Une sortie... Donne naissance à une rencontre | {TERMINE}

Dernière édition par Nuage de Fumée le 6/8/2012, 19:38, édité 1 fois

Une sortie... Donne naissance à une rencontre

"Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont accordées à notre destinée"

Avec

- Nuage de Fumée

- Nuage d'Aube

- Petite Flamme

°°°°°°

Le félin courait. Ses pattes solides et athlétiques foulaient le sol glacé et envahit par les ombres. Des ombres terrifiantes, mais rassurantes à la fois. Et elles bougeaient, couraient, se glissaient elles aussi. Tel des notes sur une partition. Telles les étoiles dans la nuit.

Le chat qui se trouvait là cherchait quelque chose, presque indifférent à ce qui se passait autour de lui. Seul le froid lui parvenait, lui glaçant les veines, lui transperçant le cœur. Un pique de glace, mais animé par une lame de feu. Son pelage d’un gris que la nuit ne pourrait distinguer semblait s’enflammé. Mais même avec tout cela, il courait; cherchant une seule chose, maintenant.

Alors les ombres continuaient de défiler sur une terre de doutes, faite de noir obscur. Le ciel apportait sa dose de malheur, ce remplissant des couleurs d’un orage. Aucuns sons ne parvenaient ici, seul le bruit d’une cavalcade insensée. Car celui qui cherche doit trouver. Mais ici, on ne trouve pas, on se perd.

Rencontre. Entre l’espoir, si envieux, si coloré, si doux… Et la Désolation. Si dure, glacée, cruelle, horrible, déchirante ! Si quelqu’un devait choisir, malgré les apparences, le choix serait difficile. Car l’espoir donne envie d’espérer, mais si cela échoue, que vous reste t’il ? A part la certitude de ne plus jamais espérer ? Mais le chagrin détruisant n’est pas infini. Chaque âme détruite une nouvelle fait place. L’amour est quelqu’un de neuf. Il reviendra. Tel un cerisier au printemps… Les apparences sont trompeuses.

Et ce félin qui crut voir un jour la lumière, qui à tant espérer, il se retrouve immobilisé par l’incertitude, le doute, la méfiance et la peur dans cet univers clos et immonde. Le sol recouvert de cendres grises rappelant les âmes qui ont brûlées. Il regarde autour de lui, les yeux sans vie, perdus, vides. Maintenant, que va-t-il lui arriver ? La Mort serait-elle une réponse ? Ou encore une alliée dans cette utopie remplie de chimère ? Puis il regarde ce ciel, le félin, et il y voit de la lumière. Faible et pâle, mais vivante. Et une goutte d’eau tombe au ralenti. Elle tombe, elle tombe, elle chute… Lentement, glissement… Et ce chat y voit le reflet de ses yeux bleus, foncés comme le fond de l’océan, déchainés. Il y voit aussi l’espoir, la flamme de la vie. Et l’amitié. L’inimitié. Des possibilités. Et la solidarité. Du coup, il se remet à croire. Quoi de plus normal quand il ne nous reste rien dans ce cauchemar ?

Et enfin, il enflamme ses yeux de cette lumière qui progresse, qui enfle, qui rayonne ! Et qui s’intensifie. Peut-être en fin de compte est-ce le paradis, là, qui arrive. Peut-être aussi que des anges plus beaux que nature vont venir le chercher. Et il sera enfin délivré de l’enfer. Mais ce n’est qu’un peut-être… Et brutalement, un flash acharné de lumière s’abat sur le félin. Et cette lueur qui brille sur le pelage gris sombre du chat… Rester par rapport à un physique ? Ou partir par rapport à ses pensées ? Quoi qu’il en soit, le chat quitte le sol glacé, les ombres obscures et s’en vole en musique, faisant confiance pour une dernière fois.

♠♠♠

Une douce et chaude lumière enveloppa Nuage de Fumée. Cela lui sembla fabuleux après un tel cauchemar. Son pelage semblait prendre feu. La journée qui s’ouvrait devant l’apprenti semblait très ensoleillée et animée. Le félin gris devait impérativement se changer les idées, alors il ouvrit donc les yeux et la lumière pénétra ses iris. Nuage de Fumée se leva et s’ébroua avant de s’étirer longuement. Puis le petit chat sortit vivement de la tanière des apprentis. Dehors, le soleil brillait dans la matinée colorée. Quelques nuages filaient tranquillement dans le ciel bleu azur. Le chat s’amusa un instant à les regarder. Ces moutons du ciel. Nuage de Fumée fit plusieurs pas au-dehors, mais encore maussade après son songe. Les rêves venaient quelques fois le hanter, lui rappelant ses erreurs, tel un jugement trop excessif. Le ventre du félin au pelage sombre gargouilla. Nuage de Fumée avait faim. Il regarda le camp, qui semblait ne pas être éveillé. La matinée était quelque peu avancée mais seuls quelques chats étaient réveillés. Le félin gris remarqua un autre apprenti qui était debout. C’était Nuage d’Aube. Le chat gris remua les moustaches. Par une si belle journée, et ensoleillée, il avait bien envie d’une petite partie de chasse. Et si c’était avec un autre chat, encore mieux ! Nuage de Fumée se dirigea donc vers le petit chat blanc. Il remarqua son unique tache rousse sur son long pelage blanc qui rayonnait au reflet des rayons du soleil, au niveau de son buste. Maintenant, le chat gris était à quelques pas du chat blanc. Il lui demanda poliment et calmement :

- Bonjour, Nuage d’Aube ! Ça te dirait de venir chasser avec moi ?

