firent plus soupçonneux.
L'odeur qui l'atteignit de plein fouet contredit ses soupçons. La chatte qui se tenait en face de lui était solitaire... Et l'apprentie guérisseuse du Clan du Chaos. Ca n'avait aucun sens. Sauf, si elle avait quitté son Clan. C'était surement ça. Ne montrant rien qui faisait voir qu'il avait compris qui elle était ou tout du moins avait été, il ne chercha pas non plus à lui demander qui elle était. Les guérisseurs n'apprenaient pas seulement à guérir. Il apprenaient à voir au-delà des apparences. Il n'y avait aucune magie dans ça, mais les expressions qu'avaient affichées Âme de Loup étaient explicites pour un guérisseur. Ou un apprenti guérisseur.
"Puis-je te poser la question de savoir ce que tu fais là, en pleine nuit, dans le Désert ?"
Aucune allusion à son ancien Clan. Si l'apprentie guérisseuse l'avait réellement quitté. Ce qu'Âme de Loup pensait. Il n'avait pas l'intention de s'immiscer dans les affaires personnelles de la chatte. Ce qu'il faisait malgré tout en lui posant cette question. |
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| | Sujet: Re: Quand on peut enfin partir... 26/4/2009, 18:27 | |
| Le ciel qui s'était couvert de petites étincelles laissa place à la plus puissante lumière de la nuit, la lune, qui éclairait l'ancienne apprentie guérisseuse. Celle-ci voulait, en ce moment de paix, dormir et n'être dérangé par personne. Mais son estomac avait l'air de vouloir négocié avec elle, et obtenir ce qu'il voulait. Elle se résigné, avec les muscles à moitié rongé par la tristesse et la faim, à aller chasser avec ses capacités médiocre d'apprentie guérisseuse. Un vacarme inespéré du chant de la nuit et de criquet qui n'avait rien de mieux à faire que passer près d'elle pour rentrer chez eux, si je puis dire. Avec un courage exceptionnel, la jeunette se leva afin de traquer la petite proie insignifiante qui venait de faire la stupide erreur de faire du bruit.
Elle s'approcha doucement du buisson qui gigotait laissant échappé des cri effrayé à la vue de la féline qui approchait dangereusement du minuscule petit être. Au moins elle faisait peur à quelqu'un, aussi petit puisse-t-il être, elle lui faisait peur. Bah, au moins elle n'était pas tant à plaindre. Alors qu'elle s'apprêtait à donner un léger coup, sachant qu'un chaton aurait fait la même chose, elle vit, ou plutôt le vent lui rapporta une odeur. Une odeur qu'elle n'avait pas croisé depuis... depuis " ce " jour. Et avec ses sens grignoté par la fatigue, elle ne pouvait pas trop conter sur son odorat pour l'aider, et encore moins à ses souvenir. Elle fit comme si elle ne l'avait pas vu, ce qui était le cas puisqu'elle n'avait senti qu'une vague odeur, en espérant qu'il continuerait son chemin.
A sa grande surprise, elle se mit à pensé à son mentor. La guérisseuse qui lui avait apprit, qu'elle regrettait, qu'elle ne verrait plus, ou peut-être plus. De plus, elle ne voulait pas s'afficher honteusement devant la grande féline. Elle allait le regretter, elle le savait et de plus elle aurait à se sentir obligé de retourner au clan, ce qu'elle ne voulait pas, et s'expliquer en bafouillant au chef du clan. A ça, elle ne le voulait pas, elle n'était plus aussi courageuse qu'un chaton qui perd sa mère. Non, même les souris arrivait à s'enfuir devant sa bêtise. Elle avait l'impression que les ancêtres l'avait testé, et qu'elle n'avait jamais été plus qu'un faible chaton qui ne servait à rien.
" Bonjour... "
Nuage Poussiéreux sortit, une phrase si douce, qui pourtant lui avait ébouriffé le poil. Elle avait atteint le fond... A moins qu'il y existe plus bas que le fond lui même. A son étonnement, son poil ne redevint pas normal. La voix qui venait de parlé venait d'un chat mâle, une voix sage. Ce chat devait avoir un poil sombre car Nuage Poussiéreux ne voyait qu'une ombre féline et rien d'autre. Mais plus il s'approchait, plus la forme se distinguait et la couleur se précisait. Mais ce qui apprit à la jeune féline qui était vraiment se chat, fut ses yeux. Elle en fut presque éblouit. Elle n'ajouta rien, car le mot que venait de dire le félin fit comprendre à Nuage Poussiéreux qu'il allait poursuivre. " Puis-je te poser la question de savoir ce que tu fais là, en pleine nuit, dans le désert ? " Cette phrase émue la jeunette qui n'avait qu'une envie, pleurer contre le félin. Bien sûr, elle se contenta de sangloter en murmurant le nom du guérisseur. Effectivement, le chat était totalement noir qui avait permit à l'ancienne guérisseuse de comprendre pourquoi elle n'avait vu qu'une ombre. En suite, elle comprit enfin à qui elle avait à faire quand celui-ci montra ses yeux, ils étaient si expressif, et si silencieux à la fois. Elle avait fait attention à ce détails la première fois qu'elle l'avait vu, depuis, à chaque fois qu'elle croisait se regard, elle était sûr de ne jamais se tromper sur l'identité de celui-ci. Sa mémoire ne l'avait pas lâcher, car elle n'avait pas vu se chat depuis longtemps.
