Invité
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![Une partie de chasse [Libre] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Une partie de chasse [Libre] 20/6/2010, 16:10 | |
| Joyeuse Mélodie s'arrêta, le museau au vent. Elle huma l'air et... Oui ! C'était l'odeur d'un écureuil. Elle n'aimait pas particulièrement les écureuils, à cause de leurs poils, mais c'était déjà meilleur que les lapins maigrichons qu'on trouvait sur les hauts plateaux. La lieutenante remonta la piste de l'écureuil, marchant d'un pas rapide. L'ayant rattrapé, elle s'aplatit sur le sol et commença à attendre le moment propice. Dès que la proie eut le dos tourné, la chatte lui sauta dessus et lui trancha la tête d'un coup de griffe. Une proie facile, pensa-t-elle en enterrant l'écureuil. Un campagnol sur une branche juste devant elle, et deux souris plus loin devant. Elle commença par le campagnol. Montant le plus silencieusement possible à l'arbre, elle fut bientôt toute proche de sa proie. L'oiseau ne la vit qu'au dernier moment, mais c'était trop tard pour lui, la siamoise lui planta ses griffes dans le ventre. Les souris, pensa-t-elle alors. Elle descendit de la branche, et se mit en position, c'est à dire l'arrière-train levé, et les pas le plus feutré possible. La lieutenante se rapprochait silencieusement du couple. Le vent avait tourné sans qu'elle s'en rende compte, et l'une des souris dut la sentir, car elle poussa un petit couinement aigu. Joyeuse Mélodie lui sauta alors dessus, mais l'autre avait eu le temps de s'enfuir. Quelle idiote ! Pensait-elle. Le vent avait tourné, elle aurait du le sentir. Cette lamentable erreur était à peine digne d'une apprentie ! Secouant la tête, elle enterra sa proie avec l'écureuil et le campagnol. Le gibier sortait, et c'était tant mieux. La saison des neiges n'avait que trop duré. Le dégel avait entrainé la saison des feuilles nouvelles, et avec elle l'abondance de gibier dans la forêt. Son clan mangeait enfin à sa faim. Joyeuse Mélodie regarda une pie sur un arbre proche. Après son erreur, elle ne se sentait plus le courage de continuer à chasser, mais elle n'avait pas le choix. Se faisant la plus discrète possible, elle monta sur une branche basse, et se rapprocha petit à petit de l'oiseau. Elle parvint enfin sur la branche, mais au moment ou elle sauta, un craquement se fit entendre. La branche cédait ! La lieutenante réussit à grand-peine à rester sur l'arbre, avant de descendre. Un bruit la fit se retourner. |
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