Nuage de Fumée s’assit et regarda le félin en face de lui. Les yeux noirs du chat blanc le dévisageaient. Le minou au pelage pareil au ciel de tempête attendit patiemment, quand l’autre novice répondit qu’il ne voulait pas car cela était non conforme au code du guerrier. Le matou gris s’étonna que Nuage d’Aube eu cette réponse. Il essaya donc autre chose, nullement déstabilisé par la réponse du chat au pelage laiteux :

- Ne t’inquiète pas ! Tout va bien se passer ! On va bien s’amuser. Aller, viens !

Le félin gris avait dit ses paroles avec conviction. Après un instant d’hésitation, Nuage D’Aube finit par accepter. Nuage de Fumée en fut soulagé. Il aurait un ami aujourd’hui. Il remua la queue pour que le minou blanc le suive et il s’engagea dans hors du camp dans une matinée engagée et fraîche.

Le sol frais et encore humide chatouillait les fines pattes de Nuage de Fumée. Les deux apprentis étaient maintenant dans la forêt. Les arbres étaient presque nus, la saison étant toute proche. Ils marchaient doucement sur l’humus qui était recouvert de feuilles mortes et d’aiguilles. Trois rouges-gorges étaient postés sur un vieux frêne, chantonnant dans l’air frais du matin. La journée s’annonçait et était belle. Il devrait y avoir un peu de chaleur. Les nuages filaient toujours dans le ciel, mais on ne sentait pas le vent ici. Tout à coup, les broussailles remuèrent, et le félin du Clan du Tonnerre sentit l’odeur d’un mulot. Vu qu’il avait faim, il se mit en position de chasse. Le chat rampa doucement et surement vers le buisson. Il était maintenant à quelques pas, puis il entrevit une fourrure grise. Mais le rongeur aussi avait vu le félin, et il entreprit de déguerpir pour sauver sa vie. Mais Nuage de Fumée bondit, toutes griffes dehors. Le minou au pelage couleur cendre atterrit tout près du mulot, et vif comme l’éclair il donna un coup de patte à sa proie, ce qui l’assomma. Le félin en profita pour le tuer en un coup de dent placé dans la nuque. Et tout fut finit. Une vie en moins, une prière rapide au Clan des Étoiles. Nuage de Fumée ramassa sa proie. Il retourna sur ses pas, et il trouva Nuage d’Aube assit à l’attendre, un rat d’eau dans la gueule. Le matou du Tonnerre le félicita, puis il déposa sa proie. Ensuite, ils dévoraient leurs proies ensemble. Nuage de Fumée s’assit après avoir fini. Il se lécha les moustaches pour enlever les restes de viande. Il était repu. Le novice réfléchi un instant, puis suggéra au chat blanc :

- Dis, Nuage d’Aube, que dirais-tu d’aller aux Quatre Chênes ? On va peut-être trouver quelque chose ?!

Nuage d’Aube le regarda, puis le chat gris vit dans son regard une lueur d’excitation. Le chat au pelage comme la neige opina de la tête. Ensemble et côte à côte, ils se remirent en route.

♠♠♠

Les deux félins arrivèrent à la clairière des mystiques arbres. Si grands et majestueux. Le soleil s’élevait maintenant haut dans le ciel, l’astre du jour. L’azur se reflétait dans les quelques flaques qui étaient encore sur le sol. La chaleur commençait à parvenir. Les deux chats marchaient tranquillement, observant le paysage. Puis Nuage de Fumée appela le chat blanc pour qu’ils s’approchent des grands chênes de plus près. Mais alors qu’ils avançaient, le minou couleur fumée sentit une odeur ennemie. Le Clan du Vent. Il le fit remarquer à Nuage d’Aube, qui lui suggéra de se cacher pour mieux surprendre. Le chat gris fut d’accord. Il monta dans un arbre pendant que le chat au pelage blanc avec une tache rousse se cacha sous un buisson. Plus loin, des fougères frémirent. Un instant, Nuage de Fumée retint son souffle. Le chronos sembla suspendu, interdit. Le tic-tac de la vie s’intensifia, les battements de son cœur pesèrent. Le sang dans ses veines bouilla, sa tension monta. Du bout de la queue jusqu’à ses oreilles, Nuage de Fumée frissonna, trembla. Il fut prit d’un vertige, quand un chaton au pelage roux et blanc apparut, tout émerveillé. C’était une femelle. Elle s’approcha en bondissant de l’endroit où étaient cachés les deux félins du Tonnerre, quand Nuage d’Aube apparut devant elle, dans un mouvement rapide et vif. Nuage de Fumée sauta de son perchoir et atterrit souplement sur le sol, derrière le chaton. Elle se retourna d’un coup, le pelage ébouriffé. Mais Nuage de Fumée s’assit, et calmement, lui sourit. Ce chaton du Vent ne représente aucunes menaces. Ils étaient en territoire libre, donc il appartient à tout le monde. Pourquoi se battre ? Nuage d’Aube en fit pareil, les deux apprentis devaient penser la même chose. Mais pourquoi un chaton était-il si loin de son camp ? C’est dangereux de se balader, comme ça, et surtout la distance qui sépare le camp du Vent et les Quatre Chênes est grande, surtout pour un petit chat. Le matou à la fourrure grise en fut intrigué. Le chaton les regarda, un à un. Le félin aux yeux bleus foncés prit l’initiative de parole en demandant gentiment au minou du Clan du Vent :

