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 |  Sujet: en territoire ennemi ( prio nuage de noisetier ) 5/5/2010, 18:36 | |
| J'avançais entre les arbres puants du clan de l'ombre tout en ayant peur de rencontrer une patrouille du clan. Mes petites pattes de guerrière faisaient des traces sur la boue de ce territoire.
_Ohlala c'est tout moi d'aller en territoire ennemie alors que je suis guerrière depuis si peu!
Le froid glacial envellopais ma fourrure qui doublait de volume à chaque pas. La boue se fit soudain plus dense et je m'enfoncais à chaque pas. Ma tête toucha la boue et tout mon corps était plongé dans la boue. Quand mon museau ne fut plus qu'à 1 cm du de la surface boueuse j'entendis un corps souple s'enfoncait dans la boue. Ce corps avait l'air à l'aise dans cette boue.
-Oh non! Un guerrier du clan de l'ombre! Au moins je ne mourrais pas dans cette boue horrible. Mais pourquoi n'avoir pas attendu l'assemblée pour aller faire passer un message à ce clan? Et pourquoi m'avoir choisi moi?
Mon corps sembla soudain voler et je m'éttendais sur la terre de l'ombre.
- Que fais tu là toi? Tu as faillit mourir heureusement que j'étais là!
J'observais mon sauveur assez curieuse pour m'apercevoir qu'un petit chat marron me grondait.
-Surement un apprenti
-Je dois voir ton chef et merci pour ce sauvetage mais qui es tu?
j'attendis sa réponse en regardant chaque détail de son pelage sombre. |
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| | Sujet: Re: en territoire ennemi ( prio nuage de noisetier ) 7/5/2010, 20:52 | |
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[C'est pas très agréable pour moi que tu fasses parler et agir mon personnage.
Ça s'appelle du 'power-gaming'. Je passe pour cette fois, mais seulement pour cette fois ...]
« I'm the gambler. »
Au loin, un petit oiseau entonnait l'aube de son chant suraiguë. Cette mélodie en même temps insupportable et délicieuse, qui vous nettoie en profondeur, vous fait soupirer, puis fermer les yeux. Le Printemps approche. Il est là. Et la bise, toujours aussi glaciale, et la tourbe, toujours aussi répugnante. Mais le ciel revêtant son bel habit bleu, les hirondelles revenant par vingtaines volter autour du Soleil. Le Printemps approche. Les oiseaux chantent. Les petits animaux se réveillent. Et les félins sauvages redeviennent maîtres de leur territoire. La belle saison revient.
Aujourd'hui, je m'étais extirpé tant bien que mal de ma tanière. Puis m'étais attaqué à ma toilette. Oreille, patte, oreille. Patte, langue, poitrail. La routine. Une souris maigrichonne et osseuse pour faire office de petit déjeuner, un rapide échange avec un camarade apprenti , et j'étais parti. Mes oreilles étaient faites de coton, mon regard de brume, mes pas de nuages. J'avançais , seul dans les marécages, l'œil perdu dans le lointain. J'étais sur un nuage, mon nuage. Tout à coup, un petit rongeur détale devant mon nez. Et moi je le fixe, un air presque bienveillant sur mon visage étrangement détendu. About you now. La chasse. Ce n'était pas la raison pour laquelle j'avais 'fui' le camp. Quelques secondes d'attente, à lorgner l'endroit où , il y un instant encore, grignotait paisiblement le mulot. Puis , à nouveau , la marche tranquille à travers les sous-bois de l'Ombre. Juste pour marcher. Just. Observer le papillon solitaire voleter autour des quelques fleurs, l'herbe verdoyante osciller sous le vent. Vent du Nord , Vent du Sud, quelle importance. Un vent reste un vent, un doux zéphyr , une glaciale bise. Cela revient au même. Je m'arrêta, leva le regard vers le ciel à peine voilé. Mon regard fougère se déroba un instant devant le Soleil , qui peinait à percer les nuages. Mon iris illuminée par les joyeux rayons, je souris. Les milles nuances de mes yeux, du vert émeraude au jaune sable, toutes scintillante et brillante. Je laissa s'échapper un petit soupir. De contentement , de soulagement ? Quelle importance. Un soupir reste un soupir, voilà tout ...
Et soudain , un petit bruit. Celui qui brise toute la sérénité du moment. Je me retourna , tendis l'oreille. Comme si un objet ou un être pataud s'enfonçait lentement dans la boue. A contre-cœur, je leva l'une de mes pattes avants, et , presque comme un chorégraphe débutant sa danse, me remis en marche, exerçant mon ouïe, à la recherche du caractéristique 'ploc' d'un 'embouvement'. Je fila ainsi entre arbustes et sables mouvants, ne serais-je dire combien de temps. Deux minutes, des heures, une éternité. Puis je finis par l'apercevoir. Une chatte blanche au poil soyeux, se débattant maladroitement dans la tourbe qui ne faisait que plus l'inspirer. Vers un si terrible destin. Je pris mon élan, calcula ma position. Et avec l'agilité d'un chat de l'Ombre , bondis vers la femelle. Sautant de touffes d'herbe en touffes d'herbe, j'arriva en moins de deux à la hauteur de la piégée. Puis, étirant du mieux que je pouvais mon cou et et mon poitrail, je me baissa et referma fermement ma mâchoire sur l'échine hérissée de la chasseuse. Tirer, tirer , tirer , reculer. Contracter tous ses muscles. Et tout relâcher. A force d'espoir, je finis par extirper l'étrangère de la boue qui l'emprisonnait et hisser son corps frêle et sali sur la 'terre ferme'. Et tout ça sans un mot. Même pas un petit grondement. Ce ne fut que lorsque j'eus lâché le cou de la chatte blanche, que je recula d'un pas et miaula, d'un ton très bas ,très calme, peut être lassé;
« Que fais-tu là ? Tu as failli mourir. Heureusement que j'étais là.
- Je dois voir ton chef et merci pour ce sauvetage mais qui es tu ? »
La réponse n'avait pas tardé. Je n'avais que stipulé une petite affirmation, et l'Étrangère m'avait aussitôt répliqué d'une phrase rapide et peu ponctuée. Peut être était-elle sur la défensive ? Elle venait de me remercier. Je cligna lentement des paupières. Puis souris. Un petit sourire de coin, un peu ironique je m'en excuse. La boue avait masqué son odeur, mais sa façon trop rapide de parler et son peu de connaissance des lieux ne faisait d'elle ni une solitaire, ni une guerrière de l'Ombre.
« Pourquoi ? » dis-je simplement.
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| | Sujet: Re: en territoire ennemi ( prio nuage de noisetier ) 8/5/2010, 00:13 | |
| < désolée désolée désolée je ferais plus parler ton personnage :( >
je m'étendais sur le sol sableux et j'entrepis ma toilette. Ma langue rapeuse touchait mon pelage boueux et le gout de cette boue était horrible. Je ne voyais plus mon sauveur. Un peu intriguée je me demandais où la chatte avait bien disparue. Puis le doute s'installa. Et si elle avait cherchée du renfort??? Je regardais autour de moi espérant la voir puis je la vit. Elle n'avait pas bougé. Puis elle me répondit calmement :
« Pourquoi ? »
-J'ai un message pour ton chef de la part de mon chef.
Puis avant qu'elle ne réponde je me présentais:
Aufaite je suis Plume Argentée du tonnerre.
< désolée c'est pas long >
Dernière édition par Plume Argentée le 8/5/2010, 11:41, édité 1 fois |
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