Un petit courant d'air frais passa dans la pouponnière. Patte de faucon frémit, et bailla en s'étirant. Elle regarda ensuite sa mère qui dormait encore.
-Lune blanche! souffla-t-elle.
Sa mère tressaillit.
-Qu'y a-t-il, Patte de faucon? Pourquoi ne dors tu pas?
-Je...
Lune blanche attendit, et sursauta quand sa fille répondit:
-Quand vais-je être apprenti?
-Quoi? Mais, pourquoi cette question?
-Je m'ennuie ici! Et je ne peux même pas assisté aux assemblées de clan, parce que je ne sais pas chassé! Mais pas étonnant si on ne veut rien m'enseigner!
Lune blanche ramena son petit contre elle, et lui donna quelques coups de langues, avant de répondre:
-Quand on m'avait dit que j'avais le petit le plus impatient de la pouponnière je ne pensais pas que c'était à ce point... Mais tu ne peux pas devenir apprenti car tu n'as pas encore six lunes! je suis désolé ma chérie, d'habitude je cède à tout tes caprices, mais là tu vas devoir attendre!
Patte de faucon se dégagea des pattes de sa mère.
-Quoi? je n'attendrai pas plus longtemps! Je vais chasser! avec, ou sans mentor!
Sur ces mots, elle se dirigea vers la sortie de la pouponnière.
-Patte de faucon, attend! Tu ne peux pas! l'interpella Lune blanche.
Mais sa fille fit la sourde oreille.
A l'extérieur, Patte de faucon s'arrêta un instant dans la clairière pour regarder les guerriers et les apprentis qui marchait dans le camp, amenant des proies au tas de gibier. sa seule vue rappela à Patte de faucon qu'elle avait très faim: sa mère ne lui avait pas encore donné sa ration de lait. Elle n'avait encore jamais mangé d'aliment solides, mais pourtant elle se dirigea vers le tas. Arrivée à deux longueurs de queue, elle fut attrapé par le coup. Elle reconnut le pelage blanc de sa mère qui la ramena dans la pouponnière.
-Non! protesta-t-elle. Je veux chasser!
Lune blanche ne répondit rien, elle se contenta de la ramener dans la pouponnière.
A l'intérieur, la reine déposa Patte de faucon sur sa litière, et se coucha à côté d'elle.
-Tu dois avoir faim. dit-elle.
A contre coeur, patte de faucon se mit à taiter en se disant qu'un jour elle arriverait à aller dans la forêt sans que sa mère ne puisse l'en empêcher.