- Dis moi, pourquoi est tu si loin de ton camp ?

L’obscurité était présente. Aucun signe de lumière, juste la noirceur de la nuit ; le chat blanc ne savait pas trop ce que c’était, un rêve ? Ou la réalité ? Il comprit peu à peu que c’était juste un rêve sans rien… Il sentait les parfums extérieurs, l’extirper peu à peu, de cette cécité. La lumière venait petit à petit, s’introduire dans ce monde vide. La luminosité allait et venait, dans cet univers, comme un clignement, un tintement joyeux. Le petit félin blanc, ouvrit peu à peu les yeux, il se retrouva dans un endroit plus coloré. Un air frais caressait le pelage de Nuage d’Aube, le souffle chaud et les ronflements de ses camarades le réconfortaient, il se leva en prenant soin de ne pas réveiller les autres apprentis. Il s’étira et sortit du gîte, la journée avait à peine commencée, l’aube se terminerait bientôt. Le peu de nuages qu’il y avait dans le ciel annonçait que la journée allait être plutôt chaude, les nuage se poursuivaient a vive allure. Nuage d’Aube vit que presque aucun félin était réveillé, il s’approcha du tas de gibier, et il aperçu que la réserve était vide. Une envie lui vint à l’esprit, il voudrait aller chasser, mais sans guerrier il ne pouvait pas. Il échappa cette idée de l’esprit et se dit qu’il pourrait toujours accompagnée un autre apprenti et son mentor. Quelques minutes plus tard, Nuage d’Aube vit qu’un autre apprenti sortait de la tanière des apprentis. C’était Nuage de Fumée, sa robe gris foncée le caractérisait bien. Le petit chat gris s’avança vers Nuage d’Aube et lui demanda d’un air convivial :

« Bonjour, Nuage d’Aube ! Ça te dirait de venir chasser avec moi ? »

Nuage d’Aube le dévisagea un instant. Il était interdit sortir du camp sans accompagnement d’un guerrier. Le chat gris le regardait droit dans les yeux. Le félin blanc finit par répondre :

« Non, nous n’avons pas le droit de sortir du camp sans guerrier. »

Le félin gris sembla surpris par cette réponse, mais il garda tout son calme. Il dit :

« Ne t’inquiète pas ! Tout va bien se passer ! On va bien s’amuser. Aller, viens ! »

Ces paroles avaient fait passer une lueur d’excitation et en même temps d’hésitation dans ses prunelles. Il couronna ses paroles par :

« Bon allez, c’est d’accord ! »

Nuage de Fumée acquiesça, puis fit un signe de queue pour montrer qu’il partait et que le chat blanc devait le suivre. Nuage d’Aube était heureux, un ami pour chasser, et en plus il n’était presque jamais sortit du camp. Cela ne faisait pas longtemps qu’il avait été nommé apprenti. Les feuilles mortes crissaient sous leurs pas, la saison des feuilles mortes était quasiment terminée et elle laisserait place à la saison froide. La forêt semblait presque nue, quelques feuilles se pointaient encore sur les arbres, mais la plupart étaient déjà tombé. Des oiseaux chantaient, Nuage d’Aube n’eu pas le temps de savoir exactement ou ils étaient, car il sentit l’odeur d’un rat-d’eau, en cette si belle journée il devait faire ses réserves pour l’hiver, en effet, il en trouva un, près d’un ruisseau en train de récolter des brindilles pour faire son nid pour l’hiver. Nuage d’Aube se mit en position, il s’approcha doucement de sa proie, sans quelle l’entende, il s’apprêta a sauter, quand le rongeur leva la tête. Le félin blanc se dépêcha de lui sauter dessus et de l’achever d’un coup de dent. Il revint à l’endroit ou il avait laissé son compagnon et vit qu’une prise pendait dans sa gueule. Le chat gris sursauta et fit volte-face, il semblait soulagé quand il vit son ami au long pelage blanc. Nuage d’Aube put identifier la proie de son compère, c’était un mulot. Nuage d’Aube demanda, d’un signe de tête, s’il mangerait leurs proies tout de suite, le petit félin gris acquiesça et ils mangèrent leurs proies gloutonnement. Quand le félin au pelage blanc et son compagnon, eurent finit de manger leurs repas, Le chat gris, demanda :

« Dis, Nuage d’Aube, que dirais-tu d’aller aux Quatre Chênes ? On va peut-être trouver quelque chose?! »

Nuage d’Aube était tout excité à l’idée se rendre aux quatre chênes, il n’y était jamais allé auparavant, c’était une bonne idée, il répondit :

« Pourquoi pas ! C’est une bonne idée ! »

Le chat gris approuva son idée, et il partirent tous les deux en direction de ces quatre grands arbres symboliques.