Celui-ci avait l'air de ne pas la reconnaître, ou tout simplement de faire comme si il ne la connaissait, c'était donc à elle de pouvoir confirmé si ce n'était qu'une ruse. Elle sécha ses larmes, aussi facilement qu'un chat peut le faire, cette sensation désagréable que d'avoir le pelage collé à la peaux ne parut pas la dérangé. Enfin, elle dit :" J'ai tout simplement put avoir l'envie d'aller à la Grotte de la Vie... Ou peut-être... " |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Quand on peut enfin partir... 16/5/2009, 13:56 | |
| Observant avec attention la jeune féline en face de lui, Âme de Loup sentit une certitude s'incruster en lui. Ces yeux bleus foncés, étranges s'associaient à un nom. Voguant entre le cobalt le plus sombre et l'azur le plus clair, les teintes qui habitaient ses prunelles n'appartenaient qu'à une chatte à la connaissance du guérisseur. Comme l'écume dans la mer, comme la rose dans les fleurs, le saphir des pupilles de la chatte en face de 'Loup était l'unique dans le commun, la surprise dans le quotidien... Et cette différence n'appartenait qu'à un seul être, qu'à un seul chat, qu'à une seule féline, qu'à une seule connaissance, qu'à une seule guérisseuse. Nuage Poussiéreux, apprentie guérisseuse du Clan du Chaos...
Fermant les yeux un court instant, Âme de Loup replongea dans ses souvenirs. A ce moment-là, la féline était plus jeune, et son visage était plus... innocent. Le guérisseur se souvenait d'ailleurs avoir été étonné par l'apparente innocence et "pureté" de cette jeune chatte. Comme si elle ignorait tout des actes perpétrés par son Clan. Elle ne possédait pas le masque dédaigneux habituel qu'arboraient continuellement les chats de cette meute. Son joli minois n'était pas de ceux qui emprisonnaient pour mieux tuer, mais plutôt de ceux qui libéraient. Elle n'était pas une femelle sanguinaire. Il l'avait ressenti plus profondément que tout. Elle était trop différente, trop... Trop. Elle était comme la rose au milieu des pierres. Son statut montrait déjà sa différence. Apprentie-guérisseuse. Ces chats étaient "rejetés" par leurs semblables, car ils ne tuaient pas. Ils fermaient les blessures que leurs compagnons avaient ouvertes. Surement souvent traités de "nature faible". Trop différents pour être compris. La jeune chatte était ainsi. Différente. Plus proche des Quatre Clans que de celui auquel elle appartenait et pourtant il lui aurait été impossible d'y entrer.
Essayant de diriger ses pensées vers son physique, Âme de Loup compara, un à un, toutes les points physiques entre les deux félines, celle de ses souvenirs et celle qui se tenait en face de lui. L'apprentie était fine, voire maigre. Comme si elle ne mangeait pas assez. Et la solitaire, si elle était encore plus squelettique semblait avoir la même constitution, plutôt élancée et gracieuse. Le pelage des deux était semblable, peut-être que celui de l'apprentie était plus soigné, mais ça devait être bien la seule différence. Les indices, plus ou moins marqués, allaient tous dans la même direction. L'inconnue devant le guérisseur et l'apprentie-guérisseuse du Clan du Chaos étaient la même et unique personne. Âme de Loup regarda, un peu attendri, la féline sangloter devant lui. Le regard lointain, les poils volant sous l'effet du vent, il écoutait l'apprentie qui avait trop vite grandie murmurer son nom. Elle l'avait reconnu. Ce qui n'avait rien de bien extraordinaire en soit, car sans être inoubliable, son charisme et son calme faisaient que peu l'oubliaient. Voyant la chatte sécher ses larmes, le guérisseur tourna son regard vers les yeux de celle-ci. Elle allait répondre à sa question, le fait s'installa, net, précis. Et c'est ce qu'elle fit...
" J'ai tout simplement put avoir l'envie d'aller à la Grotte de la Vie... Ou peut-être... "
Un sourire amusé titilla le museau du chat sans parvenir à s'installer sur son visage. De marbre, le guérisseur n'eut pour seule réaction que d'incliner légèrement la tête, une manie qui n'en était pas vraiment une chez lui. Sentant que l'apprentie ne finirait pas sa phrase, il comprit sans effort qu'elle savait qui il était. Et qu'elle s'étonnait qu'il ne l'ait pas reconnu. Soit la réponse qu'elle venait de lui fournir, avec cette première hypothèse était juste, ce dont le guérisseur doutait, peut-être que Nuage Poussiéreux croyait au Clan des Étoiles, mais qu'elle soit contre ou pour son Clan, elle y avait vécu trop longtemps pour oublier certaines croyances et non-croyances. Il était presque impossible qu'elle alla demander conseil au Clan des Étoiles à la Pierre de Lune. Cette chance, infime, était encore plus étonnante, que la féline avait toujours semblé trouver la croyance des Étoiles, idiote. En tout cas, c'était l'impression qui était resté sur le guérisseur, fausse ou vraie. Ne sachant trop si elle pouvait dire vraie, mais soupçonnant un stratagème visant à voir s'il l'avait reconnu, il répondit dans un vague précis.
"Aller voir la Pierre de Lune ? C'est un objectif peu commun. Peu de chats y vont, encore moins à ton âge, et surement très rarement voire jamais dans ton milieu. Je suis plus apte à croire la suite. Je suis en tout cas étonné que tu ne me demandes pas ce que je fais au beau milieu de la nuit ici. Échange de civilités et de méfiance qui font monnaie courante lors d'une discussion habituelle. Ravi de rencontrer quelqu'un qui n'est pas encore soupçonneux au point de se méfier de quiconque qui dépasse les règles de l'habitude."
[C'est aps une merveille, mais faut pas être trop exigeant en ce moment --'] |
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