********************************

Quand ils furent arrivés, Nuage d’Aube fut impressionné par la hauteur ces quatre arbres, la chaleur de la journée commençait à leur parvenir. La clairière était doucement fouettée par un vent frais et doux. Le félin blanc observait cet endroit avec tant de passion, Nuage de Fumée le sortit de ses pensées, il l’appelait. Nuage d’Aube alla voir le félin gris qui était posté devant un des quatre arbres, quand il sentit une odeur, la réaction du petit chat gris fit penser a Nuage d’Aube que son compagnon l’avait aussi sentit ; c’était le Clan du Vent. Le félin blanc lança un regard à son ami pour lui dire de se cacher, aussitôt dit aussitôt fait, le chat à la robe gris foncée sauta dans un arbre, tandis que le chat au long pelage blanc alla se cacher sous un buisson. Le temps parut long, mais les quatre chênes étaient un territoire neutre, pourquoi se cacher ? L’inconnu du Clan adverse faisait tout pour se faire remarquer, toutes les proies aux alentours allaient s’enfuir. Nuage d’Aube serra les dents, quand une ombre apparu, c’était un chaton a la robe rousse et blanche. Il bondit a l’endroit où était caché Nuage d’Aube, surpris il sorta de sa cachette et se dressa devant le chaton, du coin de l’oeil il vit que son ami avait bondi derrière le chat du Clan du Vent. La fourrure du chaton s’hérissa et il se retourna, Nuage d’Aube s’assit et son compère aussi, ce chaton n’était pas dangereux, mais que qu’il faisait si loin de son camp ? Le félin gris finit par demander :

« Dis moi, pourquoi est tu si loin de ton camp ? »

Le petit chaton sembla intimidé, Nuage d’aube acquiesça et demanda lui aussi :

« Oui, c’est vrai ça, que fait tu si loin de ton camp ? Explique nous. »

Invité

Petite Flamme fut réveillée par un rayon de soleil et par les bruits de pas et de chats qui discutait.Quand ses parents était morts peu après la mort de son frère et de sa sœur,elle était si jeune qu'elle n'avait même pas compris qu'elle ne les revérait jamais et par la même occasion elle ne comprenais pas pourquoi c'était les autres reine qui s'occupait d'elle.
Le chaton a la robe rousse et blanche sortit et observa le ciel:
Il était d'un bleu magnifique et quelques nuages blanc filait silencieusement sur cette étendue bleue infinie.
Le soleil,lui,était bien haut dans le ciel éclairait tout le camp de ses chaud rayons...
Un idée soudaine lui traversa l'esprit: le camp était désert et par un temps aussi radieux comment ne pas vouloir s'aventurer dehors?Et sans réfléchir elle jeta un coup d'œil à droite et à gauche pour vérifier qu'on ne la suivait pas ou que personne ne la regardait elle sortit du camp et commença à flairer des pistes imaginaire ou à attaquer des ennemis invisibles.La petite chatte était tellement exitée qu'elle courait en tout sens et passait son temps à assomer des petits insectes.
Puis quand tous les insecte eurent compris qu'ils n'était pas en sécurité et qu'ils soient tous partit,elle s'éloigna considérablement du camp.

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Petite Flamme avait marcher pendant une heure et au bout d'un petit moment elle aperçu quatre chênes énormes,les plus grand qu'elle est jamais vue.Le chaton s'en approcha.Bizarment l'odeur du clan du vent se voyait mélée à d'autres odeurs en ce lieu -elle le voyait bien- apparament sacré.Soudaine elle sentit une autre odeur qui dominait toute les autres.Le chaton au pelage roux et blanc commença à se demander declan pouvait bien venir ceux qui portait cette odeur puis comme pour répondre à ses questions un chat blanc avec une tache rousse apparut devant elle.Ensuite un autre chat au pelage couleur de cendre sauta derière elle.
Elle se mit à trembler et ses poils se hérissèrent sur sa nuque.Mais la petite chatte se calma un peu quand le chat gris lui demanda:

"Dis moi,pourquoi est tu si loin ce ton camp?"

Elle se rassura encore quand l'autre renchéri:

"Oui,c'est vrai ça,que fait tu si loin de ton camp?Explique nous."

Elle fut d'abord surprise qu'ils lui pose cette question alors que eux aussi était loin du leur.Mais elle se confia quand même:

"Et bien en fait...Je suis sortit car avec ce temps j'ai pas pu résister à sortir...Vous allez me dénoncer?

L’astre dans le ciel propageait toujours ses rayons chauds sur les félins. Nul souffle ne venait troubler cette tranquillité pesante. La petite chatte sembla se tranquilliser et encore plus quand Nuage d’Aube continua d’une voix interrogative :

« Oui, c'est vrai ça, que fait tu si loin de ton camp ? Explique-nous. »

Nuage de Fumée regarda bien la jeune chatte, elle sembla surprise que les deux apprentis lui posent ces questions. Le chaton sembla un moment ébahi, puis elle répondit, hésitante :

"Et bien en fait...Je suis sortit car avec ce temps je n’ai pas pu résister à sortir...Vous allez me dénoncer?"

Le félin aux yeux bleus comme la mer déchainée eu un petit hoquet de surprise. La petite chatte semblait déconcerter d’être vue ici. Le chat gris n’allait pas la dénoncer ! Mais elle était encore jeune, et cela était normal qu’elle pense comme cela. Nuage de Fumée s’assit calmement et regarda le chaton du Vent. Une crainte nouvelle se lisait dans ses yeux. Ses moustaches frémirent. Le matou à la fourrure sombre se mit en devoir de la rassurer d’une voix apaisante et douce :

« Ne t’inquiète pas, nous n’allons pas te dénoncer. Mais tu dois savoir que c’est dangereux pour un chaton de faire un si long trajet, alors attend d’être apprentie pour recommencer, d’accord ? »

Nuage de Fumée regarda le ciel bleu et limpide. La journée était trop belle pour se fâcher. Des petits nuages couraient dans le ciel, s’affrontant dans une course invisible. Un rayon de soleil vint caresser le pelage taciturne du chat. Les grands chênes avaient perdus presque toutes leurs feuilles. Même le vent les avait désertés. D’ici, on aurait pu croire qu’ils étaient morts. Mais le battement inaudible et invisible de leurs cœurs battait sans cesse, malgré les apparences. L’énergie de la joie traversait le félin gris. Il retourna son attention sur la petite chatte. Il sourit. Son regard de saphir la fixait. Nuage de Fumée demanda posément :

« Quel est ton nom ? »

Le chaton le regarda étrangement. Peut-être trouvait-elle cela anormal qu’il lui demande son nom, mais le minou gris aimait savoir comment nommer ceux qu’il rencontrait. La chaleur du ciel tombait toujours. On aurait dit un jour de belle saison. A mesure que la journée avançait, elle devenait de plus en plus chaude et brillante. Un merle solitaire vint se poser sur un arbre près des félins. Il croassa librement. Après un instant, il s’envola dans sa grâce naturelle. Seul le silence resta. Et c’est ce qu’écoutait Nuage de Fumée en attendant une réponse.

Invité

Le chat gris la regardait toujours avec insistance. Tout à coup il lui demanda:

« Ne t’inquiète pas, nous n’allons pas te dénoncer. Mais tu dois savoir que c’est dangereux pour un chaton de faire un si long trajet, alors attend d’être apprentie pour recommencer, d’accord ? »

Puis il tourna la tête et se mit à contempler les nuages,la mine détendue.
A ce moment la,elle sut qu'il disait vrai,qu'il ne la trahirait pas.
Quand la petite chatte vit quel calme le chat couleur de cendre tirait de cette contemplation,elle ne put résister elle aussi regarder le ciel.
Il était d'un bleu magnifique et malgré le temps qu'elle avait passer à jouer dehors,le ciel avait la même couleur que quand elle était partit.
Le chaton s'arracha à sa contemplation et dévisagea le félin aussi gris que la fumée qui s'échappe des nids de bipèdes les jours où il fait froid.
Tout à coup le chat se retourna et lui sourit.Ce sourire était le premier quelle voyait depuis la mort de ses parents car à partir de ce jour,tout le monde la regardait avec peine et pitié.Puis tout lui revint en mémoire et elle compris pourquoi toute cette peine dans les visages de ses amis quand ils la voyait.Elle était orpheline.Elle n'avait plus de famille.Elle était seule.
Mais elle n'en laissa rien paraitre et se dit que si elle avait pu vivre ainsi pendant quatre lune,elle pourrait continuer.
Le chat gris la sortit de ses sombres pensées en lui demandant calmement:

« Quel est ton nom ? »

Elle s'étonna qu'il lui pose cette question car elle ne trouvait pas vraiment que se soit très utile.
Elle se demanda un instant si c'était vraiment sans danger de révéler son nom à un membre de clan rival puis se dit qu'elle n'enfreignait pas de lois.
La petite chatte avait du rester longtemps silencieuse car le chat gris contemplait à nouveau les nuages et son compagnon avait l'air de s'impatienter.Alors elle dit d'une petite voix:

«Je m'appelle Petite Flamme et je vient du clan du vent.Et vous?»

Ils la regardèrent amusés et elle se vexa.Se moquaient ils d'elle?
Non.Le chaton ravala une remarque acerbe car au fond d'elle même, elle savait très bien que ces deux-la ne se moquerait pas d'elle pour si peu.Elle préféra ajouter une question à la première:

«Et de quel clan venez vous?»

Les nuages filaient toujours à vive allure, la journée allait continuer d’être belle. Des feuilles tombaient un peu partout, les feuilles crissaient sous les pas, dès qu’un mouvement se faisait, par le poids de l’animal les feuilles craquaient…

Il eut un moment de silence, la petite chatte semblait surprise par ce flots de question, mais elle finit par répondre d’une voie sur:

« Et bien en fait...Je suis sortit car avec ce temps je n’ai pas pu résister à sortir...Vous allez me dénoncer? »

Il y avait une lueur d’hésitation dans ses paroles, elle était assurément calme mais une peur s’interposait dans ça sereineter. Mais pourquoi la dénoncer ? Elle n’avait certes, le droit de venir jusqu’ici, mais elle pourrait toujours rentrer à son camp. Elle semblait gênée de nous rencontrer, ses moustaches tremblèrent. Le camarade de Nuage d’Aube s’assit, alors le chat blanc en fit de même, le félin au pelage gris foncé commença par dire avec le ton le plus rassurant possible, pour le chaton de l’autre Clan.

« Ne t’inquiète pas, nous n’allons pas te dénoncer. Mais tu dois savoir que c’est dangereux pour un chaton de faire un si long trajet, alors attends d’être apprentie pour recommencer, d’accord ? »

Le félin à la robe blanche acquiesça, puis il vit que son compagnon avait levé les yeux aux ciels et le petit chaton aussi, il se demanda ce qu’il y avait alors il éleva la tête aussi. Les quatre grands arbres avaient déjà perdu la plupart de leurs feuilles, d’ailleurs une d’elle vint se poser à coté de Nuage d’Aube, les nuages était toujours présents en si peu d’effectif, et ils continuaient de traverser le ciel. Il baissa la tête, et vit la feuille jaunâtre qui était quelques secondes plus tôt à coté de lui, était maintenant de l’autre côté. Cela montrait qu’il y avait du vent mais peu. Les deux autres félins avaient baissé la tête, son compagnon compléta par :

« Quel est ton nom ? »

Le chaton fut pensif et surprise, cette question sortait un peu de l’ordinaire. Nuage d’Aube restait muet, il attendait la réponse du jeune chaton. Le chat blanc commença à s’impatienter, et son compère avait levé ses yeux aux ciels. Nuage d’Aube chuchota sans que personne l’entende :

"Bon, on a pas que ça a faire, on était sensé partir chasser ! Mais c’a fait toujours plaisirs de rencontrer de nouveaux chats…"

Il allait prononcer un mot quand le chaton au pelage bicolore le devança :

« Je m'appelle Petite Flamme et je vient du clan du Vent. Et vous? »

Petite Flamme ? Ce nom allait bien avec sa robe rousse. Nuage d’Aube la regarda amusée, un instant elle sentit embarrassée, mais elle redevint normale, elle posa ensuite comme question :

«Et de quel clan venez vous?»

Nuage d’Aube se demanda pourquoi ne pas lui répondre, car elle l’avait fait. Alors il dit :

« Moi, c’est Nuage d’Aube, et mon ami la, c’est Nuage de Fumée. Nous venons tout les deux du Clan du Tonnerre. »

Un silence se fut, puis le chaton acquiesça pour dire qu’elle était d’accord.

Invité

« Moi, c’est Nuage d’Aube, et mon ami la, c’est Nuage de Fumée. Nous venons tout les deux du Clan du Tonnerre. »

Le clan du tonnerre.Un autre clan qu'elle ne connaissait pas.Ils étaient apprentis en plus.
Et ce dont elle avait toujours rêvée, c'était d'être apprentie.Maintenant que les présentations étaient faite,
le chaton je savait plus quoi dire.Selon un guerrier particulièrement belliqueux de son clan, après
les présentations venaient toujours les hostilités.Mais là c'était différent.C'est vrai que la petite
chatte avait souvent voulu se battre pour son clan au péril de sa vie comme les autres guerriers, mais là,
les "ennemis" qui se trouvaient devant elle,n'avait pas l'air d'être des envahisseurs!Et puis d'ailleurs,
ils avaient eux aussi le droit d'être ici.Les quatre chêne étaient un territoire libre après tout!Puis tout à coup,
elle pencha la tête en arrière et regarda la cime des arbres qui -selon elle- touchaient les nuages.
Puis elle observa le ciel.Les nuages.Et le chaton remarqua que le ciel s'assombrissait de minutes en minutes.
Il lui faudrait rentrer au plus tôt.Mais la petite chatte voulait rester.Elle voulait être apprentie pour pouvoir sortir quand elle le voulais sans avoir de comptes à rendre à personne.Surtout depuis la mort de toute sa famille.
Sa mère adoptive était tout le temps sur son dos!Elle avait peur que Petite Flamme se referme
sur elle même!Mais Petite Flamme n'était pas tout du genre à se renfermer sur elle-même!Au contraire.
Mais le chaton savait qu'il lui faudrait rentrer et déclara:

"Pfff...Je vais devoir rentrer.A votre avis je peux rester encore un peu ici?Je m'ennuie au camp!

Le chaton du Vent sembla pendant quelques instants réfléchir à la question qui venait de lui être posé, son expression exprimant surprise et inquiétude. Elle prenait un peu de temps donc Nuage de Fumée leva la tête pour regarder les nuages, qui commençaient à s’accumuler dans le ciel. Puis la petite chatte répondit d’une petite voix faible :

« Je m'appelle Petite Flamme et je vient du clan du vent. Et vous ? »

Petite Flamme… Cela venait surement de sa robe rousse brillait à la lumière déclinante du soleil. Le félin gris observa Petite Flamme, distrait par sa malhabileté. Elle sembla vexée par ces deux chats qui s’avéraient amusés d’elle, mais elle se reprit. Elle venait aussi bien du Clan du Vent? Le petit chat ne s’était pas trompé sur cela. Nuage de Fumée réfléchissait, et pour combler le vide, le chaton lança une autre question :

« Et de quel clan venez vous ?»

Elle demandait à son tour des informations. Il serait normal de lui répondre. Le minou regarda son compère, qui acquiesça et prononça d’une voix sûre et solennelle :

« Moi, c’est Nuage d’Aube, et mon ami la, c’est Nuage de Fumée. Nous venons tout les deux du Clan du Tonnerre. »

Les présentations maintenant faites, un silence se créa. Mais Nuage de Fumée savoura le vent dans ses poils, et le piquant de cette journée. Mais il remarqua qu’un fort souffle commençait à balayer les environs et que les nuages s’annonçaient sombres, ainsi que le ciel commençait à s’obscurcir. Le temps se dégradait, le vent commençait à gronder. Il faudrait bientôt rentrer. Nuage de Fumée regarda la petite chatte qui observait les arbres puis le ciel. Il l’aimait bien, elle était sympathique. L’apprenti du Tonnerre remarqua que Petite Flamme semblait préoccupée, il allait donc lui demander ce qui n’allait pas quand elle le devança :

"Pfff...Je vais devoir rentrer. A votre avis je peux rester encore un peu ici ? Je m'ennuie au camp!

Nuage de Fumée pensa un instant, mais il déclara bien vite, en raison qu’ils devaient aux aussi rentrer avec leurs proies et que le ciel ne présageait rien de bon :

« Petite Flamme, tu devrais rentrer. Ils vont s’inquiéter dans ton Clan et sortir pour un chaton est déjà exclu, alors traîner ! Nous devons nous aussi partir, Nuage d’Aube et moi. Nous nous reverrons surement plus tard, quand tu seras une apprentie. »

Le chat au pelage couleur cendre regarda d’un air amical la petite chatte rousse et courageuse, puis il posa son regard saphir sur son camarade de Clan.

Nuage d’Aube avait a peine, fini sa phrase qu’une forte bourrasque vint s’abattre sur lui et le fit chanceler, il se redressa et planta ses griffe dans l’herbe pour se stabiliser, et pour se préparer pour les autres coups de vents. Il leva la tête aux ciels et vit que les nuages se rassemblait, et qu’un orage se préparait. On aurait dit que la cime des quatre grands arbres se courbait sous ce vent violant.
Après sa phrase une lueur de surprise et de détermination était apparu dans les yeux de la jeune chatte, elle semblait avoir envie de devenir apprenti elle aussi. Son ami et Petite Flamme semblait penser la même chose que lui, le vent commençait a devenir de plus en plus fort. Il regarda son camarade et vit qu’il s’apprêta a parler mais Petite Flamme le devança et dit, d’une voix ou sonnait l'agacement :

« Pff… Je vais devoir rentrer. A votre avis je peux rester encore un peu ici ? Je m’ennuie au camp ! »

Elle allait de toute façon rentrer a son camp, car le félin blanc et son ami allait partir bientôt, c’était trop dangereux pour un chaton de rester dehors avec un temps pareil. Et ils avaient des proies a ramener au camp. Son ami prit la parole et comme s’y il l’avait entendu :

« Petite Flamme, tu devrais rentrer. Ils vont s’inquiéter dans ton Clan et sortir pour un chaton est déjà exclu, alors traîner ! Nous devons nous aussi partir, Nuage d’Aube et moi. Nous nous reverrons sûrement plus tard, quand tu seras apprenti. »

Son compagnon détourna le regard de la chatte pour le poser sur le félin blanc. Nuage d’Aube acquiesça, mais ils s’était lié d’amitié avec Petite Flamme et ils comprenait pourquoi elle s’ennuyait, lui-même, quand il était chaton sentait le temps long. Il voulait toujours partir avec les guerrier et il voulait devenir apprenti. Ils se reverrait sûrement bientôt. Elle s’apprêtait déjà a partir et elle semblait déçu. Nuage d’Aube la salua et dit :

« Tu viens Nuage de Fumée, on s’en va. »

Il tourna les talons et sortit de la clairière, Nuage de Fumée derrière lui. Il fit un bref au revoir a la chatte rousse et s’enfonça dans la forêt.

*****************************

Quand ils furent séparé de Petite Flamme, Nuage d’Aube alla directement chercher ses proies, il avait envie de rentrer le plus vite possible. Il prit et sentit une douce odeur de gibier emplir ses narine, il se retourna, et un peu plus loin, il vit un mulot qui grignotait des graines dans les racines d’un arbre., Nuage d’Aube porta tout son poids sur son arrière train et avança doucement, l’animal le repéra et détala, le félin blanc s’élança et sauta sur sa proie avant de l’achever d’un coup de dent dans la nuque. L’animal, mort, pendait dans la bouche du chat a la robe blanche comme la neige, il retourna chercher son autre proie et rejoignis Nuage de Fumée, ils partirent en direction du camp avec leur gibier.

Aujourd’hui, il avait fait une rencontre, et il allait bientôt la revoir…

Invité

Petite Flamme ne s'attendais pas à ce qu'ils lui disent qu'elle pouvait rester mais elle essayais plus de gagner du temps qu'autre chose! Puis, confirmant les pensées du chaton, le chat couleur cendre déclara:

« Petite Flamme, tu devrais rentrer. Ils vont s’inquiéter dans ton Clan et sortir pour un chaton est déjà exclu, alors traîner ! Nous devons nous aussi partir, Nuage d’Aube et moi. Nous nous reverrons sûrement plus tard, quand tu seras apprenti. »

Le chat gris tourna la tête pour regarder son ami et ce dernier acquiesça. Petite Flamme fut triste quand il dit qu'ils se reverrai quand elle serait apprentie car le jour de son baptême lui semblait tellement lointain qu'elle pensait qu'elle ne serait jamais baptisée!Mais la rouquine savait très bien qu'il avait raison. Elle devrait bientôt rentrer et la petite chatte rousse voulait à tout prix repousser ce moment. Après tout, si elle ne se dépêchait pas, elle se ferait encore plus réprimander -surtout si ils apprenaient qu'elle avait trainée avec des apprentis d'un clan adverses!- et ça non plus elle ne voulait pas que ça arrive!
Puis, mettant fin à son dilemme, Nuage d'Aube intervint;

« Tu viens Nuage de Fumée, on s’en va. »

Sur ces mots, les deux chats firent volt-face et disparurent.

********************************

Petite Flamme était partie peu de temps après les chats du clan du Tonnerre et elle était quand même heureuse de rentrer chez elle! Sur le chemin, elle attrapa un scarabée et se dit qu'elle serait peut être moins réprimandée si elle ramenais quelques choses...Mais quand le chaton vit qu'il y avait une souris qui grignotais, elle lâcha son scarabée et lui sauta dessus en faisant tellement de bruit que toute la forêt devait l'avoir entendue! Mais elle l'attrapa quand même! La raison; La souris était sourde profonde!
Quand la rouquine rentra au camp, elle était très fière avec sa souris entre les dents! Sa mère adoptive lui demanda où est-ce qu'elle avait bien pu dénicher cette souris et Petite Flamme lui expliqua toute sa mésaventure.

Elle ne lui cacha qu'une chose; sa rencontre

« Dans la vie, il est des rencontres stimulantes qui nous incitent à donner le meilleur de nous-même, il est aussi des rencontres qui nous minent et qui peuvent finir par nous briser. »

de Marie-France Hirigoyen

Le petit chat blanc acquiesça d’un hochement de tête. Nuage de Fumée vit dans ses yeux une lueur de nostalgie, certainement due à l’idée de quitter le chaton du Vent. Le temps commençait à empirer sérieusement, donc Nuage d’Aube salua la petite chatte et il dit à son compagnon :

« Tu viens Nuage de Fumée, on s’en va. »

Puis le chat blanc, avec un dernier regard vers sa nouvelle amie, s’en alla. Le félin gris dit au revoir au chaton, regarda ce magique paysage mystique des majestueux Quatre Chênes, encore inhabités de la saison, puis lui aussi parti d’une démarche légère, retournant chez lui, vers la forêt silencieuse. Au dessus de lui, en plein tourbillon de vents, de pluie et de grisailles, dans le bruit strident du vent tapant les arbres et les roches, des légers et petits flocons d’une neige nouvelle tombaient doucement.

Les deux félins marchaient côte à côte sans bruit. La même envie trottait maintenant dans leurs têtes, celle de rentrer au camp. Surtout avec un pareil temps. Ils filèrent chercher leurs proies prisent un peu de temps avant. Le chat blanc et roux arriva à l’endroit où étaient entreposées les prises quand il s’immobilisa, le museau en l’air. Nuage de Fumée s’approcha de lui quand Nuage d’Aube détala. Le minou au pelage pareil au ciel du moment regarda dans la direction où était parti son compagnon quand il y vit lui aussi le mulot. Le rongeur sentit le félin car il essaya de s’échapper mais le petit chat blanc le poursuivit et l’acheva d’un coup de dent dans la nuque. Il ramassa le mulot et rejoignis Nuage de Fumée près de leurs prises. Ils ramassèrent ensemble tout le package réparti, puis les deux apprentis du Clan du Tonnerre prirent le chemin de leur camp sous un ciel tempétueux. En route, le petit chat gris se dit que tout de même il était content d’avoir rencontré cette petite chatte rousse insouciante, et sa journée avait été enrichissante. C’est en pensant à une nouvelle rencontre, et à un autre apprenti que Nuage de Fumée termina cette sortie.

END

» The snow for ever [ PV Bulle Eternelle ] {TERMINE}
» "Beauty is a miror. Don't falls in its trap ... ~" {TERMINE}

Une sortie... Donne naissance à une rencontre | {TERMINE}

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